*,
‘torigrès.
dans la
s
_—
Rodolphe Lapianté, éecrétaire géné-
rhi dé gerer Canadiénne-fran-
(u'te de l'Alberta
‘ M. le inaire Walsh souhaite ia bien-
vehre_ Qu£ ,, su nom de la
vite de Snint-Honifaëe. M. W. Ray-
mond, président du Cavcle paroissia'
de Saint-Bomfare, balue également
06s compatriotes vehus des différents
polîits de la province, pour le Congrès
Coraité dés résolutions
Oh procède & l'élection du comité
des résolutions. Sont élus: R. P. Mer
cer, Mlainte-Anne: M. l'abbé Moquin.
rlapolis: M. l'ébbé Forest, Soutn
fétion M. N. Jübinville, Saint-
M. A: Daouâst, La Salle, M. Ch.-
äuguste Augert, Notre-Dame-de-
Lourdes: M. Léon Bruyère, Letellier:
WC. Teillet, Saint-Vital.
Comité dé nomination
Le’ cofaité de nomination est ainsi
êotistitué: MM. JA. Marion, Saint-
Boniface: E. Préfontaine, Saint-Pier-
fe:1Léon Bruyèrs, Letellier; N. Du-
free Rainte-Anne; R. Lussier, Saint-
, » Discours du président
Me magistrat: Lucerte prononce
niors te discours doit nous donnons
M -téxte plus loin. Il est suivi avec
un grand intérêt et provoque un
éc hange de vues intéressant sur di-
vers sujets, ebtie autres lg date du
Plusieurs délégués font re-
tnarquer que la date actuelle est un
beu tard pour les travaux des champs.
On suggère la fin de juin ou encore
l'hiver, Le vomité des résolutions
s'occupera: de là question.
Discours du Président
Comme je devrai demain vous pré-
teñter, au nom de l'Exécutif, le rap-
port financier usuel et que je ne veux
pas vous fr À des répétitions,
je vais faire mes remarqgrues aussi
rt et aussi générales que pos-
+ Vo savez les circonstances criti-
qûes qui ont donné naissance à notre
uré#uisatinn. Eu 1916 on abolit un
texte de loi. Moius de vingt ans au-
Paratat ce texte était entré dans la
lot scolaire du Manitoba comme par-
tie d'une restitution incomplète pour
un système d'enseignement dont on
nous avait privés en 1890. C'était une
satisfaction à notre fierté nationale
outragée. Mais il devint aussi, avec
le temps, un prétexte utile sous l'égide
duquel les Franco-Manitobains purent
réédifier, en dehors de Winnipeg,
un système d'enseignement qui, en
fait, correspondait approximative-
ment au système aboli en 1890. L'abo-
lition de ce texte fut la ruine de ce
second système qu'un labeur de vingt
années avait élaboré. C'est de là
qu'est née notre Association. L'am-
bition de nos compatriotes, c'était
alors de rester sur leurs positions,
d'arracher À la tempête les débris qu'il
serait possible de sauver et de s'a-
charper «à la restauration du système
détruit. Ils organisèrent l'Associa-
tion d'Edueation.
Mouvement d'ensemble
Le premier pas que l'Exécutif du
temps décida de faire, ce fut de don-
per à notre organisation une forme
telle qu'elle opérât la mobilisation
complète des volontés et des énergies
de tout not peuple. Assez long-
temps avéit-on représenté dans les
milieux étrangers que les agitations
pâssées contre la situation scolaire
toile à La rhinorité manitobaine étaient
le fait de quelques hommes. On vau-
lut. cette fois, prévenir lobjection.
Et puis, dans les circonstances parti-
cüulièrement adverses dans lesquelles
svait surgi cette nouvelle crise et
l'indigence de nos moyens d'obstinà-
tion contre l'adversité, seul un mou-
vemerl en masse de notre population
pouvait soutenir les courages et main-
teuir la foi dans la résistance. Le
premier acte positif qui fut accompli,
D à ae à us
l'A. C. Fr.
éu Juniorat — La
y Sas-|
Dans l'après-midi, 4
lppe Gagnon «a présenté le rapport
du Comité d'Organisation et M. Ca-
mille Fournier celui du Comité de
Fohétionnement scolaire. Dans notre
prochain nüméro, nous reviendrons
hur ces deux importañta rapports, ain-
# que sur ceux des visiieurs des éco-
les, qui ont été présentés le soir.
Ce matin, à $h, M. Henri Lacerte
2résente le rapport financier.
Dans l'après-midi, élection de l'exé-
utif.
Hommage à trois anètens
La séance publique de clôture, ce
soir, mercredi, a lièëu à l'Académie
Provencher.
ienri Lacerte, prononcera une allo-
cution. Une partie de la soirée sera
consacrée à rendre un hommage de
reconnaissance À trois anciens qui ont
vien mérité de l'Association d'Educa-
tion: l’hon. J.-E.-P. Prendergast, juge
en chef du Manitoba, premier pr{si-
dent de l'Association d'Education, M.
Roger Goulet, inspecteur d'écoles du
Manitoba depuis trente ans; M. J.-A.
Marion, commissaire d'école de Saint-
Boniface depuis vingt-cinq ans, mem-
bre. de. l'exécutif de l'Association
d'Education depuis sa fondation, an-
cien président et membre à vie de
l'exécutif de l'Association des Com-
missaires d'écoles du Manitoba
C'est M. le juge L.-P. Roy qui se
fera l'inferpète de l'exécutif et des
membres de l'Association pour rap-
peler les services de ces trois anciens.
A cette même séance, nous aurons
te plaisir d'entendre les délégués des
provinces-soeurs, M. Raymond Den:s,
de la Saskatchewan, et M. Rodolphe
Laplante, de l'Alberta. Selon l'usage
8. G. Mgr Béliveau clôturera la série
des discours.
Ajoutons que M. Marius Benoist a
été chargé de préparer un prograru-
me musical pour cette soirée, qui pro
met d'être très brillante.
ce fut l'organisation de nos cercles
paroissiaux. ;
Prêts aux Normaliens
Bientôt après, le nouveau régime
scolaire étant établi et opérant dans
son sens logique, les administrateurs
de l'Association prévirent une crise
de notre pérsonnel enseignant. Notre
école normale bilingue avait suivi le
resté du système aboli Nos jeunes
gens allaient croire à l'inutilité pour
eux de s'engager dans la ‘arrière de
l'enseignement. Mais nous avions dé-
cidé de gaïder nos positions. Nous
avions et nous aurions toujours be-
soin d'instituteurs bilingues. ]1 s'a-
gissait donc de combattre dans l'es-
prit des nôtres une fausse impression
qui se dégageait des événements et
d'acherminer des jeunes vers l'école
normal officielle de la majorité. L'exé-
cutif inaugura alors l'institution des
prêts aux normaliens.
Et puis, après six années d'obser-
vations, jugeant les circonstances pro-
pices à une action plus audacierise,
l'exécutif tenta de réaliser de plus
grandes ambitions. Pendant six ans
nous étions restés sur des positions
Mais dans notre siècle, rester en place
c'est rétrogruder. C'est ce que l'exé-
cutif concluait de ses observations.
C'est alors qu'il éladora et mit en
opération son propre système d'ensei-
gnement.
Donc, les cercles paroissiaux, et
quelques phases de notre système
d'enseignemeht seront l'objet de mes
courtes remarques de ce matin. De-
main, nous £auserons des prêts aux
normaliens,
Un autre rapporteur qui me suivra
vous parlera des cercles paroissiaux
U connaït son sujet et il a le talent
voulu pour vous présenter un rap-
port éloquent et profondément pensé
Je lui dois de ne pas me rendre cou-
pable d’empiètement sur ce qui est
son bien par une prescription de six
ans. Je me bornerai donc à parler
des cercles paroissiaux considérés en
fonction de l'oeuvre générale de notre
société. £
Fléchissement des cercles
I) n'y a pas à le dissimuler, c'est
mon opinion que nos cercles ont zac-
cusé l'an dernier un Bléchissément no-
Le président général, M. |.
$ seat a
“1, |
SA GRANDEUR Mgr BELIVEAU,
qui a officié À la messe d'ouverture
‘du Congrès :
sognes. qui leur incombent. Je veux
écouter et aêcepter toutes les cir-
constänces atténuantes que l'on-peut
invoquer en leur faveur. Le fait n'en
reste pas moins que très peu de nos
cercles hous ont fait rapport de leur
assemblée annuelle de 1929, de l'élec-
tion des commissaires d'école, des ins-
‘tuteurs engagés, du nombre d'élèves
inscrits et des candidats au concours
dans leur paroisse respective. Et ce
fait est déplorable. Il est pour nous
un principe d'organisation qui est
vieux comme nôtre société el. que
nous avons tous et toujours admis
sans débat. C'est que du bon fonc-
tipnnement du cerçle parôissial dé-
pend la réussite de l'entreprise de
l'Associàtion dans la paroisse et de la
réussite de l'entreprise de l'Associa-
tion dans toutes nos paroisses dépend
le maintien de l'enseignement fran-
çais au Manitoba. Or l'expérience
nous a appris que le cercle qui fonc-
tionne bien, c'est le cercle qui fonc-
tionne suivant notre constitution.
Chacun des rapports dont je me plai-
gnais tout à l'heure que nous ne les
ayons pas reçus sont exigibles de nos
cercles en vertu de notre constitn-
tion. Evidemment, nous n'avons pas
de sanctions efficaces contre un cer-
cle négligent, mais noëÿ n'avons ja-
mais cessé de compter sur l'obstina-
tion tant de fois manifestée de nos
compatfiôles à renverser tous les
obstacles, à vaincre toutes les difficul-
tés qui se lèvent sur la voie de leur
survivance religieuse et nationale.
C'est à cette obstination que je désire
m'adresser, assuré que je suis par ex-
péfience que mes paroles ne seront
pas sans écho.
Un département d'éducation
Nous avons besoin, à l'exécutif, de,
savoir te qui se fait dans les assem-
blées de nos cercles. Ce devrait être
le meilleur moyen de nous renseigner
sur les circonstantes particulières qui
entourent la situation scolaire de cha-
que paroisse. (Ces renseignements
nous sont nécessaires si l'on veut que
l'Association soit orientée de façon
sûre et efficace. Nous avons besoin
de savoir les noms des officiers des
cercles paroissiaux. Autrement, nous
risquons de ne pas savoir à qui nous
adresser au besoin. Le mot peut
paraitre puéril et je sais qu'il invitera
à sourire ceux qui ne saisissent pas
bien la raison d'être de notre Asso-
ciation. Nous avons la prétention de
tenir et nous tenons, en fait, du point
de vue de nos idées et de ngg doctri
nes en matière pres vis-à-
vis de chacune de nos écoles l'exacte
position que, du point de vue de ses
idées et de ses doctrines, tient l'admi-
nistration officielle qui siège à Win-
nipeg. - Nous accomplissons je même
travail dans .noins d'écoles, mais aus-
si avec des moyens plus humbles et
plus restreints. Et l'on sait que ce
travail exige de la correspondance
Nous avons aussi besoin de savoir qui
eat élu commissaire d'école dans cha-
que arrondissement. Autrement, com-
ment saurons-nous ie nombre d'ar-
rondissements que nous contrôlons,
où, per exemple, nous avons fait acte
de générosité aux dépens de notre in-
om
EL GR RS EG PSE RE A PRE ER SRE
| Zontionnent pas et pourquoi.
+able dans l'accomplissement. des be-'
s"nt les écoles parmi les nôtres qui ne
lTurs ces
renseignements, et bien d'autres eni-
core, il est absolument nécessaire à
cotre oeuvre que nous les possédions.
I peut paraître anwnerfiu d'insiater
ainsi sur des détails qui, à première
vue, peuvent av@r ls ressemblance
attribue aux hoinrhes de loi. Tout de
1. nous avons la prétention de
uvoir indiquer üne raison pratique
-[et positive pour justifier chacune des
cxigerces de notre constitution. Ft
je tiens à rappeler qu2 la charte des
cercles paroissiaux & été l'objet d'une
étude appliquée et d'un travail tout
spécial; on peut en dire qu'elle ne cnr-
tent pas un seu] mo‘ imntil: et que
l'expérience n'ait inspiré. Et puis,
entre nous, je crois pouvoir dire de
ries compatriotes dù Manitoba, qu'en
leur demandant quelque chnse pour
l'Association d'Education, il suffit de
leur affirmer que noë demandeg: sout
furtifiées par des raisons sérieuses,
même si l'exposé qu'on len fait n'est
nas bien limpide pour les profanes,
Four qu'ils répondent toujours à l’ap-
pel avec l'entrain du vieux troupler
qui connaiït la poudre.
A quof attribuer Ÿe fléchissement du
zèle de nos cercles’ paroisstaux, "Qüe
d'aiileurs on a déjà constaté dans le
passé? Serait-ce que nos cercles
soufrent déjà de l'inertie qui résulte
de l'habitude acquise, de la routine?
Est-ce que l'esprit de résistance s'af-
faiblit déjà chez notre population”
Pour ma part, je ne le crois pas, car
il me semble : connaître des indices
qu: affirment le contraire. D'ailleurs,
je le répète, j'accepte d'avance toutes
les circonstances atténuaantes que l'on
voudra plaider en faveur de nos cer-
cies. Mais le fléchissement existe et
il n'est pas sain pour l'Association
qu'il subsiste ni qu'il se propage. Cela
est suffisant pour que l'on cherche
des remèdes à la situation.
Influence heureuse des congrès
D'abord, la responsabilité du bon
fonctionnement d'un cercle incombe à
sea officiers. On a déjà constaté par
le passé que nos cercles, en général,
fonctionnaient moins mal l'année qui
suit un congrès et moins bien l'année
suivante. C'est assurément que les
congrès ont eu de bons résultats et
qe quelque chose de leur ambiance,
de leur esprit s'est transporté, par
l'intermédiaire des délégués, dans !a
plupart &e nos paroisses. On peut
constater, dans tous les cas, que dans
presque chaque paroisse qui avait sa
représentation à un congrès, on a fidè-
lement tenu une assemblée générale
le dimanche suivant ce congrès, à la-
quelle les délégués ont fait un rap-
port, et, ceci bien que la constitution
n'exige pas explicitement telle as-
semblée. On peut aussi affirmer que
lorsque la mauvaisé température n'est
pas intervenue à l'encontre de notre
organisation, la perception a été plys
favorable l'année’ d'un congrès que
l'année suivante. En somme, les con-
grès ont un effet heureux sur notre
population et sur le fonctionnement
dc nos cercles. Je suggère donc q 1€
nous prenions les mesures voulues
pour nous assurer l'exploitation maxi-
ma de l'influence des congrès. Ma
suggestion comporterait un amende-
ment à la constitution, fixant les élec-
tions des cercles au dimanche suivan*
un congrès général et prolongeant à
deux ans le terme d'office des mem-
bres des comités paroissiaux; À eët
amendement j'en ajouterais un autré
par lequel le secrétaire d'un cercle se-
rait ex-officio délégué au congrès. A
ces deux amendements, j'ajouterais en
plus une forte recommandation aux
membres de l'Association de suivre
l'exemple de l'exécutif et de garder le
méme secrétaire aussi longtemps que
yCssible. Le premier de ces amende-
ments nous assurerait d'abord une
élection en forme au moins tous les
deux anus, le second et la recomman-
dation créeraient probablement une
continuité de relation entre un éertéle
d'un côté et les eongrès et l'exécutir
- quelles |.
Ges subtilités traditionnelles que l'on |
eu pt br à Gaint-Boniface Re
LCA
M. LE MAGISTRAT LACERTE,
qui préside aux délibérations du
Congrès
de l'autre côté. C'est, à tout événe-
ment, un remède que je suggère con-
tre l’anémiie naissante chez nos cer-
c:cs paroissiaux.
Autre suggestion
L'exécutif a inauguré, il y a quel-|,
ques années, une procédure qui devait
stimuler le zèle des cercles. Il a ac-
cuellH l'invitation de la Liberté à
profiter du calendrier que publie cha-
que année nôtre si vaillant et si inté- |
ressant journal pour faire parvenir
les mots d'ordre à nos cercles. lJ'es-
time que vous êtes tous assez éclairés
sur les textes que nous avons publiés
sur chaque page de ce populaire ca-
lendrier pour que je ne précise pas
davantäge. De plus, l'exécutif -a &n-
voyé une circulaire trimesttieile a nos
cercles, résumant les diverses activi-
tés qui leur incombc=t au cours des
trois mois à. venir. Tout cela a dû
aioir d'excellents résultats. Mais
l'expérience a démontré qu'il importe
de faire plus. Je demande aux délé-
gués et spécialement à ceux qui font
partie de leur comité paroissial, s'ils
ne sont pas d'opinion que si l'exécutif
muhissait les cercles d'une formule
.sur laquelle ils devraient faire leurs
divers rapports, les cercles ne seraient
pas plus exacts dans l'exécution de leur
besogne? L'envoi de cette formule
pourrait précéder d'une couple de se-
riaines fa date à laquelle elle serait
supposée être remplie et il me sembie
que cela allégerait : considérablement
le contenu de la circulaire trimestriel-
le et, par conséquent, augmenterait
considérablement les probabilités
qu'elle sera mieux lue que par le pas-
sé. C'est une seconde suggestion.
Compatriotes en péril
Mais que ces remèdes que je vous
propose soient bons ou mauvais, je
vous prie d'écouter ceci et de bien le
retenir. Le R. P. Bourque vous dira
peut-être les lamentables conditions
qui existent quelque part, là-bas au
nord et À l'ouest de notre province.
Dans trois localités, il est environ 300
familles catholiques, dont la grande
majorité sont de race française et
vers qui doivent se porter sans retard
les sécours de notre oeuvre. Sans or-
ganisation paroissiale et n'ayant les
secours du prêtre qu'à peine dix fois
l'an, privées par l'éloignement et les
difficultés de communications de rap-
ports suffisants avec des groupements
français, disséminées sur un vaste
territoire au milieu d’une population
qui leur est étrangère par la foi et
par la langue, et presque sans con-
tact suivi entre elles, ces trois cents
familles se rapprochent chaque jour
par leurs descendants de l'assimila-
tion définitive et peut-être de l'apos-
tasie complète. Je suis sûr qu'immé-
diatement après ce congrès, l'exécutif
voudra mettre une large partie de ses
énergies et de ses ressources à l’amé-
Horation d'un si triste état de choses.
fi me semble qu'il faudra trouver des
moyens de communication suivie avec
ces groupements délsissés. Il faudra
fonder de nouveaux certles. Pour ma
part, il me semble que j'aimerais à
savoir, avant d'aller offrir à ces abar-
donnés l'assistance de nos moÿehs, si
je vais faire naître chez eux un espoir
qui se réalisera ou un leurre qui
désenchantera. I1 s’agit de savoir si
quand nous avons cru mobiliser nos
énergies nationales par les moyens
que nous avons patiemment perfec-
tionnés, nous avons vécu dans le réve
et'riläsiôn Bud si nous vons marché
sur la térre él'däns Te NA “Que pen-
En] cr
ser de l'efficacité
rappelle les
paroissiaux
de notre organisa-
tion, fonctionnant à cinq cents milles
dans un pays de colonisation, si elle
ne peut fonctionner à sa porte et dans
des parnisses fondées depuis cinquan-
te ans? Et. puis, si tout est à refaire
ici, où trouverons-nous le temps et
l'argent pour faire pénétrer notre ac-
tion jusque là-bas? Au nom donc de
ces 300 familles du nord et de l’ouest,
je vous demande de bien étudier le
problème de nos cercles paroissiaux,
de bien peser les suggestions tendant
à perfectionner leur fohetionnement
et je vous invite à faire vos (propres
suggestions et à nous apporter bien
franchement vos observations et vos
renseignements.
Vous savez, pour l'avoir entendu ex-
poser à plusieurs reprises, ce qu'est
le système d'enseignement inauguré
par l'Association en 1922: programme
français d'études dont l'application
est stimulée à la fois par un examen
annuel aussi sérieux que les circons-
tances le permettent et par l'inspec-
tion de nos écoles que font-avec-beau-
coup de compétence le R. P. Bourque
M. l'abbé d’Eschambault, et rours
d "pédagogie que le R. P. Bounrque
donne à Winnipeg, aux élèves de l'éco-
le normale, et dans diverses régions
à nos instituteurs.
Le concours de français
11 est agréable de parler de notre
examen annuel de français, que nous
appelons concours. Si, m'abandon-
ant à mon enthousiasme juvénile et
à,ses exigences, je me plains parfois
que le nombre dé: concurrents que
le nombre d'écoles ét: de parotssés ré:
présentées au concours ne sojent fias
anssi élevés alors que-l'inistitution n'a
que huit années d'existénce qu'ils: te
seront lorsqu'elle sera vietfle de vingt
ans. l'expérience de mes années me
permet. de constater avec grande $a-
tisfaction les progrès graduels et
constants que furent toujours ceux
du concours. Nous avons vu, il y a
deux ans, comment ces progrès se
sont manifestés de 1923 à 1928. Du
point de vue du nombre des concur-
rents et du nombre des paroisses re-
présentées au concours, 1828 était
l'année la meilleure, tandis que c'est
ien 1925 que nous avions vu le plus
grand nombre d'écoles inscrites. La
marche progressive ne s'est pas ralen-
tie depuis. En 1929, 43 paroisses, soit
trois de ‘plus qu'en 1928, et 91 écoles,
c'est-à-dire hussi trois de plus qu'en
1925, figuraient à notre tableau d'hon-
ueur, tandis que le nombre des con-
curretits avait augmenté de 1,722 à
seulement 1,765. L'année 1930 .ce-
pendant nous. a présenté un concours
encore plus satisfaisant, avec 43 pa-
roisses et 98 écoles inscrites. et 1 981
concurrents, une augmentation de
plus de 200. Ce sont là, je crois, des
résultats encourageants, mais ce sont
aussi des résultats flatteurs. La vigi-
lance ae nos cercies peut fléchir, le
total de nos perceptions peut dimi-
nuer, notre population peut éprouver
de la lassitude et s’hbandonner à
l'inertie; ces accidents, en somme,
affecteront un rouage de l'Associa-
tion, ils rendront plus onéreuse ‘ou
plus lentes ses manoeuvres; mais aus-
si longtemps que le concours s'ache-
minera sur la route du progrès, l'As-
sociation s’acheminera vers son but et
nous caresserons toujours l'espérance
réalisable de sursauts d'énergie chez
notre peuple et de réveils d'énergie
chez nos cercles. Le concours, c'est
à la fois l'aboutissant de l'application
de notre programme et son stimu-
lant. Or le programime, c'est l'outil
essertiel par léquel l'Association ac-
complit sa mission rémédtätrice.
Révision du programme
Le prograrime exige une révision
immédiate, €
cet après-midi. La compétence spé-
ciale de celui qui vous en parlera et
sa réputation d'éloquence me justi-
fient de vous le promettre sans autre
information. Le programme actuel,
ir prtnf depuis au moins quatre aps,
avec ies amendements que nous lui
avons fait subir et ceux qui ont suivi
les changements opérés dans le pro-
gramme de l'Etat, forme un amas às-
sez confus. Or cette confusion est un
obstacle, à son application efficace ot
su progrès, du concours. Il faut done
Rébarrasger nptre .Rrogranme de-cette
confubion et le faire redevenir ce qu’il
» magistrat Lacerte ds nt Dore
On vous .en. convainerà
entiel,
qui ont donné
À l'Association Le el et passe en
revue les activités de l'exécutif —
tions pour augmenter la vie et d'affoct
ny cercles
ja
n'aurait jamais dû cesser d'être, un
programme français, c'est-à-dire :
programme clair, précis et méthodis
que.
L'étude de l'anglais
On vous suggérera aussi de joindre
au programme revisé l'énoncé de quel
ques principes pédagogiques, de quels
ques directives méthodologiques. Je
voudrais ajouter une remardqie aùx
raisons qui vous seront données À
l'appui de sette suggestion. 11 est ad-
mis que l'entraînement pédagogique
que reçoivent au Manitoba nos instis
tuteurs n’est pas une préparation suf-
fisante À enseigmer suivant les don-
nées de notre programme, Ce fut, à
tout événement, l'une des raisons poWir
lesquelles nous avons fondé nos cours
de pédagogie. Or, notre programme
le veut tout autant que le programme
officie, nos enfants doiyent étudier
et apprendre l'anglais. De plus, nous
désirons tous que nos enfants ap-
prennent bien l'anglais afin de bian
le savoir et de bien le parler. 11e
trouvé malheureusement que le pro-
gramme officiel ne peut répondre à Le
désir. Les auteurs de ce programme,
il ne faut pas l'oublier, sont des An-
glo-Saxofis qui ont conçu une série de
leçons destinées à diriger la forma-
tion intellectuelle de petits Anglo-
Saxons. Ne reconnaissant d'autre
langue d'enseignement que l'anglais,
ils ont malheureusement assumé que
l'anglais serait la langue maternelle
de tous les enfants qui recevratent ces
leçons. De là, Îls ont prescrit que
l'étude de la langue anglaise ‘doit se
faire d'äprès les priticipes pédagogt-
ques et.suivant tue série de \eçonk
qui s'appliquent à l'étude de la lutigue
maternelle, mais qui sont absotumerit
irrationnels, anti-pédagogiqués êt
inefficaces pour l'enseignement d'uve
langue seconde. Il ést absurde de
prétendre enseigner l'anglais à un en-
fant qui n'en a jamais entendu un
son suivant lea méthôdes usitées pour
l'enseigner à un enfant qui n'a jamais
entendu et parlé que l'anglais, On
ne fera jamais: que l'anglais soit le
langue maternelle d'un petit Canadien
français, et prétendre le lui enseigner
comme tel, c'est le condamner à l'ap-
prendre mal et à le savoir imparfai-
tement. Je sais qu'à l'aide de notre
programme officiel on à pu obtenir
d'excelléfits résultats du point de vue
de l'enseignement de l'anglais à...des
enfants dont ce n'était pas la langue
maternelle, Mais jusqu'à quel, point
un enfant d’émigré, né au Manitoba,
en contact fournalier avec l'anglais,
déraciné par ses parents du s01 nafäl,
depuis son bas âge, inconsciemment ,
humilié de ses origines, n'est}, pas ,
assimilé ävant qu'il ait atteint, l'âge
séblairé” C'est problème de psÿ-
cbclogie que je laisserai volontiers à
d'autres de résoudre. Mais il est çer-
tain que l'ambiance dans laquelle il
est élevé, si elle lui favorise la prati-
que d'une langue. seconde, permettra
à un enfant d'acquérir de cette lan-
gue une connaissance proportionnée à
celle qu'en ont ceux qu’il entend et
mesurée à son habileté d'appfendre;
l'ambiance exercera aussi sur lui une
influence qui lui donnera une prédis-
position intelectuelle à acquérir la
langue seconde que n'aura pas l'en-
fant qui ne sera jamais sorti de l'at-
mosphère familiale. C'est le cas de
nos enfants de Saint-Baniface et de
Winnipeg et c'est de ceux-là que ;le
principe est vrai; c'est pour eux, pour
leur intelligence, que les directions du
programme ‘officiel pour l'étude, de
l'anglais sont inefficaces et nocives,
11 est donc très important, pour qué
nos eñfants apprennent blen l'anglais .
et que leur développement intelïectual
ne soit pas enrayé par des méthodes
qui, répugnent À leur ‘cerveau frans
çais, que nous apportions sans retard
au programme officiel les correctifs
qui s'imposent.
‘Nous parlerons demain des cours
de pédagogie et des ‘congrès :régio-
‘| DAUX.
L'Association toujours nécessaire
Voiel les remarques et les suggés-
tions, bien humblement présentééé,
que j'ai cru devoir vous faire sir la
aatlos de notre société, Je tiens
à ce que l'Association se dévéloppe
et progresse... Je terois qu'il faut
qu'elle poursuive son ractlor blenfaf-
(A suivre eu deuxième page)
# textes abrogés: 1 re
que ‘histoire du Canada
eigne que ces textes lorsqu'ils ne
dorment pas Gu sommeil des -lettrer
à 4 ‘Mmories, ne sont rien autre chose que
À. OViée à querelles d'Allemastt
ne + pe coptaeh Nos
ère ‘péyé pour éavo!f qu'ânu Cainds
les textes à sauvegarde minoritaire ne
#f'impriment que sur chiffons de pa-
D 4
h Von n'aperebit que linfranrcttissable
. rempart de J'inertie, du parti pris ét
‘W%e Tijnordñcé qui encerclé ln totr
re de l'énseignement d'Etat et
“’ 14 protège des assauts qui pourraient
” #'hdresser à son intangibilité. Ah! je
"suis, je vois que quelque chose change.
!‘’Abrès les intempérances et les grise-
ries de’ domination des années de
T'füerre, quaïi le réveil est venu des
fêves d'empire et de gioire, qu'il a
fallu remettre ordre dans la maison
‘et refaire le patrimoine dissipé, on
*hmous-a vus dans le présent et on nous
a découverts dans le passé. Il est
|” inäintesart permis d'espérer qu'1
bous reconnaitra pour ce que nous
sômmes dans l'avenir. Je ne puis
oublier le téraolgnage que j'entendais
récemmaunt tomber des lèvres d'un
{ bomme putiic anglais dont la sincé-
rité ne peut être mise en doute, té-
i moignage convaincu et sympathique
v à notre race pour les services qu'elie
#H rendus à nntre pays commun aux
heures de crises militaires et consti-
tufionnelle: C'est avec beaucoup de
platsir aussi que nous avons tous lu
cette petite brochure actuellement
distribuée par les soins de notre mi-
histère de l'instruction publique, dans
À
;
4
laquelle un excellent écrivain anglais
rappelle à ses compatriotes que le
Manitoba a été fondé par les deux
races ‘plonnières du pays et que ceux
qui jusqu'ici ont appelé ‘rébellion
les évéreraents de 1869 devront chan-
Eèr leur vocabulaire s'ils veulent pa-
faitre savcir ce dont ils parlent. C’ert
Une preciruse conquête que celle-là
et dont le crédit doit revenir à nos
frères les Métis. Précieuse conquête
À | parce que c'en est une de l'intelligen-
nent; enfermant par. cons ‘
aractére officiel de nôtre latigue dans
%e8-
canadienné, Naguère encore, le même
jours] désotçait comte mandeut-e
de politique qüe de réciäinièr qué l'én-
seignement fût donné dans la langue
maternelle de l'élève, N'est-il pas
évident que si quelque chose est chan-
sé, Ve barrage jété our notre voie est
enodre tafranchissatile ?
Restons sur nos positions!
C'est encore l'heure de jeter le mot
d'ordre que notre areheyfque nous
donnait au mois de juin 1916: ‘“Res-
tons sûr nos positions”. Ces positions
cæ #ort celles queynous nous sommes
faites par nbtre intelligence, notre
constance et notre industrie. Après
tout, 1] vaut mieux nous devoir à
nous-mêmes notre salut que de le de-
voir à des protecteurs qui ne don-
nent leufs faveurs qu'après avoir reçu
et ôtages et rançons.
Dans quelques jours, la population
du Manitoba sera dans l'allégress.
On lui redira ses victoirés sur l'ad-
versité et les conquêtes des:cadets sur
l'esprit de domination des dinés. En-
trons, nous aussi, dans l'esprit du ju-
bilé Oublions lés outrages de l’ad-
versité et les lambeaux de liberté que
la force nous a’ contraints d'abandon-
ner à l'esprit de domination. Rappe-
Jôns-nous seulement les victoires et
les conquêtes que Dieu a permis que
nous remportions contre l’une et can-
tre i’autre, allons sans crainte nous
prosterner dévant ses autels et: enton-
nons, de toute l'ardeur de nos âmes,
le chant de la reconnaissance pour les
bienfaits “ont I1 nous a comblés. Car,
par nous, il a réalisé la sentence du
‘chef des Machabées: ‘La victoire à
la guerre ne dépend pas du nombre
des soldats, mais de la force que don-
ne le ciel"
em
OTTAWA. M. Rodolphe Le-
mieux, sénateur, souffre de pneuro-
nie. Il est sous traitement à l'hôpi-
tal Royal Victoria, mais son état
[Here pas de craintes sérieuses.
que celles établies par la constitution |
; , l'Aspirk
médical, Ar rl pos là, .
ous saxez ce,que.vous e
porte le mot véritable, en rouge.
La production” du pétrole
augmente dans l'Alberta
La production de pétrole dans l'AI-
berta a atteint un nouveau sommet
en mars de cette année, les divers
bassins ayant donné une production
totale de 109,360 barils. La quantité
de pétrole extraite des bassins de la
vallée de Turner, de Red Coulée et
de Wainwright a également été la
plus forte qu'on ait notée jusqu'ici.
— +
NIAGARA FALLS, Ont. George
S'athakis, cuisinier de Buffalo, qui ten-
tait de franchir les rapidès de Nia-
gara et de plonger au-dessus de la
cataracte enfermé dans un baril, en
a été retiré mort par suffocation.
une audien
op
| Pre XL Les pays qui
Res s'É ben
jésiutes éanadiens.— Le Paie,
piété, a dit au primat de l'Eglise ca.
; TES Rs _—
Pie XI et l'aviation
Cité Vaticène — Le Souverain Pon-
tife, recevant récemment un évêque
chinots, lui exprima le dés?r de le vaif
souvent À Rome. |
Le prélat ohserva que la chose ne
lui était pas facile à cause de la lon-
gueur du voyage.
- Mais non, mais non! répliqua
Ple XI. Vous pourrez, avant long-
temps, faire le voyage en aéroplane
Alors, la distance sera réduite au mi-
nimum, et la durée du déplacement
ne dépasserA pas trois jours. Ainsi,
les évêques de Chine pourront venir
à Rome Nous voir aussi souvent que
Nous le désirons. |
Le Pape, du reste, s’est montré très
grandement satisfait de l'emploi de
l'avion #uquel a recours le primat de
Pologne, Mgr Hiond, comme moyen
de jocomotion pour les grandes dis-
tances. Il est également persuadé
que l'aviation est appelée à jouer un
grand rôle dans le développement des
missions
in
M. Poincaré attaque les
Etats-Unis
Paris. — M. Philippe Roy, ministre
du Canada en France, a parlé au di-
ner des ‘‘nations américaines”, où M.
Raymond Poincaré a attaqué le nou-
veau tarif américain. Il a déclaré
que les Etats-Unis avaient tâché de
séduire le Canada au moins à trois
reprises, mais qu'ils avaient échoué
parce que le Canada voulait rester à
Ja Grande-Bretagne.
L'attaque de l'ancien président de
la république a pris les délégués amé-
L'Homme
Malade ...
celui qui souffre
de rhauvaise digestion, de
‘ qui s'inquiète de ce qu'i
° drais de sxfamille «'
dot prendre les
: Pilules Moro
rèparées spécialement
continuellement
maux
de reius, de douleurs internes qui
se sent vieux, usé avant le temps.
advien-
partait,
Ê nie
lonunes la Cie
Moro, 15V0,
Muontréal, elles lui donneront
ront sa digestion,
ses maux e fins en
tout sou système affaibli.
fait usage de beaucoup de
mis aucun des remèles, n'avait ju |
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tasuiller. Je
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fomille depuis vingt-cing ans. Comme moi, mes
{iles les ont employées et toutes, avons trouvé
1 ' Rouges un ausdiaire procieux.
Je les emploie encore lorsque je me sens fati-
cas les Pilulbt
guée; c'est um remède qui ne
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Fortin, 1571 ave de l'Hôtel de Ville, Montreal. St,
temps que
suggéra l'emploi des
Pilules Rouges auzquelkes 1 avait une grande
J'en pris d'abord deux ou truis boites
Cumane essai ut lewrs bons effets in'encouragèrent
à continuer Le traitement. À l'aide de ce précieux
remède je me suis luien rétablie.
: m'aida à passer
laises inhérents à ce changement et qui sont: __ un certain manque de balance
dans leur santé, dans leurs émotions, dans leur somineil, des poussées. sanguines
au cerveau souvent suivies de frissons, une ner vosité extrême, une forte tendan:
ce aux congestions, des palpitations, des étourdissements, des périodes de décou-
ragement, d’appréhensions, de craintes réelles ou imaginaires et dans les cas
plus graves: l’hydropisie, la paralysie et le rhumatisme.
. Naus recevons tous les jours quantités de lettres de femmes reconnais-
santes, nous relatant tout le bien qu’elles ont éprouvé à cette periode
ar l'emploi des Pilules ROUGES, préparées spécialement pour les
élevé
j'ai
famille (et j'ai eu oùce enfants j'ai beaucoup
souffert de fuiblesse, de maux d’éstomac, de pal-
pilations de cœur, de frèquents maux de tite
ét de düuleurs dons tous les membres
Pur améliorer mon état de soute qui tendait
Li]
cassonnes par Le
bien fuible, j'avais
Un w plus
dé nains. Les Pilules
u faite santé et je
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Je considère comme un devoir de vqus dire
quel merveilleux remède sont les Pilules Rouges.
Depuis deux ans je souffrais de maloises CR
retour d'âge.
J'étais faible,
des maux de tête, des Üduf-
fées de chaleur, des palpitations, des douleurs
dqns le dos, les reins èt des douleurs de rhuma-
lines qui me causaient de l'enflure surtout aux
Rouges firent digparaitre ces
A la quatrième boîte je me sentais
J'ai continué d'en faire usage pendant
quelque} tempy encore, et me suis parfaitement
retablie. Depuis ‘sept ans, je jouis d'une per-
travaille autant que quand
J'étais jeune femme.” Mine I. Durant, 18 Battery
évoquant le nombre des pélerins, leur
ricains par surprise. Il a parlé des
“inc'dents malheureux des vè:
out de ceux des
t l'aboutissant
ah Mg d'un
Myla une crise, dit-il,
entre les n ons$ |
r
#.
tarif Hawley-Smoot a laissé les délé-
Œués uméricains un peu, abasourdis.
[semblé s'amliser de voit lefs vo
du nord retournés sur le gril. L'am-:
bassade américaine n'était pas repré.
sentée. Quelques délégués ont m
festé leur mééontentement de_ ÿoir
l'aneien président de ‘France choisir
cette occasion pour servir une semon-
ce aux Etais-Unis. .
rrtir n1 :
Du Portugalë-Rome à pied
b\. “pommyoir le Pape
Cité Väticant. :! L'autré iiètin, ar-
rivait à Saint-Pièrre de R une
feinnie du peuple, dont les VEt ts
nt l'origine étrangère.” Ele
longtemps dans la bééllique
RE‘ y édmmunià, A peiné sortie, lee
ke init à la recherche de’ quelqu'un
Qui pôt lui vbtenfr de’ voir le pape
êt &è recevoir sà bédédiètiot. * C'ebt
däns ce but qu'elle était venué du
Portugat. 5
‘’ Marie-Marcéligé de Matos, Âgée de
av
43 ans, était partie trois mois aupa- |
ravaht' de soh harieau et elle avait
franchi à petites étapes l'Espagne, la
France ‘et l'Itallé. Elle avait Vécu
#âaumônes L'espoir intense d'attéin:
dre äu but de son voyage soulagéait
seul ses difficultés, augmentées du
fait qu'elle ne parlait que lé portu-
Le ministre éü Portugal près le
Saiht-Siège, informé de l'arrivée de
ce pèlerin exceptionnel, a pourvu im-
médiatement à son logement et'à son
assistance. Il pourvoira en temps ap- ;
portun à son retour dans sa patrie
une manière moins fatigante et plus
rapide que le voyage d'äler À Rome.
La pieuse femme tient à retourner
en Portugal à pied.
dl ie —————
L'évacuation de la Rhénanie
Mayence, Allemagne. L'armée
française, en évacuant, le 30 juin, la
région du Rhin, a rendu à ] Allema-
gne l'administration entière du terri-
toire occupé.
I1 y avait 500,000 soldats le long
du Rhin après l'armistice; on y ren-
contrait des Français, des Anglais,
des Belges et des. l'aliens. Les trou-
pes d'occupation, réduites par la suite
à 25,000 hommes, des Français seu-
lement, ont complètement évacué le
Rhin.
Seul, un engagement d'honneur
remplacera les troupes comme
rantie du paiement des réparations
L'occupation de la Ruhr par les trou-
pes françaises en 1923, ncte ue les
Allemands avaient qualifié d'invasion,
L'attaque de M. Poincaré contre le
Les gens dé l'Amérique du Sud ofit
ga-|
“Hotte: di à oué
” 1.10 Ft
ment den | Ve
ment prospères.
(atout
È pat
de dix-huit mdis. Mais
Ainsi “le plus petit
U'aimait à s'appelér modeg-
l'épiscopat, devient un prince de la
sainte Eglise.
D de D — — —
Conan Doyle est mort
Londres.
Sir Conan
Arthur
Doyle, le célèbre romancier créateur
de “Sherlock Holmes”, eat mort lundi |
d'une maladie de coeur.
Il était âgé
de 71 ans et malade depuis deux mois.
Depuis une dizaine d'années, il s'oc-
La
upait de spiritisme et avhit- publié
plusieurs ouvrages sur cette question.
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Joseph Bernier, M.L.A.
AVOCAT ET NOTAIRE
—
=
l
Der tro
Le 45 juillet, le Manitoba va fêter le soixantième janniver!
“saire de soù entrée dans la Confédération canadienne. C'est
en effet le 15 juillet 1870 que la Terre de Rupert devint officielle.
. ment la province canadienne du Manitoba. Les Territoires du
Nord-Ouest, qui comprenaient la Saskatchewan et l'Alberta
d'aujourd'tui, furent reconnus à la même date comme partie
intégrante du Dominion. L
Soixante ans, c'est peu de chose, .en général, dans la vie
d'une province ou d'un pays à ses débuts. Dans le cas particn-
ler du Manitoba, cependant, cette brève période a vu des
progrès considérables sous le rapport du développement agri-
cole, économique et social. Notre population, qui était de 12,000
en 1870;,se chiffre maintenant à tout près de 796,000, Winnipeg,
Qui comptait alors 215 habitants, en possède aujourd'hui, avec
la banlieue, 336,000. La superficie originale du Manitoba s'est
aussi accrue d'une façon extraordinaire, Ce n'est plus la “pro-
vince timbre-poste”, comme on l'appclait plaisamment autre-
fois. De 13,0 milles carrés, elle s'est élevée d'abord à 74,06},
puis à 251,432 milles carrés, ce qui représente te double de la
superficie des Îles Britanniques. L'ouverture prochaine du
chemin de fer la Baie d'Hudson et dù port de Churchill vont
en faire une province maritime avec 500 milles de côle, ce qui
va encore füvoriser grandement son extension économique.
‘Poûz nous en tenir à la plus importante de toutes nos indus-
tries, depuis soixante uns l'agriculture a fait d'immehses progres
au Manitoba. C'est sous le nom de “Mamitoba” qu'est connu
dans le monde entier le blé fameux de l'Ouest canadien. A
lheûre aciuelle, un dixiéme seu'ement de ce blé se récolle dans
la province. Cependant, en 1929, les cultivateurs manitobains
en ont ensemencé plus de six millions d'acres. 11 va sans dire
que les-procédés de culture, fort primitifs au début, se sont
constamment améliorés. L'agriculteur de l'Ouest a aujourd'hui
à sa disposition les machines les plus modernes et les plus
avantageuses.
La remise des ressources naturelles à la province, qui s'ac-
complit officiellement le 15 juillet, va donner un magnifique
essor à l'exploitation de nos richesses en mines, forêts, chutes
d'eaux, dont l'étendue n'a pu encore étre évaluée.
+. »
Tous ces progrès matériels sont, à coup sûr, très aprécia-
bles et il est juste de s'en réjouir à l'occasion des fêtes du jubilé.
Mais gardons-nous d'oublier le bilan moral. Coinment la
province a-t-elle respecté le pacte signé en 18707 N'a-t-elle pas
sur un point essentiel, violé la constitution de 1867, frappant
dans ses droits sacrés une partie de la population ?
: La Confédération a pour base la protection des minorités.
Elle garantit les droits des deux groupes de la population, princi-
palement en matière scolaire, et le caractère officiel de la langue
française. En 1869, Mgr Taché et une notable partie des habi-
tants de la Rivière-Rouge appréhendaient l'entrée de la colonie
dans la Confédération. Ils pressentaicnt que la population
catholique et française y serait sacrifice. Les événements eurent
tôt fait de justifier leurs craintes. Ce fut d'abord le traitement
injuste infligé à Riel et à ses lieutenants, auxquels le pays était
cependant redevable conditions satisfaisantes obtenues
d'Ottawa sans parler de l'échec de l'invasion fénienne, Mais
c'est en 1890 que la grande iniquité était consommée par Ja
suppression des écoles confessionnelles et le bannissement du
français. Les quelques bribes de liberté que nous laissait le
réglement Laurier-Greenway (1896) ont elles-mêmes été crapor-
tées par la loi Thornton (1916).
Tel est le bilan de ja province du Manitoba au chapitre
des écoles et du respect dû aux minorités, formellement garanti
par la.constitution. Les catholiques ne se sentent guere le
coeur à S'en réjouir; mais la majorité protestante n'a pas lien,
non plus, d'en ét fiére.
des
* * + .
TS di soixanticme anniversaire de la Confédération, il v
is ans, S. Gi. Mgr Béliveau écrivait ces mots, qui résument
clairement la situation et tracent en même temps notre ligne
de conduite:
L'Acte de 1867 a donné aux Canadiens uné\patrie où deux
races ont consenti d'habiter dans l'égalité des droits religieux
ct civils. Ceux de la majorité actuelle peuvent regrelter qu'il
eu soil ainsi, comme, à la lumière des faits, nous pouvons
regretter d'ètre entrés dans ce qui parait avoir été un marché
dé dapes: cela ne détruit pas la nature du pacte fédéral et si
nous Qvons uivipeu de fierté, la premiere de nos préoccupations
sera de ramener notre patrie à l'esprit da pacte qui lui a donne
naissance.
L'anglais et le français ont des droits égaux au Canada
aussi longtemps que durera le pacte fédéral. Si la Confédé-
ralion canadienne, sous sa forme actuelle, doit un jour voler
en éclats, ce ne séra pas notre faute: nous verrons alors à nous
entrer le misur possible, avec la grâce de Dieu. Mais si la
Confédération canadienne doit durer telle qu'elle est, da plus
clémentaire fierté demande de nous, Canadiens francais, que
nous exigions l'égalité dis droits religieux et civils qui nous ont
té garantis par l'Acte de 1867 qui porté la signature de nos
cieux. Si nous avons Wn peu de fierté, nous noûs efforcerons,
en posant des actes, de combler l'abime qui sépare Le terte
féderal de son intervrétation pratique dans toutes les provinces
du Canada, celle de Québec errcptée. :
Combler Pabime entre l'esprit du pacte fédéral et une légis-
lation qui le méconnait totalement, tel est le but auquel tendent
Les excürsionnistes de 1
re np en an 2 ee M 7
CHEN tre
t
LS
ve. bo
parue
toridi
passent la jôtirnée æ
dans les deux villes et sont reçus par la Société Saint-
Jean-Baptiste de Saint.
Les excursionnistes de l'Université Québec: M. Conrad Drouin, Ames. |...
Qué; M. Jean-Paul Dubuc, Québéc:{
de. Montréal, au nombre de 75, sont
urrivés à Winnipeg lundi matin. Un
groupe de nos compatriotes les atten-
dait À la gare du Pacifique Canadien.
Les visiteurs ont été les hôtes du Pa-
cifique le midi et le soir, mais jls
étaient libres pour le reste defta jour-
née. Un certain nombre ne se sont
pas contentés du tour traditionnel drs
deux villes, mais ont fait une randon-
née a travers nos paroisses francai-
ses “nvironnantes. i
Dans la soirée, la Société Saint
Jean-Baptiste. de Saint-Boniface a
recu les excursionnistes dans la cour
d'honneur de l'archevêché, élégam-
ment pavoisée pour la circonstance.
Le cadre était idéal nour une ren-
contre amicale entre l'Est et l'Ouest
et nul doute que les visiteurs garde-
ront un agréable souvenir de ces
q'lques heures passées À Saint-Bo-
mface. Des rafraichissements ont. été
servis et la Fanfare La Vérendrye,
sous la direction de M. Vermander, a
donné un excellent programme mu-
sical.
La soirée s'est terminée par que!-
ques discours. M. J.-H. Daignault,
président ce la Société Saint-Jean-
Baptiste, a souhaité ja bienvenue aux
visiteurs, au nom de la population de
Saint-Boniface et du Manitoba S
G. Mgr Béliveau a dit aussi tout le
plaisir que nous causent ces voyages
d'étude entrepris par l'élite de nos
compatriotes de l'Est.
M. Victor Doré, qui fait son troi-
sième voyage dans l'Ouest, nous ap-
porte le salut de Mgr Piette, recteur
le l'Université de Montréal, du cha-
noine Chartier, vice-recteur, et de M.
Edouard Montpetit, secrétaire. Il ad-
mire notre pays si vaste, si beau, et
se sent ému devant la tâche surhu-
maine de nos devanciers. Venir à
Saint-Boniface, dit-il, c'est se plon-
ger dans un bain de patriotisme, c'est
aller vers une armée militante qui
lutte courageusement pour ses droits.
En terminant, le distingué président
de la Commission des écoles catholi-
ques de Montréal dépose devant l'ar-
chevêque et la population de Saint-
Boniface l'hommage des 105,000 étè-
ves catholiques de La métropole.
M. le magistrat Lacerte remercie
l'Université de Montréal de l'oeuvre
d'éducation qu'elle accomplit, par ces
voyages, auprès de l'élément anglo:
saxon de l'Ouest, qui connaît si peu
les Canadiens français. ‘
Peu avant minuit, les voyageurs
prenaient la route de l'Ouest.
De Winnipeg le train file sur Régi-
na. Calgary et Banff. Ici, des auto-
mobiles prendront les excursionnistes
Pour les amener À travers les monta-
gnes jusqu'à Windermere, où leur
train les reprendra -pour les conduire
à Vancouver, en passant par Nelson.
Après une visite à Victoria, on tra-
versera de nouveau les Montagnes
Rocheuses, cette fois par la voie prin-
cipale du Pacifique Canadien, tou-
‘chant Revelstoke, Glacier, Field, Ja
les eflorts et l'organisation de défense scolaire des Franco-:
Manitobains. C'est à cette fin que, pour la huitième fois depuis
1916, ls sont aujourd'hui réunis en congrès.
Aussi longtemps qu: nous maintiendrgns avec fermeté
cette? atitude, tout en tirant le meilleur parti possible lde la
situation, il n'y a pas lieu de désespérer de voir un jour le règle-
ment de la question scolaire manitobaine selon la pleine et
entière justice.
Donatien FREMONT,
vallée Yoho, le lac Louise Puis vien-
dront - Edmonton, Saskatoon, Fort
William, les Grands Lacs, Port Mr-
Nicoll, Toronto et les chutes Niagara
Le 26 juillet: dans la matinée, tout le
monde se retrouvera À Montréal,
après avoir couvert une distance to-
tale de 7,070 milles, dont 5.807 en che-
min de fer, 813 en bateau et 450 en
auto.
Ce voyage de l'Université de Mont-
réal est sous la direction de M. Vic-
tor Doré, président général de la
Commission des Ecoles Catholiques
de Montréal, qui est accompagné de
Mme Doré et de Miles Emilienne et
Annetté Doré
. ‘AU wombre des autres personnes
qui prennent part à l'excursion, men-
Uonnons le R. P. C.-M. Forest, Domi-
nicain, doÿen de ja Faculté de Philo-
sophie à l'Université de Montréal: M
Joseph Dansereau, président généra!
de J'A C. J. C: M. et Mme Henri Le-
tondal, de Montréal; M. Rehé Dorion
“eprésentant du service de la publicité
f'ançaise au Pacifique Canadien
Liste des excursionnistes
M. Gustave Bellefleur, Montréal]:
Mme Louise-B. Bonin, Montréal: Dr
J.-C. Bourgouin, Montréal)
Mme François Cantin, Saint-David,
Qué. M. et Mme Côme Cartier, L'An-
nonciation, Qué. M. Evariste Cham-
pagne, ‘Saint-Eustache, Qué; Mile
Rose-Marie, -Coderre, Sherbrooke,
Qué. Mille Juliette Corbeil et M. Jean
Corbeil, Quiremont, Qué.; M. Alphon-
se Coulombe, Montréal.
41 Jj;-B. Décarie, Québec: M. l'abhé
Paul-S. de Carufel, Batiscan, Qué,;
Mlle Berthe Deslongchamps, Iberville,
Qué : Mme docteur J4R. Dianne, Wul-
leyfeld, Qué Mile‘ Anne‘Mfatie Déblet,
—_——__—_—_—_—_— nee
A —————————————— — ————— —————.—_—_———————
oo
Boniface
Mlle Germaine Dufresne et M. Paul
Dufresne, Montréal: Mile Céline Du-
puis, Montréal ; Miles Jeanne-et-Mar-
celle Dussauit et M Jacques Dus-
sauit, Outremont, Qué.
M, Jules Gagnon, Verdun, Qué.: M.
l'abbé Roméo Gascon, Chapleau, Ont;
Dr et Mme J.-T.-A. Gauthier et Mile
Jeanne Gauthier, Valleyfeld, Qué.:
M. Armand Graton, Montréal; Me
Gabrielle Gravel, Westmount, Qué.;
M. René Guénette, Montréal: Mie
Maria Guérin, Montréal.
M. et Mme Napoléon Jacques, Qué-
bec; M. René Lafrance, Outremont,
Qué.: Dr et Mme A.-J. Lalonde, Paw-
tucket, R.l: Milles Florette et Lau-
rette Laperrière, Pierreville, Qué.: M.
l'abhé Paul Lapointe, Saint-Jean,
Qué.; M. et Mme Lionel-A. Lapointe,
Montréal; M. Jacques Laval, Sainht-
Jean, Qué: Me Lucienne Ledoux,
Sherbrooke, Qué.; Milles Gabrielle et
Jeanne-Aimée Leduc, Montréal; M.
l'abbé R. Lefebvre, Séminaire de Qué-
bec; M. l'abbé B. Leffls, Collège de
Sainte-Thérèse, Sainte-Thérèse, Qué.:
Mme Henri Lesage, Longueuil, Qué.:
M. et Mme Henri Letondal, Montréal;
M. Victor Livernois, Québec.
Mme A.-J. Major, MM. Paul, Wil-
frid et Robert Major, Ottawa, Ont;
Dr J.-B. Martin, Pointe Ülaire, Qué.:
M. Joseph Martin, Pointe Claire, Qué.
M... Samuel Ouellette, Mont-Laurter,
Qué.
. Mlle Odile Perrault et M. Jacques
Perrault, Outremont, Qué.
Mme Maxime Raymond, Montréa):
M. F.-E, Rochon, Saint-Jérôme, Qué.
Mme Dr Adrien Thibaudeau, Saint-
Eustache, Qué: Mme I. Tremblay,
Manchester, N.-H.; M. Jean-Paul Tur-
geon, Québec.
UN MESSAGE-DE
: KING A L'OUEST
Avec la remise des ressour-
ces naturelles, les provin-
ces de l'Ouest ont leur
complète autonomie
Le ler juillet, le premier ministre
Mackenzie King, dans le bref moment
qu'il a passé à Winnipeg avant son
départ pour Brandon, où il devait ou-
vrir sa campagne dans l'Ouest, a
adressé un message À la population.
Texte du message
“IH est particulièrement à propos
que ce soit de Winnipeg même que
parte le message du Jour de la Con-
fédération en cette année 1930. Il y
a soixante-troïs ans, le Dominion du
Canada s'arrétait À la frontière ouest
de l'Ontario. ‘En englobant le Mani-
toba en 1870 et la Colombie-Britan-
uique cn-1871, il y eut une étendue
ininterrompue -de territoire. canadien
de l'Atlantique au Pacifique, mais
plus de trente ans s'écoulèrent avant
que la création de l'Alberta et de la
Saskatchewan en 1905 complétAt la
chaîne des provinces organisées en-
tre les deux océans. Même alors la
tâche d'édifier la nation restait ina-
“hevée, car les provinces de l'Ouest
demeuraient privées de la possession
de leurs ressources naturelles et la
Colombie-Britannique, suivant un des
termes de l'union avec le Dominion.
avait cédé le territoire -de la zone des
chemins de, fer et du district de .a
Rivière-la-Paix.
“En la présente annfe, les vues des
Fères de la Confédération se réalise-
ront définitivement. Comme résuitat
dc. la législation édictée à la dernière
session du Parlement, le Manitoba,
l'Alberta et la Saskatchewan pren-
dront possession de leurs ‘essources
naturelles et la Colombie-Britanniqu*+
reprendra ses terres cédées à la zone
ferraviafre et au territoire de Rivière-
la-Paix.
“Ainsi, pour la première fois depuis
la création du Dominion, les provin-
ces de l'Ouest vont jouir tout à fait
de leur autgnomie tout attant que les
autres provinces du Canada. La su-
Perstructure de l'édifice conçu à Char-
lottetown et”à Québec est renforcée
Par le retour aux provinces de l'Ouest
de leurs ressources naturelles et par
la disparition des incapacités écano-
miques des provinces maritimes. En
même temps, les fondations de l'unité
nationale ont été renforcées par la
revision des termies Ânanciers.de la
Confédératios, tant pour les provinces
maritimes que pour celles de l'Ouest.
Un jalon historique
“Il n'est pas exagéré de dire que
le Jour du Dominion de l'année 1430
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Dominion et les provinces peuvent
La question du cl ge sus-
cite de sérieuses difficul-
tés au premier ministre
dans une assemblée
PAR RNESS |
Calgary. — M. Mackenzie King a
eu à Calgary une des ptus rudes as-
semblées qu'il ait encore tenués pen-
dant la campagne. Le premier mi-
nistre parlait dans le propre comté
de M. Bennett, Calgary-Ouest. Il a
voulu traiter la question du chômage
et il a dû faire face à un véritable
feu de bärrage de questions, d'inter-
ruptions, d'interjections. La police a
finalement mis À la porte l'intertup-
teur le plus en vedette et le premier
ministre a pu continuer en paix, mais
il + vait presque terminé son discours.
M. King a déclaré une fois de prus
ge le gouvernement est prêt à venir
au secours de toute province où la
situat.on serait critique. Il a attire
l'attention sur tout ce que le gouver-
rem:nt a distribué à la province d'AI-
berta sous forme d'octrois de toutes
sortes. Il déclara de nouveau que
Il gouvernement n'a reçu de deman-
ce d'assistance officielle d'aucune pro-
vince; aucune province n'a déclaré
qu'élle' était incapable de faire façe à
la situation. S'il avait reçu un appel
de cette nature, le gouvernement fé-
déral aurait coopéré avec le gouver-
nement de la province pour'trouver
une solution Au problème.
Interruptions
Tout près de l'estrade; une voix
cria alors: ‘Pourquoi n'avez-vous pas
entendu l'appel des vétérans sans tra-
vail qui voulaient vous voir avant
l'assemblée ?"
“Je ne me doutais même pas avant
ce moment qu'ils voulaient me par-
er’, réplique le premier ministre.
L'interrupteur demande alors une
explication au président de l'Associa-
tion libérale de Calgary-Ouest qui
vrésidait l'assemblée. Aucune répon-
se ne vint. L'ordre se rétablit ceper-
dant, mais pas pour longtemps.
Le premier ministre n'avait pas rc;
pris son discours depuis longtemp:
lorsque les interruptions se mirent à
arriver de tous côtés, les unes au
point, les autres À côté du sujet.
“Parlez-nous fe la pièce de cinq sous”,
disait l'un. L'autre suggérait au pre-
mier ministre de réduire son salaire
pour améliorer la situation.
“Mesdames et messièurs, dit M.
King, je crois que tout le monde ici a
intérêt à entendre discuter les grands
problèmes. J'espère que vous n'ac-
corderez aucune attention aux inter-
ruptions. N'importe qui peut être
grossier lorsqu'il le désire”. Ces pa-
roles furent vivement applaudies,
mais une voix cria aussitôt: ‘Oui,
qu'est-ce que ça vous fait si les gens
de Calgary meurent de faim?"
Octrols à l'Alberta
M. King se mit alors À énumérer les
octrois que le gouvernement a accor-
dés À la province d'Alberta. ‘C'est
pas vrai!" cria quelqu'un aprës une
des déclarations. Le ‘premier minis-
tre se met alors en devoir de lire une
communiçation qu'il a reçue d'une or-
ganisation de sans-travail. On de-
mande. de l'emploi avec des sälaires
basés sur le eoût de la vie, en d'autres
termes, on veut que les profits de
l'industrie fassent vivre ceux qui les
ont amassés. La lett re déclare que le
gouvernement a pu trouver des mil-
lions pour fin de guerre et conclut
en disant: ‘Nous ne faisons pas ap-
pel à la sympathie ou à la charité,
nous demandons le droit de vivre
maintenant, et non pas après les élec-
tions”. ‘ _
M. King fait alors remarquer à l'as-
semblée que la question du salaire est
du domaine du provincial de même
que le chômage, excepté dans les cas
d'urgence 2s dépenses de guerre
sont du domaine du fédéral et le fédé-
ral y fait face, dans le cas des pen-
sions de guerre par exemple, sans de-
mander de secours aux provinces. Le
premier ministre a déclaré alors, aux
acclamations de la foule, que si le
Canada n'avait pas fait la guerre, il
n'aurait pas à se p.‘occuper du cho-
mage parce qu'il serait réduit en ser-
vitude,
Le police intervient
Mais les interruptions eontinuèrent
quand même. ‘C'est un tour de force
d'élections”, commente une voix. “Je-
tez-le dehors! criérent de nombreu-
ses, voix en visant l'interrupteur qui
{son parapluie; il
revenait le plus souvetit à la charge.
e in coopération cordisle, le {porte de la saïle, Son départ est suivi
de la sortie d'un grand nombre d’au-
tres; le gros de l'auditoire cependant
ne bouge pas. M. King fait alors re-
marquer que puisque ceux que le pro-
bième du chômage intéresse par-des-
sus tout sont partis] on peut bien par-
ler d'autre those. Le premier minis-
tre A discuté alors en paix quelques
autres questions, mais il n'a pas parlé
longtemps.” 5, | .
De-ci de-là |
— Tout s'arrange! prétiame l'opti-
miste. :
L'homme de , mauvaise humeur
hausse les épaules et proteste: |
- Rien ne peut s'arranger!
— Mais si, tout s'arrange, inter-
vient l'homme se eus humeur; tout
s'arrange, À condition qu'on s'en oc-
cupe et qu'on s'y efforce: tout s'arran-
ge, mais ne s'arrange pas tout seul!
Quand les choses vont mal, qui vous
parle de placer la tête sous. l'aile?
Haut la têt2 et ouvrez l'oeil! Mais,
pour dresser la tête et ouvrir l'oeil,
quel:besvin de plisser le front et de
fronter les sourcils. : pre
L'optimiste, quand, il va À la pro-
menade, part de ce principe qu'il ne
pleut jamais; l'homme de mauvaise
humeur est persuadé que la pluie est
I: lot ordinaire des promeneurs, et!
Guand il pleut en effet, il constate d'un
air de triomphe et de défi: ‘Vous
voyez bien qu'il pléut tout le temps
dans ce sale pays!" .-
L'homme de bonne humeur ne croi
ni qu'il pleut toujours, ni qu'il nœ
pleut famais: simplement; il emporte
l'ouvre quand la
pluie tombe et ie fâct sous son bras
quand la pluie a cessé; et même s'il
n'est pas tombé une goutte d'eau, sa
tonne bumeur ne se transforme pas
en mauvaise humeur, parce qu'il s'é-
tait ainsi chargé d'un ustensile inu-
tue. .
Frenez garde sgulement que votre
bonne humeur dpit-être naturelle et
non point une façade ou une attitude:
- Toujours le sourirekaux lèvres,
ot! Mais pas le sottire de la dan-
seuse pendant sa variation, du lutteur
qui a:rache un poids de 100 kilogs,
ou des mariés devant le photographe.
Il n'est pire grimace que la grimace
du sourire, un sourire figé ou forcé.
On ne se for-e pas à Ja bonne hu-
meur, c'est une disposition de l'esprit.
. La bonne humeur n'est peui-être
J'as une forme de gouvernement, mais
elle est certainement une force de ca-
ractère, or |: caractère est la qualité
première de qui prétend gouverner,
ct celui-là seul est apte à gouverner
oui sait gouverner son humeur et soi-
riême.
FRANC-NOHAIN.
Ce
Acceptez par courtoisie
Gordon-Bennett, 1° fondateur-di-
recteur du “New York Herald", voya-
geant, une fois, dans le rapide Paris-
Nice, donna, après avoir copieusement
diné et bu au wazon-restaurant, 10,-
000 francs de pourboire au garçon qui
l'avait servi. M. Louis Marsolleau,
qui raconte cette anecdote, dans
l'‘Oeuvre, ajoute:
“Puis il regagna, sous la conduite
d'un employé, son compartiment et sa
couchette.
“Le garçon, qui s'était fort bien
aperçu de son état, au lieu d'être au
septième ciel de la félicité pour cette
munificence extraordinaire, fut au
contraire précipité dans un abimce de
perplexité.
“C'est pourquoi, le lendemain ma-
tin, l'homme à la veste blanche et a
coeur pur se présenta dans le com-
partiment du nabab, les dix billets en
éventail au bout des doigts.
“Gordon-Bennett, déjà éveillé gt fu-
mant un cigare, lisait un rapport
financier. I] leva la tête.
Monsieur dit l'autre hicr
soir, vous avez diné au wagon-res-
taurant, et vous m'avez donné 10.000
francs de pourboire. Alors, j'ai pen-
sé. .
Vous avez pensé que je ne sa-
vais pas ce que je faisais?
“— Monsieur... . ne
: C'est bon! Donnez! Me él
“Good bye”, mon garçon! L 4
"Et Gordon-Bennett, raflant les bil-
lets, les mit dans #a poche, puis ge
replorgea dans son rapport."
Moralité: lorsqu'un donateur géné-
reux vous donne plus que vous n'at-
tendiez de lui, le plus simple est d'ac-
cepter sans objection,
que par courtoisie! '
——— 0 4 D 0—— -
MONTREAL. Mlle Jdola Saijnt-
Jean, candidate indépegdante dans La
division Saint-Denis, a ténu uné Dre-
mière assemblée fort tumultueuse:
De serait-ce
PIE XI NOMME
CINQ CARDINAUX.
Parmi ces derniers se trouve
* Liénart, évêque de
lle, le plus jeune des
évêques de France
Cité Vaticane. Au consistoire
tenu le 80 juin au Vatican, S. S_ Pile
XI a nommé cinq cardinaux: S. G.
Mpr Leme da Silveira Cintra, coad-
juteur de Rio-de-Janeiro; S. G. Mgr
Liénart, évêque de Lille; Mgr Mar-
chetti-Selvaggiani, secrétaire de la
Congrégation de la Propagation de la
Foi, Mgr Rossi, assesseur de la Con-
sistoriale et Mgr Serañni, secrétaire
de la Congrégation du Concile.
Le Sacré-Collège se compose in-
tenant de 31 cardinaux italiens et de
32 d'autre origine.
Les trois nouveaux cardinaux jta-
liens appartiendront à la Curie. Le
cardinal Liénart est un des plus jeu-
nes évêques de France. Il est fort
connu comme sociologue. Le cardi-
nal Leme da Silveira Cintra, Agé de
48 ans, sb trouve le plus ffune cardi-
nal du Sacré-Collège. :
Le consistoire public pour la remise
du chapeau aux nouveaux cardinaux
a eu lieu jeudi. \
A) .
Au consistoire de Jundi
œatin, Sa
Sainteté a prononcé une Roéution
dont. voici un résumé.
Allocution de $. 8. Ple XI
Le Souverain Pontife a parlé di
prosélytisme protestant à Rome et
signalé, à ce propos, l'oeuvre de l'Ins-
titut pour la préservation de la Foi.
Il a aussi parlé de la persécution reli-
gieuse en Russie et de la question
de Malte.
711 faut combattre le prasélytisme
croissant du protestantisme à Rome
par l'augmentation du nombre des
cures dans la banlieue, a dit %e Sou-
verain Pontife. Les sectes protes-
tantes n'ont pas cessé, depuis 1880, de
faire une oeuvre de corrosion et le
conquête, avec une persistance crois-
sante.
Si nous allions, a-t-1] continué, tolé-
rer que dans la pratique ces sectes
soieht appelées cultes admis, alors que
les lois d'Italie les dénomment fort
justement cultes tolérés, nous pour-
rions nous attendre à ce que ces out-
tes soient non skulement tolérés tout
à fait en pratique mais favorisés —
et cela ne peut qu'aider au prosély-
tisme. |
Le Souverain Pontife a ensuite
parlé avec gratitude de l'oeuvre ‘‘pro-
videntielle"" que poursuit À Rome
l'Institut pour’ la préservation de la
Foi. Ù |
Au sujet de la persécution religieu-
se en Russie, le Souverain Pontife a
demandé aux cardinaux de eontinuer
la croisade de prière pour sa cessa-
tion et il*@’ prescrit la récitation de
prières spéciales à cette fin après
chaque messe.
Le Souverain Pontife a qualifié de
très sérieuse la question de Malte. 11
a souligné trqis points de la ques-
tion. 11 a dit d'abord que la tempête
n'a pas été provoquée par le Baint-
Siège ou par des autorités maltaises.
Puis il a continué: Malgré notre sin-
cère désir et celui de l'épiscopat mé-
me, les actions de certaines person-
nes et des faits indépendants de notre
volonté, ou mieux encore contraires
à notré volonté, parce que contraires
aux intérêts de la religion catholi-
que, ont rendu impossible le retour
de la paix et de la trauquillité.
Jamais, a-t-i]l ajouté, notre inter-
vention et celle de l'épiscopat maltais
n'ont voulu pénétrer dans le domaine
politique. Elles se,sont toujours limi-
tées, comme le veut le devoir pasto-
ral, à rappeler, à proclamer et à in-
culquer ces principes de loi morale
dont les catholiques ne doivent pas
s'écarter, dans leurs actions et dans
leur conduite. Nous ne voulons pas
limiter la liberté, muis seulement em-
pêcher de ‘dégénérer en licence les
lois morales qui règlent l'usage de la
liberté ct ind'quent les limites entre
ce qui est permis, ce qui est défendu
ct un profond respect de la liberté.
Pour terminer, le Pape a exprimé
Sa gratitude pour les nombreux pêle-
rinages qui ont marqui #on année ju-
biluire et a dit qu'il espère que le con-
grès de Carthage aidera l'Eglise
d'Afrique. pi
+. +
Pie-XI ‘confirme la nomina-
tion de Mgr Villeneuve
«KR ;— Au consistoire public qu'il
a tester matin pour donner le
chapeau aux cinq cardinaux qu'il «
nommés récemment, le Souverain
Pontife a confirmé |a nomination du
R. P. Rodrigue Villeneuve, des Oblets
de Marie-Imaçulée, comme évêque de
Gravelbourg Saskatchewan.
7 ÉD 0————
CITE VATICANE Le cardinal
Vapnutelli, doyen du Sacré-Colläge,
eët’gratement malade.
\
DE. ‘uumk
œ
Mi À
FAR
Politiquement parlant, l'amnistie apparait moins possible
en nt à l'estroyer si elle avait
été promise, vont maïn-
C'est alors que l'archevêque de Saint-Boniface, mettant à
» un projet qu'il nourrit depuis quelque temps, publie
fameuse brochure l'Amnistie. 11 y fait l'histoire des difficultés
de la Rivière-Rouge auxquelles il a été si intimement mélé.
prouve de façon péremptoire que l'amnistie ‘h.été promise
les autorités impériales, par les autorités fédérales, par les
âdorités provinciales, et que le gouvernement est tenu en
. fonneur de l'accorder.
La brochure eut un immense retentissement. Les hommes
sérieux et rsisonnables comprirent et conclurent à la nécessité
de l'amnistie. Le gouvernement Mackenzie ne pouvait d'ail-
leurs plus esquiver la question. Un comité parlementaire fut
chargé d'enquéter sur les causes du soulèvement de la Rivière-
Houge et tout ce qui touchait à l'amnistie. Le Comité du Nord-
est commença à siéger le 10 avril 1874. Il tint trente-sept
tances et entendit les dépositions de vingt-et-un témoins.
ælle de Mgr Taché occupa huit séances de trois heures châcune.
plupart des téinoins confirmérent les promesses d'amnistie
ui avaient été faites. Mais l'ancien premier ministre Mac-
dnald osa nier qu'il eût promis personnellement une -amnistie
du que d'autres Feussent promise.
La meute orangiste continuait de crier vengeance et le
gouvernement subissait avec docilité la pression du fanatisme
déchainé. Au moment de reprendre le chemin de Saint-Boni-
face, l'archevèque apprend l'arrestation d'André Nault et
d'Elzéar Lagimodiére. Il écrit aux trois ministres canadiens-
français, auxquels il adresse le cinglant reproche de ne rien
faire pour la défense des Métis, leurs frères par le sang, et
Fexpression non voilée de son écoeurement.
De son côté, la population de la Riviére-Rouge réagit vigou-
reusemiént contre les injustices dont on l'accable. Riel, expulsé
de là Chambre des Communes, est réélu par acclamation. Moins
de deux mois aprés, Lépine est condamné à mort. Le même
jour, Mgr Taché écrit au Gouverneur général, le suppliant non
seulement de commuer la peine, mais d'accorder au malheu-
reux “un pardon complet et immédiat”. Il invoque le grand
argument personnel auquel il revient toujours, parce que c'est
le seul qui compte. Le succés de sa mission auprès des gens d=!
. la Riviére-Rouge a été dû en grande partie à la promesse d’une
amnistie qu'il a cru pouvoir faire en toute bonne foi, au nom
du gouvernement. Et voilà l'un de ceux qui l'ont cru, Ambroise
Lépine, condamné pour avoir ajouté foi à sa parole!
Estimant sans doute avoir donné des satisfactions suffi-
santes aux Ontariens, le premier ministre Mackenzie croit main-
tenant pouvoir liquider l'affaire. Se basant sur le rapport du
Comité du Nord-Ouest, il soumet aux Communes une série de
considérants et de résolutions qui concluent à une amnistie
partielle. Le gouvernement libéral juge prudent de s'appuyer
sur la promesse du gouvernement conservateur qui l'a précédé
pour justifier son octroi de la mesure dé clémence:t mais
Macdonald affirme de nouveau qu'il n'a jamais rien promis.
La proposition du cabinet n'en est pas moins adoptée, Riel et
Phant soutenir avec non moins d'éloquence qu'elle n'a pas été.
à : |
is. Les hommes du pouvoir qui, il y a quelques mois, | ques leçons qu'il suffira de noter brièvement.
i FD
: De ce chapitre inglorieux de notre histoire découlent quel-
Le soulèvement des Métis de la Rivière-Rouge et l'agitation
autour de l’amnistie ne sont qu'une phase de la lutte séculaire
entre-Français et Anglais, entre catholiques et protestants, trans-
portée de Fancien monde dans le nouveau, puis de l'Est du
Canada dans les nouveaux territoires de l'O Etudiés à
plus d'un demi-siècle de distance, en dehors de toute idge
préconçue, les événements reprennènt leurs justes proportions;
mais l'antagonisme de race et de religion explique seul les
erreurs impardonables et les injustices criantes qui furent alors
commises. |
Au fond de la querelle de l'amnistie et des campagnes
haineuses contre les Métis françäis, il y a le prétexte de la mort
de Scott, dont on fit un martyr de la cause orangiste et dont le
cadavre fut sans cesse agité devant 1a masse pour exciter ses
passions. Ce mouvement prit naissance et se développa en
dehors même du théâtre des troubles. A noter que là porula-
tion anglaise de la Rivière-Rouge envisagea l'établissement du
gouvernement provisoire, le rôle de Riel et l'exécution de Scott
de façon entièrement différente de ses concitoyens de l'Ontario.
Aux clameurs des Orangistes dressant une barrière contre
l’amnistie vinrent s'ajouter lés manoeuvres des politiciens qui
firent de la question un tremplin électoral. : Les intérêts des
partis prirent naturellement le pas sur la justice. Conservateurs
C'est la première grande cause
irrémédiablement gâchée dans
derniére.
Le rôle de Mgr Taché dans cette période douloureuse ressort | hauts fonctionnaires du réseau. Il vi-
javec un éclat que le recul des ans ne fait qu'accentuer.
le champion inlassable du droi
cuté.
et libéraux se montrèrent également lâches, injustes et cruels.
que les passions politiques ont
J'Ouest. (Ce ne sera pas la
I fut
tet de la justice, qui tint têle
aux chefs du gouvernement et à l'opinion publique égarée, qui
lutta jusqu'au bout en faveur de son peuple méconnu et persé-|tel Jaspér Park Lodge, dans le parc
Sa bonne foi fut odieusement trompée par des chefs| national Jasper.
politiques sans scrupule, qui exploitèérent son ardent désir d'une
solution pacifique des difficuités.
| Févéque de Saint-Boniface se laissa guider par un noble idéal
de justice et de patriotisme
parler comme il le fit.
Mais l'histoire dira que
qu'il était autorisé à agir et à
Elle réservera son blâme à ceux qui,
. , « a v+ . .
par intérét politique et ‘par crainte des Orangistes, eurent le
triste courage de renier leurs promesses les plus formelles.
Encore l'Amnistie, p. 35
(58) Jbid., p. 4
!
Donatien FREMONT.
NOUVELLES
DE PARTOUT
Une élève d'Ottawa gagne le
prix de la Fédération des
Femmes Can.-Françaises
Ottawa. — Mile Liliane Charlebois,
de l'école Saint-Pierre, de la paroisse
du Sacré-Coeur, a gagné la médaille
Lépine devront subir cinq ans d'exil et O'Donoghue sera exclu |donnée erf-prix annuel par l'exécutif
de l'amnistie.
La restriction qui atteint les deux premiers est souveraine-
ment injuste. Mgr Tache ga bientot le souligner avec une
logique impitoyable. On reconnait que l'amnistie est nécessaire
parce qu'elle a été promise, et l'on en exclut précisément ceux
qui en ont reçu l'assurance d'une manière plus formelle, On
demande une amnistie parce que la conduite loyale de Riel et{couragement du bilinguisme tant pré
le godvernement Mackenzie croit devoir publier deux dépêches,
l'üne de lord Dufferin, Gouverneur général du Canada, l'autre
du comte Carnavon, secrétaire d'Etat du cabinet britannique
pour les colonies, dont la substance se résume à ceci: le gouver-
nèment anglais ne peut accorder une amnistie entière; Mgr
Taché a outrepasseé"ses instructions en Ja promettant sans condi-
tion, il a eu tort de se considérer comme un plénipotentiaire,
alors qu'il metait qu'un simple délégué comme ceux qui l'avaient
prétdc.
Directement mis en cause et profondément blessé de la
manière injuste dont on le traite, l'archevéque riposte immé-
diatement par une nouvelle brochure, Encore l'Amnistie, qui
contredit les dépéches officielles et rétablit les faits. C'est avec
une grande répugnance, il Favoue, que les circonstances l'obli-
gent à se dresser publiquement contre le Gouverneur général,
ais son honneur est en jeu:
J'ai une trop haute idée des sentiments élevés qui
distinguent Son Excellence, pour ne pas croire qu'Elle-
mème trouvera légitime la defense provoquée par l'attaque.
Ces attaques, j'aime à le croire, ne sont pas celles de la
malveillance à mon égard, maïs elles viennent de trop haut
pour que Je puisse permettre que l'histoire les enregistre
sans un effort de ma part pour les repousser (58).
Nous ne suivrons point l'auteur dans son admirable plai-
doyer. Tout s'y tient
et s'’enchaine Les nombreux
extraits des deux brochures sur l'amanistie cités au cours de cette
étude ont permi
et l'argumentation irrésistible.
polémistes de son temps
C'est une piece qui ne se resume pas
avec une solidité inattaquable.
au lecteur d'en:savourer la prose vigoureuse
Mgr lache fut l'un des meilleurs
Au milieu de leffervescence des esprits qui régnait alors,
qu ne saurait s'étonner des soupçons dont il fut l'objet et qui
l'affectèrent si péniblement. La nécessité où il se Vit de défendre
son honneur nous à dü moins valu des pages précieuses qui
resteront une source de
graves évenements. ;
la politique et de la diplomatie n'hvait été mise à jour avec
ce talent et cette autorité.
documentaire premier ordre sur ces
Ces écrits mériteraicnt d'être mieux
connus pour leur grand interét historique et leurs utiles ensei- | Aiger
gnements. l
Enfin, le 23 avril 1875, l'amnistie était proclamée avec
restrictions approuvées par le parlement
de Lépine l'ont méritée en 1N71, et ce sont précisément ceux-là [ché et si nécessaire au pays
à qui l'on en refusé le bénéfice (57).
D bee À se + +-ræ—, de: :
Pa Maïs “avant la sanction définitive du pardon par la Reine,
Jamais encore la duplieité d'hommes de|glaive est né à Avignon en 1830. I]
les terres que sa famille possède en Afri-
Lépine, qui avait le [que-Nord
de la Fédération des Femmes Cana-
diennes-Françaises, à l'élève qui, dans
les écoles des villes où la Fédération
a une section, a conservé le ,;plus de
points en orthographe française et ar-
glaise. C'est là la part qu'assume la)
Fédération des Femmes Canadiennes-
Françaises au mouvemen? et À l'en-
Si le
sort a favorisé une élève d'Ottawa,
il a eu à se prononcer sur 19 élèves
également méritants, et la décision
finale, en couronnant une des nôtres,
n'a pas découronné de son mérite cha-
cun des 18 autres élèves concurrents
dont les noms suivent: Raymond La-
fortune, école Guigues: Cécile Ché-
nier, école Duhamel; Yvon Baulne,
école Garneau, Albert Rodrigue, école
du Sacré-Coeur: Marrel Thomas, de
l'école Saint-Conrad; Raymond Julien
et Fernande Boucher, d'Eastview:;
Raymond Saint-Pierre et Gérard Le-
brun, Juliette Séguin et Olive Landry,
de Îa Nativité de Cornwall, Berthe
Beaudin, Aimé Grenon, Charles Mo-
rissette, Carmen P2yer de Sudbury.
Lorraine Saint-Godard, école du Sa-
cré-Coeur, Winnipeg, Jeanne Chavan-
ne êt Jean-Baptiste Doutre, de Saint-
Boniface.
= ——— À 202 2 — »
A la Compagnie Générale
Transatlantique
New-York Au cours d'une réu-
nion tenue à Paris, les directeurs de
la Compagnie Générale Transatlanti-
que ont promu M. Pierre de Malglai-
ve au poste de représentant général
de la C. GT. aux Etats-Unis et au
Canada, à celui de directeur-adminis-
trateur adjoint, et ont nommé M
Jean Tillier, qui est l'assistant de M
de Maïlglaive représentant géné-
ral à la place de ce dernier Ces
de‘ix promotions deviendront effecti-
septembre. M. de Maïlglaive
partira alors pour Paris, pour occu-
per £on nouveau poste
A titre de directeur-administra-
teur adjoint, M de Malglaive prendra
place immédiatement après M Mau-
nice Tillier, qui dirige la C. G.T
L'ainé de six garçons, M de Mai-
‘es en
appartient à une vieille famille de
militaires. Ailors qu'il était fort jeune
ses parents étaient allés s'établir à
Après avoir terminé ses étu-
des à l'université d'Alger, M. de Mal-
glaive s'est occupé de la culture des
En 1909, il commençait sa
carrière d'armateur. Réformé à Ja
suite d'un accident d'équitation, M. de
Malglaive s'est engagé comme sim-
ple soldat au début de la grande
guere. Sa conduite sur les champs
de bataille lui a valu la Croix de
guerre, la Légion d'honneur, le grade
ce lieutenant et plusieurs décorations
étrangères. Il est marie et a trois
enfants.
Le successeur de M. de Malglaive
comme représentant général aux
Etats-Unis et au Canada, M. Jean
Tillier, n'est âgé que de 34 ans. ]1l
est Ms d'un officier de marire. Il na
pris part à la guerre et a été blessé
trois fois. Décoré de la Croix de
guerre et de la Légion d'honneur, cité
sept fois, il est sorti de l'armée avec
le grade de lieutenant . Marié, il a
deux enfants.
D D-0——
Le 15 juillet sera jour férié
au Manitoba
Un ordre-en-conseil du gouverne-
ment provincial du Manitoba procla-
mera bientôt le 15 juillet comme un
jour de congé provincial, pour mar-
quer la célébration du 60ème anniver-
ire de l'entrée du Manitoba dans la
Confédération et aussi le retour des
ressources naturelles À la province.
s
————— 0" De S——— ———
Un vieux fermier du Mani-
toba ést-assassiné
Hugh McKay, fermier de 70 ans
du district d'Alonsa, a été tué chez lui
par deux hommes venus lui denrsan-
der du travail. Mortellement atteint
dans l'abdomen par une balle de cara-
bine, il a succombé pendant qu'on le
transportait à l'hôpital. Deux jeunes
gens dont la police n'a pas dévoilé les
noms ont été arrêtés.
— 02" 2-0 ———
Un Oblat canadien-français
administrateur apostoli-
que du Basutoland
Québec - Une communication re-
que de la Cité Vaticane nous apprend
que la Sacrée Congrégation de la Pro
pagande vient d'accepter la démission
de S G. Mgr Jules-Joseph Cénez, O
MI, vicaire apostolique du Basuto-
land, Afrique méridionale. Mgr Cé-
rez, qui avait été nommé pgéfet apos-
tolique du Basutoland en 1895, avait
Les personnes âgées
ont besoin de laxatifs
Avec l'âge, les forces physiques di-
minuent Les personnes âgées ont
besoin du secours des pilules du Dr
Hamilton. Elles nettoient le système,
le gardent exempt de toutes matières
emnpoisonnées, rendent les intestins
actifs et aident l'estomac. A tout
homme ou femme qui passe la cin-
quantaine, les pilules du Dr Hamilton
sont d'un mervei!leux secours. Pour
garder ses intestins réguliers, se sen-
tir plein de vie et de bonfe humeur,
ces pilules végétales sont incompara-
bles. En vente dans toute pharmacie.
des nouveaux navires de la “Canadian
Nationgt-Steamenipe" mis en service
Vancouver, Prince-Rupert et
FAlasha el entre Seattle, Victoria et
Vancouver. Sir
bord du “Prince Hepr:”, une des nou:
lle unités de la flotte de la côte âu
Pacifique, jusqu'à Skagway, Alaska.
A son retour dans l'Est, sir Hznry
visitera Prince-Rupert, Edmonton.
Calgary, Prince-Albert, North-Battle-
ford, Moose Jaw. Regina, Saskatoon.
Winnipeg, Fort William et Port Ar-
thur.
du diocèse de Joliette, vien!
d'être nommé administrateur apos-
tolique du vicariat apnstoliqüe du Ba-
sutoland. Le P. Martin, qui est dans
la huitième année de son sacerdoce,
est en Afrique depuis sept ans.
L
Le Basutoland, confié aux Obilats de eee —
Marie Immaculée, compte environ ti Unis
500,000 habitants dont plus de 50,000 178 die cr Prin Un
catholiques et catéchumènes. Le chef eÆ) sn
de ce vicariat [ Rome. / | 6
° seule jé Chicago. — La célébration du 154e
7 De— anniversaire de l'indépendance des
À PnS : Etats-Unis a valu au pays sa rançon
M. na est parti habituellé en vies humaines. Les
; Ottawa morts ont été au nombre de 178, sans
cbmpter plusieurs centaines de bles-
sés. Il yacu 81 victimes d'accidents
d'automobile, 57 noyés et 12 person-
nes tuées par les pétards. ‘
x Ottawa. :_- M. Jean Knight, minis-
tre de France au Canada depuis deux
ans, est parti d'Ottawa pour New-
York, où il s'est embarqué sur la,
“France” pour se rendre dans son
Pays. Il occupera le poste de chef du
service de la presse, au ministère des
affaires étrangères.
027" D 0—— ———
Va-t-on produire de la gazo-
line dans l'Alberta?
—— ©" CD 0 —— —
x Ottawa. La ‘‘Gazet‘e du Canada”
Sir Henry Thornton dans annonce qu'un permis pour exploiter
unc étendue de 5,120 acres de sable
l'Ouest
———— bitumineux dans la province d'Alberia
Sir Henry Thornton, président dufa été accordé à William-P. Hin‘on,
Canadien National est en tournée|de Toronto.
d'inspection d2s lignes du réseau na- A l'heure actuelle le Canada im-
tional dans l'Ouest. Au cours de son porte quelque chose comme trente
! voyage sir Henry conférera avec les | millions fe barils de gazoline et d'hui-
le crue d'une valeur approxima'ive
de $70,000.000, et si les développe-
ments du sable bitumineux de l'AÏ-
berta réussissent, on pourra réduire
ces importations de $10 000000 au
moins. Les projets de deux compa-
gnies qui se proposent d'exploiter ces
Lors de son passage sur la côte du sables comprennent des dépenses de
Pacifique, sir Henry fera ne our millions de dollars.
sitera Minaki Lodge, l'hôtel d'été du
Canadien National dans la région du
Lac des Bois, Ontario, ainsi que le“
travaux d'agrandiss2ment faits à l'hô-
MACDONALD |
Le meilleur tabac de qualité
pour ceux qui font leurs propres
cigarettes.
Avec chaque paquet de tabac:
ZI1G-ZAG
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UN. ul
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vous employez la gazoline British
Ameriçan.
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où vous voulez aller, à la vitesse
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cable.
Force de démarrage, de prise de
vitesse, force que l’on ne paie pas
par l’excès de carbone, le ronge-
ment de valves... ou tous les ennuis
causés par la gazoline qui n’est pas
de qualité supérieure. et il n’y a,
pas de sanction pour le prix.
UNE QUALITE POUR
CHAQUE AUTO, TRAC.
TEUR ET CAMION
/
s«i
S /C BRITISH AMFRICAN OIL
Henry se rendra à},
j à 4
REA an tit La Css LAS RSA
/ k \
pas Winnipeg, Man. 9 juillet 1990.
La raie dau es cd 6
_ Manitoba
L'hon. R-A Hoey, mifistre de
| vient de faire connaître
fintention de son gouvernement d'uti-
tiser la radiophonie comme unc aide
au travail des écoles rurales dans ?'n
province du Manitoba.
M. Hoey a ajouté: ‘Le rôle que la
radio sera appelée à jouer dans le
travail ces écoles rurales sera plus
vu moits grand, selon les professeurs
eux-mêmes, qui auront à en guide:
l'application. Cet usage de la radio
a été mis à l'étude par le gouverne-
ment durant déjà un certain temps et
une décision finale sera bientôt ren-
due publique."
= —— © 2 De-0——— —
La Tempéran ce
Cette brochure comptera parmi les
[plus utiles qu'a publiées l'Oeüvre des
Tracts.
plus en plus à l'attention publique.
JNégligée depuis les grandes luttes
d'autrefois, la cause de la tempérance
perd du terrain dans notre pays. Il
importait qu'une voix autorisée vint
{nous rappeler les principes qui doi-
vent guider notre conduite dans cette
importante question: ce qu'est la ver-
tu de tempérance; en quoi consiste le
vice de l'intempérance; comment il
faut le combattre: L'éminent évêque
+e Rimouski, S. G. Mgr Courchesne,
\ accepté cette tâche et dans des pa-
ges remarquables d'élévation doctri-
nale et morale, marquées aussi d'un
grand sens pratique, il dit courageu-
-ement à ses diocésains, puis À tous
‘> catholiques de la province, la vé-
rité qui libère. Hommes de toute
classe et de tout Age devraient lire
cette brochure. Elle sera À tous émi-
nemment profitable. Elle se vend 10
sous l'exermplaire. $6.00 le cent, port
en plus, à l'Action Paroissiale, 4260,
ru de Bordeaux, Montréal
ms
CO. LIMITED
Le sujet d'abord s'impose de .
e
L d'inciter. des PReRe es & venir vers nous. En
: La discrétion
| Heux cl dés bavards. Commen
sans acrsupule, du temps. de la fortune, de
le-bienvrillance du prochain?
Comm
mé.
ver, grâce aux autres. Ces ger
toujours pour passer leirs vacanées dans le
jardin d'autrui, occuper lu meilleure place en
boiture, à téble, au théâtre, récolter mille petits
-fadeauxr, Qu'ils sont donc habiles à se [air
comme 1ls disent.
inviter, à se faire
Qui, ils sont quüiés...
‘gater"
jusqu'an
leurs charmants hienfaiteurs dont ils se mo-
quent dfécrèétement en les qu
res”, ils devront renoncer aur
rôle de pique-ässiette. L'indi
viégne d'un cüsieur, d'un
sans-génr,
fuite la véritable amitié. Mais
ve ne risque-t-elle point de la glocer?
renoncé à l'amitié
ton disait: “J'ui
hommes: l'un, parce qu'il ne
Partlé de lui: l'autre,
parlé de moi”
fondre avec l'indifférence. HW
L'INS UCTION |
+ ht mt bou
On craint deux choses dans l'ir
truetion ‘es femmes. On crus:
d'une part, que les hauteurs: de ja
sciénce ne les d'goûtent de lebrs (dle-
voirs domestiques et de l'humble 16!e
de maitresse de maison. N..
Qa., craint aussi,que la sécher:
et ln terie dé ln science ne leu:
tent la gräéo, l'agrément, la délita
terse qui' font le charme de leur sex
J! faut convenir, que ces deux sortes
se
de craintes sont un peu contradi: toi
13. Ce n'est pas précisément à litre
ce
ménagère que Ja isppe déploie ses
ErAce4 cE eu ag HE est à titre
de ferme! bu ét à femme du
monde n'est pa#Æobjours une bonne
ménagère; r'agréent n'est pas loy-
jours uni à l'utilité, ni l'utilite à
l'asrément. Qmyoublie que le ménage
ct 'n-familte ont des ennemis bien
plus dangereux que ia sciènee et l'Im
trucüon: ce sont les sens, l'imagina-
tion, et d'ennui La frivolité suffit
pêur éloigner les femmes du foyer
dom. stiqu? «ol ignorance se concill
iiès bien nvec l'oubli des devoirs sé
eu l bavurduge, a vide, l& médi-
#anee, Va toilette, les Courses et Ta
Promenade ne sont peut être pas toute
Ja deitince des fermes, n1 la meil-
leure préparation à la gestion d'un
ludyret domestique et à l'éducation
‘rs énfants I peut donc y avoit
une ignorghce qui éloisn: du ménage
eu'ant et plus que la sciençe elle
méme
I y a également une ignorance qui
du charme de
Ja
très
élaigne de la grâce et
et
plus
la femine du monde qui réduit
fenaime à son role le humble
récessairerment sans doute Iuu.s qui
n'es: pas non plis toute sa destinée
Combien Ce femires, à force de se
Tout Chez Elle
Respire la Santé
na mai et juin, j'étais très
ée avec évanaouissements,
et je me trainais au travail, En
juillet @t août, pas mieux, alors
je décidai d'essayer le Compe-
sé Végétal de Lydia E. Pink.
ham, V'uyant vu annoncé. J'ai
pris deux bouteilles, et main
tenant, tout chez moi respire la
santé. Je fais tout mon ouvrage
et trais degx vaches, Je répon-
drai à tout fétime qui m'écri-.
ra." — > |
Mme. George R. Gillepsie,
Punnichy, Saskatchewan
| Comntsé: |
ï tir n:
4 F ve
%Nbukavons Bdffé de l'indiscrétion des cn-
ne en ce temps de jouissance et d'égois-
Noûs üvons fous rencontré des profiteurs
qui se jeltent avidement, sur loule occasion de
se reposcr, des ‘amuser, de s'enrichir, de s'éle-
bavard ou d'urr
arrive infailliblement à mettre en.
purce qu'une n'a jamais
Oui, la discrétion peut se con-
FÊMMES
remarquant tet petit incident, «en posant 1
* question intelligente, er approuvant . telle dés,
marche — lenez, rien qu'en louant, à propos,
une jolie robe d'une amie — 0n donne aux.
âmes l'impression qu'elles comptent, que teugs |Fspes
pauvres petiles affaires peuvent. sembler-inté:
A y a un art aussi d'accepter lés
bienfaits et d'en préparer le retour. Sénèqu
assure qu'on, doit “choisir la personne de qui
l'en consent à recevoir et acquitter le bienfait
en le recevant aver joie
Joyeuse mettra,entre le bienfaiteur et l'obtigé.
urie aisance qui ne ressemble en rien à l'indis-
Après lout, si l'indiscrétion rebute et
Llessr, n'est-ce point parce que, engendrée par
l'égoïsme, elle méconnait les droits les plus
sacrés qu'a le coeur à donner, à recevoir libre-
ment, spontanément, les bienfaits et les confi-
denres pour en faire des genres de vie et de
1 juger celle qui
Elle est la plus
ressäntles.
ts-là s'arrangent
crétion.
jour où, lassant
ilifiant da “poi-
commodités du
scrélion, qu'elle
bonheur?
l'extrême réser-
Hamil-
de deu
m'avait jamais
dignité. La
y a tout un art
von
#
| Séout4 #2 M w *satt loss
".. Cette simplicité
Fuyant les curieuses qui veulent tout sa-
voir, les bavardrs'qui racontent tout, les sans-
gêne qui se croient partout 6n pays conquis,
culivons à nouveau, cette charmante vertu si
française, soeur de la politesse, de la bonté, de
discrétion donne aux plus hum-
Li
bles Personnalités un rayonnement de distinc-
tion, d'élégance.
et délicate que vient la vruie distinction des
mots, des gestes, des regards -
Car c'est bien de l'âme fine
- et de la vie.
._MATHILDE.
es. dans la vie domestique et
de ce réuire à n'être que leur propre
“ervante, £e renfent insupportables
à leur mari! Chez elles, ce n'est pas
[ia science et la pédanterie, c'est l'ignn-
lrance qui détruit le charme dé leu
|wxe et qui en fait de vulgaires cen-
drillons
C'est donc une erreur de croire que
Instruction bien en‘endue soit né-
“e:sairement ennemie du rôle utile
ou «u rôle charmant qui revient de
droit à In femme. Nous croyons, au
contraire, que c'est l'instruction qui,
[en Corrigeant la frivolité de la fem-
me du monde, pourra en faire une sé-
une bonne; mère d2
aussi l'instruction
les idées de Ià ména-
en fera une femme digne d'a-
et c'e respect. Fur cela seul
qu'une femme a étudié et pensé, ellé
comprend le des plaisirs mon-
dans; mais elle comprend en même
temps que le ménage n'est pas tout,
paul coit y avoir place pour l'esprit,
Peur ICS arts, pour la lecture, enfin
[rieuse ménagère
fanulle: et c'est
| qui,
Hire,
en clevant
mour
vide
qu'elle ne doit pas être seulement Ja [d'eau
servante de son mari ce!
de
l'un et
la nourrice
ses enfants, mais la compagnie "de
Finstitutrice
D'ou vient
hifes
on se préoccupe
des autres
la crainte que lon ma-
te et.quels sont ces excès dont
C'est que l'on voit,
jdit-on, quelques femimes qui,
qu'elles ont plus appris que les autres,
sen font un rôle, se
Philanuntes, tiennent des bureaux
Dadent philosophie À tort et
\ travers . Il ést permis de dire que
d'esprit,
c'est précisément parce que l'instruc-
‘un est insuffisamment répandue que
In pédunterie et À craindre chez cel-
les qui en savent pus que les autres
Ce qui fait le ridicule de certaines
femmes savantes, c'est qu'elles sont
des exceptions; t'est que, se distin-
suant.par une certaine supériorité qui
les sépare des autres feinmes, elles
ubliènt un peu leur propre sexe pouf
t-faire honneur de ressembler à l'au-
tre., Comme on les tourne en ridi-
.ule £0ug le titre dè bas-bleus, slles
meïtent leur amour-propre À exagé-
er ce qu'on leür “eproche. Elles ren-
tent raiflerie pour raillerie, Imepris
ur mépris, elles font vaste À part
Mais il est permis de pense r que ce
ravers, où disparaltra, ou s'atténue-
a quand l'instruction, plug répardue,
ne sera plus ua privilège où une
ex-
cption Enfin, c'est uñe question de
avoir si lon ne produit pas pré .sé-
nent !
Lin just
ridicule dont où se plaint par
ice dont on frappe celles d'en-
les felun.es qui ont le gout dé
‘étule Si on était plus indulgent, dit
Mgr Dupangoup, si on ne frappait pas
de Ces stupides anatnèmes les femmes
qui éindient, ceiles qui en ent le gont
y livreraient sans pen:er qu'eiles
font une Chose éxXtravurdinairte ‘ et
lors, fussent-eïles même un petit
nubre elies Ccormiauhiqueraient une
ertaine Vie à la sociète l'eui-étre
e Uiveau des conversations et des
ners s'é'overait-il, les choses éleve cé
Bspireruient plus dintéré!t, et \ ai-
it, qua pourrait s'en plaindr
P JANE:
+ 2e 2 — —
L'enfant et le savant
Q
n jeune
enfant priai: un savant!
{de la ville
dit, ere vart l'embat:asser u [eu
le tc Aonr: unes oren7? À tai,
{ (qu'on dit habile,
si tu peux me dire en quel lieu
{est Dieu?‘
L'enfant répond ‘Je vous en donpe
{mil!e
| Si pour me tirer d'embarras,
| Vous me dites où Dieu'n'est pas”
| Lés taches sur
parce( faire disparaitre
tiansforment en frotte læ partie tachée.
| CONSEILS UTILES
Entretien des, RER sn
Les vêtements d'homme, étant, en
gé néral, peu fragiles sont d'un entre-
|’ jen farile. Ce qu'il faut pour éviter
qu'ils ne se détériorent trop vite, c'est
avoir soin de les brosser chaque jour
avec une brocse assez souple en bros-
sant toujoÿrs dans le sens du tissu
Il ne faut jamais brosser une tache
de boué avant qu'elle ne soit bien sè-
cbe._ Quand il s'agit d'un pardessus
ivre col de velours, on prendra une
nosse de chiendent très douce et si
‘e col n besoin d'un nettoyage on le
frôtiera avec une couenne de lard
amincie un peu desséchée. Puis, en-
suite, restera plus qu'à dégrais-
ser aver tre croûte de pain ou de l'al-
cool. Il faudia repasser le col à l'en-
vers, en le passant sur un fer bien
chaud.
7 On poul également, si on le préfère,
nettoyer le velours avee une solution
chaude conténant
[un quart d'ammoniaque
savonneuse
de laine,
du-savon
soit avec
minérale
On peut
| les tissus
|s'enlèvent souvent soit avec
{noir et un rinçage à° l'eau,
de la benzine, de l'ess
ou de l'essence de
ence
pétrole
les taches
d'oseille
d'encre
avec dés feuilles cont
taches
de
on
Les
d'encre d'aniline s'enlèvent
l'esprit-de-vin.
avec
Pour les smokings, on lave le res
vers de soie avec du thé noir employé
froid et dont on imprègne une éponge
fine. Une fois les habits nettoyés, il
faut les suspendre ou si on les enfer-
me dans des placards, les recouvrir
d'une housse de tissu.
I arrive souvent que l'on ait à
plier un habit ou un pardes:us pour
lés mettre dans une malle Voici
comment il faut s'y prendre pour que
ce vêtement ne 5e chiffonne pas trop.
Etalez le vêtement devant vous, l'en-
vers contre une tab, puis pliez le°
Inanches en deux à la jointure du
coade, rabattez les deux devants de
habit sur les manches et doub'ez
‘+ deux parties de façon que la moi-
‘i# du vêtement se trouve placée au
milieu du dos
Pour suspendre les pantalons, il ent
utile se d'un support de
nickel qui les tient suspendus très ré-
gulièrement
de servir
I! faut éga'ement b'czs5er soigneu-
sement les chapeaux chaque jour,
avec une brosse douce et dégraisser
e ruban quand il est sali On lisse
les Chapeaux haut de forme et cha-
peaux de soie, en les frottant douce-
ment
avec un tauipon de velours
ÆEwches de boue sur un vêtement de
caoutchouc
Larsque, après avoir lavé un vé'e-
"ent de caoutchouc il reste des La
cbes blanches, celles-ci peuvent être
£aevées avec du vinaigre. Elles pro-
vennen! de l'ac'ion de l'eau et. «ur-
‘out de la boue, généralement ulca-
ine_ sur les couleurs d'aniline suifo-
‘niuguées qui ont été employées pour
1 teinlure du tissu On
Pourra se
eivir ceite même recette pour
neitcyer les robes de laine, surtout
lans ls villes où la boue est très
uk aline
ER
Son âge
Quel âge avez-vous? demande
l'ié «ame à sol atnic
T'ente-deux ans
Oh! oh! l'an dernier, vous en
aviez trente-trnts
Eh bL‘'en, j'ai maintenant un an
de moins À vivre: je le retranche.
(arbre. Lu, ”
De F'ainfe nous me Grons rien, sisun
qu'eite s'aphelait Jeannette.
être Amitiè et peut-être Cuthérine.
ON n'en davait plus rien. ‘Etc n'était
<onnue que sous Un sûürnom que lui
éonférait_ son, aspect habituel et qui
était Guentllon.
‘+1 Je n'y comprends rien! se 1a-
nientait le père Labrosse, j'achèts à
mes filles des vêtemeñts tout pareils.
Au bout de l'année ceux de Jeannrite
sont encore quasi neufs. Au bou‘ de
trois jours ceux de la cadette ser.-
blent sortir du sac au marchand ai
chiffons!
De la tête aux pieds, Guenillon mé-
ritait son surnom. Le col arraché,
‘es manches percées aux coudes, les
tas crevés aux genoux, l'ourlet de sa
robe sans lacet, l’autre sans tige...
Et tout autour d'elle, des lambeaux
voltigeant.
Si. par hasard, £a tête s'ornait d'un
Chapeau, vous étiez toujours sûr #’a-
Fercevoir au moins un de ses yeux
entre la passe et la calotte.
- Ainsi présentée, il semble superflu
| d'ajoutgr- qu'elle faisait peu d'honneur
À la famille Labrosse et qu'elle désho-
norait tout simplement l'école m aële
qu'était celle de l'estimable Mlle Lc-
sage.
Mile Lesage, chaque fois que cu
haut de sa chaire son regard venait
à se poser sur Guenillon, pensait dé-
faillir.
Elle avait beau y être faite. Avec
Guenillon, c'était tous les jours pis
qu+ la veille: “Aujourd'h"ii -pius
q''hier et bien moins que demain!"
Elle l'allait prendre par la main, |
menait chez elle et la plantait EAN
un miroir pqur qu'elle eût honte.
Gucnillon restait un moment e‘fs-
rée e2 face c'e son image — ji] y avait
de quoi! Et la minute d'après, elle
pensait à autre chôge, riait de tout
son coeur au milieu de la ronde de 8es
cnmpagnes qüi dtournaient
tant:
Saute, Cuc nillette!
Saute, ('ugniljon!
La mère Françoise, sa vieille voi-
sine, essayait en vain de al sermon-
ner. ' : |
- Voyons, mon pauvre Guenillor..
CA ne peut pas durer comme ca. Tu
serais si gentille, ma poulette, si ‘1
avais le museau propre et les chevenx
bien peignés… si tu ne mettais plus
tes vêtements en charpie.. Ca n2 te
fait donc point gros coeur de t'enten-
dre toujours appeler Guenillon ?
- Mais non! répondait ingénument
la petite. Vous aussi, mère Françoi-
se, m'appelez Guenillon, et ça n'em-
péche pas que vous m'aimiez bien!
La mire Françoise choisissait pour
lembruser la place la plus nette,
affirmant qu'elle ne saurait pius ni-
mer désermais qu'uné petite fille pro-
pre et soigneuse.
Tous les moineaux du canton con-
naissaient le cerisier du père La-
brosse.
À l'assaut de ses branches rouges
et fléchissantes, chaque jour arri-
vaient de nouveaux renforts.
Saperlipopette! s'exclamait le
père Labrosse, ces coquins-là ne nous
Jaj:seront que les queues et les
noyaux! ;
Pour parer À un tel désastre, il fa-
briqua un épouvantail à sa façon: une
brassée de loques liées autout d'un
bâton, et l'alla fixer dans les bran-
ches de son cerisier.
Effroi momentané des Pillards per-
Chés à distance sür les rames des ha-
ricots et protestant aveg .un.,te), VA-
carme: "Cuic! Cuic!. Couac!… Piaf!"
qu'on aurait cru entendre cribler Jes
cailloux
Qu'est-ce qu'ils ont,
gés”? s'étonna 1 mère Françoise
quand elle revint de la fontaine. ‘
Elle leva les yeux des yeux de
qua're qui n'étaient plus
aperçut dans le cerisier
ces enra-
vingls ans
‘rop tons
des lambeaux d'étoffes voltigeants.
Maïs, s'indigna-t-elle, c'est Gue-
lun" Je reconnais un morceau de
“os fablier, un des haillons de sr.
robe, l'uurlet arraché de sun jupon.
Hé! Gucnillon. Que fris-tu dans le
elisier «'U lemps que tu devrais être
1 l'écoe ?
natitiellement!
Guenillen, tu fais la sourde oréti-
le, fa je Le vois ben" Hou! que
vst laid ure petite fille qui gobe des
*s comme un loriot au lieu de
irter le D. a, ba!
Le Un silence si
1 é% deviert inqu'étant
Sain'e Vierge! s’exeMime la bon-
d'un:
l'ont de reponse,
silence
obstiné
: f'appée
reur, elle sera restée accrochée dans
l'arbre, et plle a perdu copra;ssance!
Cnapouvail 4out demander À la mé- |
re Flascaiss. sauf de grimper à un
Et y—
Quañt À la cadette, sôn nom pouvait
en Chan,
souCaince lLer-|
| ouffaient,
— Tenez! Avisez-là qui se balance
au. faite du cerisier!
À cet instant accourait, sortant de
l'école, la bande curieuse des mat-
mots. Et la mère Françôise s'étant
retournée resta bouche bée et les
yeux ronds devant Guer;ilon, p'us
Guetifllon que jamais, son “artable
sous le bras, aù milieu de ses conipe-
ges.
— Jésus! bégaya la bonne fenirne,
c'était donc point toi qui étais dans
le cerisier? Ca te ressemblait st
bien! :
Tout le monde là-dessus éclata de
rire et Guenillon, À la pensée qu'elle
a pu être confondue avec un époy-
Vantail À moineaux, enfouit sa honte
dans la meilleure des loques de son
tablier.
Vous me croirez si vous voules,
l'aventure l'a corrigée.
SAVEZ-VOUS?
Qui a inventé * photographie ?
La photographie repose sur deux
faits: la formation de l'image renver-
sée d'un objet dans la chambre noire
et le noircissement du chlorure d'ar-
gent lorsqu'on l'expose À l4 lumière.
Le premier fut découvert en 1520
par Léonard de Vinci, le second, -vcra
1556, par un alchimiste nommé Ka-
-bricius.
Un peu plus tard, l'Italien Porta
imagina de placer, devant la Cchum-
bre noire, une lentille.
Après de nombreux essais de tou:e
sorte, un jeune peintre, Louis Da-
guerre, découvrit que la plaque sen-
shble porte l'image impressionnée, m-
me lorsque cette image n'apparaît
pas,
- L'Angiais Talbot réussit à faire np-
paraître l'image en trempant la pla-
que dans un liquide spécial.
La photographie était découverte.
6-2 2————
Comment fut inventée la
Ù T.S.F.
11 était une fois, en Italie, un jubE
étudiant nommé Guglielmo Marconi.
.Marconi se trouvait un jour à Pon-
taccio, près de Bologne, dans la mai-
son de ses parents et s'y livrait, avec
un maripulateur Morse, à de curieu-
ses expériences.
Enferré dans une pièce du grenier,
‘l essayait de se mettre en communi-
cation rvec un de ses jeunes carmara
des installé à quelques centaines de
mètres de là, sur le flanc d'une coiline.
Son camarade disposait d'un appa-
reil de réception rudimentaire sur /le-
fuel un léger marteau pouvait auto-
inatiquement se relever et s'abaisser
Quand le marteau se soulevait trois
fois, le jeune ami de Marconi devait
rgiter son mouchoir.
Le mouchoir fut agité régulière-
ment chaque fois que Marconi trans-
mettait de son “grenier la lettre S qui
s'exprime, en alpbabet Morse, par
trois points.
Enthousiasmé par les résultats de
cette expérience, Marconi fit alore |
transportèér son camarade de l'autre
cüté de la colline et canvint avec luj
qu'après trois soulèvements du petit,
marteau, il devait tirer un coup dé
fusil.
Marconi revint dans son grenier et,
après quelques essais, transmit la let-
tre S. Peu après, un coup de feu re-
tenitit. La lettre avait été reçue par
ke jeune camarade de Marconi.
La transmission était donc réalisée
À tiavers les obstacles naturels.
La T. S. KF. était inventée
LRO E-———
Pépin et le lion
\
Si Pépif n'avait point eu pour père
Char'es Mar'iel, et pour fi:s (hurle-
nagne, il figurerait parmi les plus
yrands hommes du moyen âge.
Les traditions franques parvenue®
usqu à nous représentent
ia bomme Ce très petite taille et
“nauvaise mine, rnais d'une force
orps et d'une adresse prodigieuses
Un jour, uné vicille chro-
dique, Pépin fut inforimé.que les prin-
paux de son armée se moquaient ce
Ji en tou‘e occasion. [1 commanda
qu'on amenât,un taureau d'une gran
deur eéffrayante et d'un courage in
| ‘lomotable, Contre lequel il fit lâcher
jun Lon d'une extrème férocité.
| Le lion, fondant d'un bond sur le
aureau, le saisit par le garrot et le
>ta par terre.
Allez, dit le roi à ceux qui l'en-
allez arracher le tuureau
{à !4 fureur du lion, ou tuer le lion sur
le taureau.
Mais eux, se regardant les uns les
le comme
le
de
raconte
FT 'mléd: ü n'est ddr \
me sous le ciel qui ose tenter une pa-
reille entreprise, :
Pépin se lève de so trône, tire son
sabre, descend dans l'arène, ‘tranche
en deux coups Ia tête du lion et celle |-piie
du taureau, remet sôn giaive dans le
fourreau et vient se rasseoir en üt-
sant: .
—- Vous semble-t-il maintenant que
Je puisse être votre seigneur? N'a-
vez-vous done jarnais entendu dire
comment le: petit David vainquit l'é-
norme Coliath et comment Alexan-
dre, malgré sa petite taille, surpassa
en force les plus grands de ses À ob
rHers?
Tous tomareit à ses pieds ‘“’com-
me frappés de la foudre”, dit le nar-
nn en s'écriant:
Qui donc, à moins d'être insen-
sé, Séteserait de reconnaître que vous
êtes” fait pour commander aux bom-
mes?
Leçon de choses
LES ARBRES...
On net dise à: das un arbre les ra-
Cines, le tronc, les branches avec leurs
rameaux, les feuilles, les fleurs et les
fruits.
Les racines s'enfoncent dans 1n
terre pour y puiser les sucs néceseni-
res à la nourriture de la plante. Le
tronc sort de terre et s'élève vers 'e
ciel; il est fort et supporte générale-
ment sans faiblir les branches et les
lameaux. ÿ
Les feuilles ont deux faces assez
différentes: celle fe dessus est lisse,
afin que l'eau de pluie en découle avec
facilité: celle de dessous est terne tt
mate et couverte de petites ouvertu-
res appelées ‘‘pores” ou ‘‘stoma‘es”.
Par les pores, l'arbre aspire l'air
dont il a besoin, comme nous l'aspi-
rons par la bouche et le nez: lés ar-
bres et tous les autres végétaux ont
ainsi des organes pour se nourrir et
pour respirer. |!
La sève est à l'érard dela planté
ce que le saug est à l'égard’ de l'ani-
mal.
Les fleurs donnent. la graine, et la
gruine peut reproduire la plante
Tous les arbres, toutes les plantes
ont leur utilité: c'est A homme d'étu-
dier les propriétés de chacune, de les
cultiver, de les conserver avec soin e‘
de s'en servir pour ses besoins.
Il y a des arbres de toutés dimen-
sions.
Les plus grands au Canada sont: le
chêne, le hêtre, l'orme, l'érnble, le
sapin, le peuplier, le charme, le frêne,
le noyer, le pin, le bouleau, l'épinette,
le merisier.
Les principaux arbres fruitiers
sont: le pommier le poirier, le ceri-
sier, le prunier, le noyer, le noisetier,
etc.
TOURS À JOUER
Faire passer un oeuf dur dans une
bouteille par le goulot, sans
la casser
Vous annoncez À vos amis réunis
que vous allez faire entrer un oeuf
dur entier à travers le goulot d'une
carafe ou d'une bouteille, dans cette’
-nême bouteille, sans la casser, et sans
diviser l'oeuf. |
Chacun rira en dedans et trouvera
‘a chose impossible.
Impossible n'est pas français!
déclarez-vous avec assurance, en
ajoutant: Vous allez voir!
Vous prenez un oeuf dur, vous en
enlevez doucement la coquüille, puis,
alumañt un morceau de papier que
vous précipilez au fond de la carafe,
vous jponee promptement votre oeuf
sur l'orifice du goulot; la chaleur qui
se produit instantanément forme
pompe aspirante et, l'oeuf, s'allon-
Zeant, tombe au fond en reprenant
sa première forme.
vous voulez l'en retirer, tou-
iours sans le briser, vous pren2z une
auire cara/e dans laquelle vous! jetez
également un favier enflammé:: puis
vous retournez vivement la carafe qu
contient l'oeuf en posant les deu
sarafes goulot sur goulot, comm:
pour recueillir la fumée, et vous at-
tendez quelques secondes.
Pas l'aspiration d'air raréfié, l'oeuf
s'alonge pour passer dans le premier
goulot, puis dans le second, où il rou-
era au fond:en reprenant sa forme
>remière
Si vous voulez que l'oeuf sorte tout
« fait, écartez les deux goulots au
moment du passage, l'oeuf roulera
sur la table. Et le tour est joué
Allumettrs gourmandes
Vous doutiez-vous que les nllurmet-
Les, ces pauvres petites allumettes en
bois de la régie, étaient atteintes du
vice de la gourmandise? C'est com-
me j'ai l'honneur de vous le ‘dire et
VOUS pouvez facilement en avoir la
preuve.
Disposez dans une cuvette remplie
Né
Si
pas de vous valoir une réputat
de mucre ét yous les verres pe
er Ce peut lour facts,
exétüter, sl vous l'accompagnez d'un
buniment bien senti, ne
à 48,
sorèter. .
.-Les lignes s
Vous tèndez un fil, quelle ligne le
fil représente-t-11]? — Une ligne droite.,
Une fillette saute à la corde, quelle
ligne la corde forme-t-elle? -—- Une
l'gne courbe. er
Une ligne est parallèle À la e
des eaux tranquilles, c'est-à-dire
te, quel nom lui donne-t-on? — On
l'appelle ligne horizontale.
Quelle est la direction du fil à
plomb quand il est tombé? — Ligne
verticale. ;
La ligne penchée d' un'côté, quel est
son Rom? --— C'est une ligne oblique.
Deux lignes sont tracées dans le
méêine sens et toujou's à égale dis- .
tance, quel-est le nom de ces lignes?
Ces lignes sont parallèles.
Une ligne tombe droite sur une au-
tre ligne, sans pencher ni d’un côté,
ni d'un autre, quel est le nom de cette
ligne” ÈS tune ligne perpendt--—
culaire.
Deux lignes droites se rencotitrent
que forment-elles? —
un angle. -
Corbier y a-t-il de sortes d'an-
gles? Il y a trois sortes d'angles:
l'angle droit, aigu et obtus.
——_— + +—
Un noisson qui se gonfle
Il y a dans les eaux du goife du
Mexique un singulier poisson, le Dio-
don antennatus, qui a la faculté de
ce gonfier d'air et de flotter sur l'eau
comme un ballon, sa queue faisart
'’éffice de godille, pour se diriger.ébm-
‘ne pour se pousser on ayant, On en
à placé un sur un bateau, flasque et
plat comme une limande. Aussftôt,
e gonflant d'air, il prit bientôt l'ap-
parence d'uné boule hérissée de pi-
qiants comme un hérisson. On dit
nue ces piquants protègent le poisson
contre un de ses ennemis, le requin,
Celui-ci le happe et cherche à lavb-
‘er, mais se gonflant en entrant ses
äa:ds multiples dans la gorge du
squa'e, fl le force À !c rejeter.
0 (DS
La part de l’avare
Elles forment
Quatre arnfs, dont un fort avar?,
‘ont un pique-nique. L'heure du dé-
ieuner arrivée. chacun déballe ses pro-,
visions
Moi, dit l’un, j'ai apporté nr
hors-d'oeuvre et le dessert.
- Moi, fait le second, j'apporte un
rôti de veau. .
Mol, ajoute, le troisième, jé tour
nis le vin et le pain,
Et moi, dit l'avare, souriant avec
giäce, j'ai apporté une chosç à la-
nvelle aucun de vous n'a pensé: la
vaisselle. ; lu
DT
Cinquième dimanche après la:-
Pentecôte
(3. Matth. v, 20-24)
En ce temps-là, Jésus dit À ses dis-
ciples: Je vous déclare que si votre
justice n'est pas plus parfaite que
celle “es Aocteurs de la loi et des pha-
risiens, vous n'entrerez point dans le
‘oyaume du ciel. Vous savez qu'il a
été dit à vos pères: Vous ne tuérez
point, et quiconque tuera sera çon-
damné par le tribunal du fugemént;
et mol je vous dis: Celui-1à même qui
e mettra en colère contre son frère
sera condamné par le tribunal du<ju-
zement. Quiconque dira à son frère:
taca, sera condamné par le tribunal
lu conseil; quiconque lui dira: Vous
ites un fou, sera condamné au feu de
‘enfer. Si donc, étant sur le point
l'offrir votre don à l'autel, vous vous
ouvenez que votre frère a quelque
:hose contre vous, laissez là votre
ffrande devant l'autel, et allez vous
éconcilier auparavant avec votre frè-
e: vous reviendrez ensuite présenter
‘otre offrande.
6 D D———
Calendrier de la semaine
Jeudi 10 juillet Ste Félicité et
ses sept fils, martyrs.
Vendredi, 11 8. Léonce, martyr.
Samedi 12 8. Jean Guaibert,
abbé. \ à
Dimanche 13 Ve après la Pente-
côte. Sol. du Sacré-Coeur.
Lundi 14 8. Bonaventure.
Mapdi 15 8. Henri, empereur.
Mercredi 16 -— Notre-Liame du
Mont-Carmel.
0 SR à cmd
Fa
dhtrinse RS
Van
113 pin. Géant Blanc de Fian-
Le : 2
l pié-]dres. Les mâles arrivés à maturité Le ps |
18 sin dé rava- 13 Mvrèrs et plus, les femelles t L'argent des pays d'Europe se ver. ‘|
à cham- et plus. Leur chair est blan- k «ux prix suivants, en sous canadiens: |
Mgnoes connus qui attaquent le be. |che, forme et Géucieuss Leur four. | M cou peut Are plus claire que cel Prix Pr | ‘ue |
Un fait singulier au sujet dé cette est assez longue, soyeuse et d'un 1 corps. -Le”Gensque ‘du corps doit |
maladie, c'est qu'elle né fait son apps- [blanc très pur. :° - ".. [tré clair sur un fond bleu ardoise. |livre engiaisé __ |
ritioh qu'une fois au cours d'une série] 2-Le lapin blanc de Notvellé:gé: 1æs portées sont à peu près les! Franc français … 305 302:
A'années. ‘Heureusement pour le Ca-|iande ‘ Les miles pèsent environ 9|'"êmes chez tous ces lapins, le 5om | ques beige | H05 139
|:2d8, on à réussi, grâce à des soins |livres, les fémelles 10 livres et plus |"? varie de 4 à 9 “* [Franc suisse 1952! 198
D pme un 1, empressés et à l'äppui sans réserve |Leur chair. est semblable à. celle du| 125 lapins de Flandres peuvent ai-| Lire 2: 525 5.2
À Wa — La récollé, en général vallée d'Annapolis en Nouvelle-Fcoäse des cultivateurs, à empêcher le fléau |Géant de Flandres Leur fourrure est | “ment nourrir Ce 6 À 7 petits, mais | Couronne s 2700 208
Fe s tout je pays, estien retard ét|n souffert dé la sécheresse. le s'établir sérieusement au pays. [aussi soyeuse et trés blanche. - 1 est plus sage de ne laisser aux au-|Cour norvégienne 2691 268
HN n'a pas plu beaucoup au Nou- | Ces deux lapins se ressemblent en | "°° Que 5 petits au plus. Dix jours | Couronne danoisé __ 2691 26.48
,]veau-Brunswick, mais on prévoit que fé DRE ans nt 4 gros 2 on choisit les plus | Mark aïiemand 2307 238
jr la récolte sera bonne, en général. Réduisons les frais de ‘3.2£Le lapin Angora doit jeux et on'tue les plus petits. Où 4042 402
" [Cour. hollandaise
‘argement compensée par la qualité
le ceux qui restent: ceux-ci se déve:
‘éppent plus rapidement et mieux et
‘a mère s'épuise moins.
h
————* + OLD em
1
provinces, car la récolte est générale-
ment Assez avancée et na reçu beau-
coup de pluie On rapporte que ia
Le Service de ls Grande culture!
Ministère fédéral de l'Agriculture re-
Èë
L'épilage du lapin
jeu Manitoba, qui à été bien arrosé du-
AM mois de juin. Les régions du
ommande, partout où cela peut se
faire, l'emploi de tracteurs et de gros-
ses machines pour réduire les frais
le main-d'oeuvre sur la ferme. On
récolte de foin est bonne et en cer-
tains districts excellente, tandis que
les jardins. et les peiits fruits pro-
mettent beaucoup.
Angora est üne-Science qui, quoique , :
sinple, doit être longuement »xpli- Dans notre prochain article, nous
quée. _Nôus -y reviendrons. ‘vaiterons exclusivement da lapin
4“Le lapin Chinehilla géant. Les |AME0ra.
mâles doivent peser 10 livres au moins Guy MINVIELLE.
© LE MARCHE
PQ |
8 JUILLET 1930
Boëvillons, jusqu'à 1,068 livres—
‘Jreut obtenir de bons résultats p } k = —— 20 200 -— — Bons et de choix $8.50—$9.50
du centre de la Saskatchewan e:| L'Ontario prévoit une excellente ré- l'emploi de ne hs attelages Kinsi et es femelles . livres. _. chair 0: hu : a Moyéné : ..$7.00-—$8.00
eu4 «+ l'Alberta ne reçoivent, daris ee Les pluies récéntes ont plutôt qe par l'emploi d'un tractéur. Un nee et gs eh aies ss ufs p us nompreux Ordinaires ._. _88.50---86.50
‘mmpment, pas assez d'humidité pour | € trop abondantes ue trop rares ct attelage de huit chevaux sur un dis- His ÿ- du 1 meilleurs Bouvillons, au dessus de:1.069 livres
disparaître complètement les|les pâturages et les prairies sont en Le double couvre entre 35 à 30 ar-|!'°° 0yeux. | | . Bo t de _$8.50—5$9.50
wes causés par la sécheresse, [excellent état. On a commencé les sms ui nor Beaucoup de Chinchillas ont été mis] Plus la poule est grosse, plus ses ps choix nu Die. 4400
‘vent et les vers Ji faut actuelle. |f0ïns dans presque tous les districts à ’ sur notre marché, qui auraient dû |oeufs sont gros et plus il y en a. Les|, LE RE | 85.50 86.50
|'érent plus d'hun idité pour le blé d'hi- |!’ !2 province, et la moisson d'autom- | Es être refusés; mais c'est qu'il faut vrai- | experts en aviculture du Ministère .
Éber. ne suivra peu après. Cependant la Prenez les meilleurs ment être connaisseur pour n’ache-|fédéral de l'Agriculture disent que le| ‘énisses—t
US La arélé À causé, des dommages récolte de fruits ne promet pas tout ——————— ‘er que les produits de valeur. . noids Au corps de la poule exerce une Bonnes et de choix $3.00—$9.00
dons . nues Psp do prairies à fait autant que les prairies et ia | La Conférence-Expositioi mondiale! Le corps doit être large, rond, le ‘nfluence très directe sur la produc- | Ordinaires LE $7.50—$8.50
récolte du grain. du grain qui doit être tenue à Régina
en 1932 offre aux producteurs de
‘rain fe, Aerrière ample, la poitrire
j Prais cependant les dommages sont bien remplie, le fanon petit.
tion des oeufs. Une poule de trois
“Moins considérables que pour la mé-
livres pond'e1 moyenne 137.9 oeufs
Veaux engrcissés—
Bons et dé choix
RENSEIGNEMENTS
Me période des années précédentes grain et aux cultivateurs du Canada| L#® jambes êt les pieds forts, droits |nar année, pesant 23 onces la douzai- | Moyens . $7.50—$8.%0
La récolte de Hé enseménrée une se- et de tous les autres pays l'une des|'t une bonne grandeur. Les ongles]ne. Le nombre des oeufs pondus et| Vaches— : PRE
f mgne plus tôt cette année que du- | plus belles occasions qui se soit ja-|brun noirs leur poids par douzaine augmentent | Bonnes $6.50—$7.50
%'rdnt les années passées, est maiate- AGRICOLES mais présentée. M. L-H. Newman,| Læ tête larre rt bien pronortion-|avec chaque 1,. de livre d'augmenta- | Moyennes $5.00-—$6.00
nant vn peu en retard . céréaliste du Ministère fédéral de|1ée, plutôt lourde chez le mâle. tion de poids de la poule. Une poulé | Ordinaires. -$3.50—$1.00 |:
! _ … l'Agriculture, a annoncé que les prix - ns Pour ‘conserve _$1.50—$3.00 D à |
Les conditions dans le Manitoba : Er )
nn pnenre favorables et tous les dis- Un ouvragé pour la soirée |seront basés sur un essai de culture ñ v me Ti Taureaux— | } ( ) 1) H) «
J . RS : é de la variété Le grain Bons $3 00 -$1.00 }
tricts sont presque assurés d'avoir pour lr puret CA : (
ne bonne récolte (C'est seulement | #99 on ranport sur le saupoudru-|q| sera présenté en 1932 doit avoir Les Enfants Heureux et Sains Ordinaires. 52.25 42.15 Le s
4 . 3 du b ù . ta- le: B ainsi 4 | de | D N Ë- Ÿ
dans le sud-ouest que le besoin de F 5 des ss Ras pes el FA euRIvS en hs] 1991, et 1936 est ainsi que Îles grandes personnes se trouvent Bouvillons à engralsser— FA" 4
pluie se fait un peu sentir niste Cu-Bominion, H-T. Güssow, fui |la dernière où l'on puisse faire le dans les maisons, où le Bons $5.00-$5.50
En Saskatchewan il y » beaucoup |"MATdUer : que le meilleur momeni | choix de la souehe de semence. Sur- Ordinaires $3.00-$1.20
‘d'amélioration dans le nord et l'est. | OUT faire ce saunoudrage est de 6 |veillez donc votre récolte cette année. Vaches et génisses à engralsser— .
mais le centre et le sud qui se ué: à 9 h du soir. Les conditions de | Choisissez le meilleur de cette récol- Bonnes $1 00--$5 00
‘+ etalisent #ans le blé, se plaignent en- |!*'Mosphère sont alors très satisfai-|te, et tundis que vous cultiverez du |’ Ordinaires $2 5083.50
° t ‘bo: duite’ d , "exp
core de la sécheresse. 4 santes pour une nne conduile de !grain l'année prochaine pour l'expo- Du DR. PIERRE Laitières $45.00—$75.00
de ! i t A 0
D ! Sn Alberta, il y a beaucoup de va- l'aéroplane pendant cette partie de IR |sition 4e 1932, faites votre propre es Veaux de boucherie—
- journée, et l'on peut obtenir une pous- |. e culture. est le remède de*famille. 11 est la ière aide d'une anëre, ed:
fiâtions. En certains endroits la ré- D nes ne cn sai d Fons l'un de 6es cÂfants s sent inalnde’ pme . d prop re “ de choix rene
* colte sers manquée, 1apdis qu'en d'au- | à 100 ricds Le saupoudrage 1 ER Il ee trouve dans la boite à pharmacie de millions de maisons ici et rdinaires et moyens .….$4.00—$8.
:. Îres, on aura une récolte très abon- [°° Late POtrtEt | Arbrisseaux d'ornement Al'étronger, Pores— :
‘ ante. Des rapports favorables par- fatt-dans les premières heures du ma- — Préparé d'herbes et racines pures ne contenant pas de drogues Bacon de choix Prime de $1 par tête
dd nd odt rdv inrét dé tin, sur les prairies, n'est pas satis- nuisibles, il peut être donné aux petits, ainsi qu'aux jeunes et vieux ;
are De tous les travaux entrepris par de constitution délicate. Bacon : =. 11.00 =
faisant, et il est extrénrement de 70s
3 tn” tan L : Bouchers--Escompte par tête Pendant plus d'un tiers de slecie
de a ya. [gaement que l'opération donne de 2 oi a de Les droguistes ne le fournissent pas. Pour renseignements écrire à canin P 50.00 | les Pilules POUE tes roguons ônt
H 4 N nou bone résultats lorsqu'elle est eftec- ne ds 6 # : Br | DR. PETER. FAHRNEY & SONS CO. Très pesants . .. . … .$7.60 | été le remède reconpu pour maux de >
, # bricuiture sont favorables mais la tuée pendant la journée cu'ture, un des plus intéressants est 2801 Washington Bivd. CHICAGO, ILL. P . ; sd dos, rhumatisme, troubles de la vessie . ë ’
: fécôlte est-un peu en retard. La ré. [ASS PENCE A évidemment le développement de ty- (Délivré libre de tous droits au Canada) j Légers et maigres. 91125-91200 | 4 ïes nombreuses autres malsdies |
1 rétolte des fraises et des - petits == .+ [r”s d'arbres et d'arbrisseaux d'orne: ——— SN sine core causées par del rognonë défectueux
* fruité, «era faible, iljais les vergers Le paillis de papier est utile ment, de fleurs de pleine terre, de Truies No 2... :$615 ga er rhlerr-5 D de
‘# prOmektent une bonne récolte de pom- PRE fleurs annuelles et de fleurs de jardin, Inférieurs - -46.00 u à la Dodds Modicine Co LA. ,
‘mes. Les pâturages et les prairiss| M W--R. Leslie, le -égisseur de la! }5nnes pour toutes les parties du Ca- = = a Verrats | 5 4 -$4.50 Fironio 2. Ont... sur réception du nriv
station expérimentale de Morden, du
: sunt en bon état. nada.
i Hüns les provinces maritimes on
rapporte que .la récolte atteint la
moyenne ordinaire pour le temps de
La plupart de ces plantes s'ac-
cammodent des conditions de climat
même les plus difficiles, et le rappoït
de la ferme ou de la station, expéri-
Ministère fédéral de l'Agriculture,
Manitoba, dit avoir retiré de grands
avantages de l'emploi du papier en
Cours du grain fourni par
DATEDE CLOTURE.Le 15 JUILLET
A ——— ———_——
: l'année, mais les vergers ne proméet- paillis pour les plantes. “Ces tra- mentale la plus proche de chez vous ns EUG . =). DUFRESNE
tent pas autant que r le passé, Les|Vä&ux, dit-il, sont encore dans une 0 indiquera les variété i co / | . tas: F t ;
PARA de: …. ee dans Phase préliminaire ef nous ne pour- “ me t ss : i ps 49 _ Les Menibres de la Coopérative du Blé sont priés de prendre avis Prix decharge a Fort William ou Port ur d
s Ê k viennent pour l'emplo ans votre que la C'ate de clôture pour cette année a été fixée au 15 juillé. Tout
. l'Ile “u Prince-Edouard, tandis que la
Pour la semaine finissant le 7 juillet 1930 L
ne LU dans la Coopérative pour 1929-30 doit être délivré au plus
ta: e 15.
Rant ni plus tard
!
{1 Nom
| aäresse
jouent
M1 saison de végétation.
le blé, le piétuin, qui est une
pourriture de la rarine
destructeur
blanche ou d'une substance lalneuse.
Ils a'taqrent généralement le feuilla-
déclare le botaniste du#e et les tiges tendres des plantes,
Dominionu, Ministère fédéral de l'Agri- | mais ils infestent aussi les fleurs, les
culture Aucune uutre maladie, pas fruits, les racines et l'écorce.
est }2 plus
_
hs, AVE. TACHE, SAINT-BONIFAOE
Rèur nulliciionn" votre ettrntêle +1 poux pogvens vous nsaurer, " ves
romandrn, un aersice prompl et attentif sur les ps Ÿ ts
de Winnipeg et des Kinte-l'uis
Rétiée pur A1 direet à la maisons
Lamses Bros. & Ce., Chicage
Vembre de
Wwinsjsges Gratis Kschhage
rions en tirer des conclusions précises, localité.
RETENIR NUE run Rp : ue a —— me 0 — — ue ns ns vanne pren Sr Mardi Merc. Jeudi Vend, Sane'i Lunci
a = _— m 8 - : ‘7 c rer l'acquisition des connaissements, datés pas plus NT ts ic a ne du tuil
dant les saisons sèches. Son emploi Qualités de fraises és que du 15 juillet. Tous les producteurs en possession de billets ER ot Le … Lu . OR LA Lee
RÉF FE il, —- - emmagasinage d:vront présenter ces billets et régier leur compte. vr ue k M ro
cx'Ee Sénart Hopibe n he La division des Fruits du Ministère Le grain délivré ou envoyé par des producteurs de la Coopérative Blé No 1 Nord Congé -97ÿ .-951 .964 . 96 943
et ceux ne hs ront . us se al de l'Asticultire à récommen- après le 15 juillet scra considéré comme faisent partie de la Coopé- 2-Nord " .94$ 934 931 .93 91i
ü chers, qui ve de 1920-31. : :
où rca . es era 4 dé les qualités suivantes de fraises hé niur À 3 Nord 924 .90$ .91i .91 894
s N'EST PAS se spécialisent dars les récoltes de pour 1930: | | = ® = ne =.
M eee ve . sn use “ LS No es pe dé ali 6e VISITEZ L'EXPOSITION DE LA Avoine 2 CW. .42}+ .41ÿ ‘42 .42 40
( | S » . - "A s. !
DE HIRURE Ù ° et Le sans tant le calice et un éourt pédoncule COOPERATIVE 3 CN .39} -3Fi -39} -39 LAS
| / ittachés, qui sont bien formées de a : / RRRESES SES rs ce PRES
———_——— lis de papier simplifie le problème des un ps en érnës all pe Depuis quelques mois, l'on prépare une exposition très intéres- Orge 3 CW 36 .30À . 37 ‘37 36
Pas de rupture à guérir mâauvaises herbes. Û + pes P. sante. Une série de cartes et de chartes expliquant clairement cer- 4 CW 323 324 -.33 33 3°
PE SE mûres, sans humidité de surface, taines phases de l'industrie du blé à travers l'univers aujourd'hui, ce _- "F4 # HS ss . 13
. PUS | . neurtrissures, piqûres d'oiseaux, moi- qui est du nouveau pour la piupart, constituera le trait saillant de RAS ne | 2: REuS4 NA
LE Rorsit RUuT ses GS dires Un meilleur service slssures ci: Lans ‘Gbiiinages : RDS cette exposition. Il n'y a pas de meilleur moyen pour se fixer dans Lin 1 NW 1.923 185 1.85 1.833 1.70}
. MAIS purement une faiblesse musCu- _ ; L blé à jo dr l'esprit des faits importants que de les voir présentés sous cette 2 CW É BE 1.81 1.81 1.794 1.76
rod us pue: D pie ho Be Lx Service à l'avicditire de là Di ar le sable, la maladie ou d'autres forme, et tout fermier de la Saskatchewan, faisant où non partie de ben FRCA À
par ER tsctés se Fa Portifer e_ : D dia : ; ere agents. Le diamètre minimum -devra la Coopérative, devrait s'imposer de voir cette exposition, si la chose Seigle 2 C\W 49; 49$ 50 48}
Au, contraire, La pression du coussi- [|Vision de l'industrie animale, du “[âtre de cinq huitièmes de pouce, me- est possible. | Be < 8 ‘ 5 ‘04
as de ge a PET pe augmente nistère fédéral de l'Agriculture, «a suré d'un côté à l’autre . ’ : . L cs ù ee
Lien Souvent Ceil@ faiblesse en ten- : ” A : LA n° :
‘dant à urrêter la circulation du [|élargi In portée de son “kervice de Pour tenir compte des variations AUX FOIRES CLASSE ‘'A’” t Fr'x sur voie (track)
n Les PLAPAO-PADS ADHE- |lrapport sur le commerce des oeufs, |, ; _ : ee — - — + —- ess
de STUART sont entièrement ; . inévitables au cours d'un bon classe- ; Æ Base Blé 1 Nord 074 051 963 961 94
érents — étant applicateurs mé- || lequel comprendra à l'avenir un comp- | nt commercial et d'une bonne ma L'exposition de la Coopérative, cette année, ne visitera que les RS Nie | +70 . .
chiipiaues — faits expressé- |lte rendu semi-hebdpomadaire des con- ; deux foires Classe ‘A en Saskatchewan, c'est-à-dire: Avoine 2 CU 42} 41 424 .424 .40
ment aulo-adhésifs. pour maintenir nutention, il sera toléré que cinq pour ! 0: 3 CW 36 46 37 37 36
LU Rs eee appels Née ditions qui règnent sur les principaux cent par volume d'une quantité quel- Saskatoon Horticultural Building 21 au 26 juillet l ee « NW RL el 185 8 1 an
Ÿ . Continu men ppliqu ur + L d , : , e < in é 10: h
1e Yèrtien aRvnnées ot pour réduire nee étrangers. 1] couvrira l'étu-| noue de fraises soient inférieurs à Régina — Côte Nord des Arsenaux 28 juillet au 2 août Seigle à CW ne at 04 on ni
LA re donioren nt es de la situation du marché aux ‘a dimension prescrite et, en outre, . “ , M, :
“| rh let "dôûüx evmme du |} Etats-Unis, au Royaume-Uni, et dans que cinq pour cent par volume de VENEZ AVEC Vos AMIS
loutre et se au eorys sans ||les autres pays à mesure que des dé- Options
Lo ni bouclés ni rosselts. lie i ta tüté t FER cette quantité de fraises soient infé- = ES NE
À apbliquer — gummo- || Veloppements intéressants se produi- | 4” = Co. ne
CR Es | | Be Jui St St 4 St a)
r, Rome, Grand Prix, Paris our cette ca . Octobre j 1.014 997 1.00? 1.00} 981
a [Le — | EP beat Producers Lid Di QU oo don à
name -Paciôue Ne Prose PASSE COR ER RE aichewan Co-operative Wheat Producers Décembre “1.04 1.024 1.02$ 1.024 1.00]
ne ‘puis tôt un quart d ass £ : : 3 4
ècle Perte + dr témoignages À codes Destruction des pucerons pu u- , ARGINA É . DAur OREET E ” me .
ulisés nous parvenant de bien des Avoine Juillet . 42 .414 424 .423 404
f LA TS Le. ges on. Le ae de pa-| Le laboratoire de l'entomologie du Octobre 444 434 434 43 41}
É'aubérptiun épiderniique de Plapao [[raltre, le régisseur Taggart, de la sta-|\finjstare fédéral de l'Agriculture a _ _ Décembre 43 42 424 42} .42
Mtiligant-is thérapie mécano-chimi- [tion expérimentale fédérale de Swift |. D : _
‘tend: vére un procédé de guéri on de : : constaté que l'emploi de sulfate de : > — - + —-
stret uprès Quoi plus n'est ||Curreut;-Sask., dit que l'avenir de la} otine-en pulvérisation ou en pous- ; Sn, | Orge Juillet 364 .36 7 37} 361
0 de porter un bandage moissonneuse-batteuse (combine) pa-|l ire est le meilleur moyen de com des. hd) FH " ‘Octobre 40$ 408 407 “401 40}
Cesses d Îller voire lemps et un _ . = ‘ ; 5 . | H
eq TU es out are rait assuré dans les régions à grandes Sattre les pucerQus, aussi appelés L Décembre 43 42$ 43 43} , 42]
és Apprenez à fermer l'ouver plaines “e l'ouest du Canada Les |. à plantes”. \L i d ! ——_. _
fre berniaire selon l'intention de la ||. _ = de combi POUX. Ces” prantes ) nl rat ve ä ; ; | | !
malure afin que la bernls dé puisse rropriétaires de combines, qui ont eu l'estomac, comme l'arséniate de : COURTIERS: GRAIN, MINES, PETROLE L'n Juillet _ 1.924 85 85 1.834 ; CTI]
gen re D dr En HAE: “RXPOTERES. | 2292 pe ie sa plomb ou la chaux et le vert de Paris, Aves lbéioi os un tions certes Octobre k 1.73 69} 704 1,724 [AA]
D proure bien. presque unanimes à déclarer qu'ils! nt aucune utilité contre les puce- Seite. VE où roues tés din ee Li Décembre " .72 71 71 1.734 1.704
sèra Peutoêtre trop tard #7 Jlcontinueront À se servir de cette ma- rons. Ces insectes ne peuvent être Métévensen: BANQUE UANABHIENNE NATIONALE re ;
D ae nn A[ctre. M Taggart déclare cependant | jétruits que par une pulvéAsation qui 187—189, GRAIN EXCHANGE ANNEX WINNIPEG, MAN. Seigle Juillet ‘ .49F 494 £0$ 501 {R{ .
COUPON j qu'il se fera probablement des chan- tue par contact. Les pucerons à corps A Octobre de . 54 s3} 4} s44 $2} :
! D'ESSAI RA 3 IS: qe x des * FRET aussi! nou, ailés et non-ailés, sont généra-. Dééerr bre dis sé sé Shi «71 Ù
en dans les machines que dans les TT ,
1 PLAPAOT ABOPATONIFS. In : ep tes 1 “* [tement groupés par colonies épaisses
pe * {}pratiqu es , sur presque tobtes les sortes de plan- = : -
ET Siuart Blds. St-Louis, =. ge LÉEON-F. MOURISSKT A4. GAILLARD +
Me. U.S.4. | : es. ‘Les espèces les plus communes Téléphone K2 073 Téléphone #6 873 A Télé hone 23 297
Durs du factions “euratt Plapss + | Le piétain ‘‘maage tout'’ |:ont vertes, tandis que d'aütres sont Vitéphene He TES | P
cire . pe LA L
de Eee 1 _—. nr ee cn THÉ FOSTER GRAIN CO. LIMITED <2'2trs EUG.-J. DUFRESNE
lde déboursé pour eeiu. ni mainte | De tous les champignons qui a'‘a. | ts espècés sont couvertés de poudre ‘ L EN GRAINS p. L ne .
LA CIE NORTH WEST COMMISSION LIMITÉE
GRAINS ET OPTIONS :
108-109. GRAIN EXCHANGE, WINNIFEG, MAN,
vw
sacrement de l'ordre au jeune lévite
dimanche matin. 11 était assisté du
{R. P. Atfred Bernier, 8.J. directeur
spirituel de l'ordinand, du R. P. Isaic
Désauteis, OMI., du À T.-Chas-H
Lesage, CSV. minst que de M je duré
. Mensier, Le R P. Bednaz était aussi
présent. h
Le sermon fut prononcé par Mgr
l'Archevêque, qui prit pour texte les
Paroles de saint Paul: ‘Le prétrr,
choisi d'entre les hommes, »st établi
et la sublime mission du prêtre.
Après ln messe le nouveau prêtre
bénit sa mêre et ses nombreux pa-
“rents et amis
‘ Banquet paroissial
A 1h de l'après-midi, un magni-
fique banquet fut offert à Mgr l'Ar-
chevéque, au nouveau prêtre et aux
membres du clergé par ln famiile Ju-
tras, dans la salle municipale, où se
réunirent environ quatre-’ingts con-
vives. La salle était très gaiément
décorée et le menu était soigné. M,
Gaudias Brunet, de Sairt-Loniface,
oncle de M. l'abbé Bélange, présida
ce banquet. I] y eut de
cours prononcés par Mgr Béliveau
M. l'abbé Béjanger, le R, P. Alfred
Bernier, 8 J, représentant le Collège
de Sa'nt-Boniface, je FR. P. Isaïie Dé-
saut els, OM.I., représentant :le Ju-
niorat des Pères Oblats de Saint-Bn-
niface, le R. P. C-H Lesage, CSV,
représentant la Maison Saint-Joseph,
_ d'Otterbgrne, M Camille Fournier,
président régional de l'Association
Catholique de la Jeunesse Canadien-
ne, M. Narcisse Breton, préfet €e in
. munigipalité de Montcalm, le Dr J-
B Cloutier et M. Léon Bruyère. Ces
discours firent ressortir les hautes
Qualités de coeur du héros du jour et
les espérances fondées sur lui
Vêpres solennelles
A 3h,le nouveau prêtre officin à
des vêpres solennelles. Durant le Sa-
jut du T. S. Sacrement, il lut une
touchante consécration de son saccr-
doce au Sacré-Coeur de Jésus.
Immédiatement après éette cérémo-
le. il y eut lecture d'une adresse tra-
Guisant les sentiments des paroissiens
de Letellier envers M. l'abé Bélanger
à l'occasion de son ordination à ia
prètrise. M. Léon Bruyère lut cette
adresse dont nous ‘reproduisons le
texte:
brefs dis-
Texte de l'adresse
Cher Monsieur l'Abbé et cher ami,
La très grande dignité à laquelle
vous avez été promu ce matin nous
fait un devoir, à nous, paroissiens d°
Letelier, de ne pas laisser passer
inaperçué cette belle fête de votre sa-
cerdoce, Nous saisissons donc avec
plaisir et aveË empressement l'occa
sion qui se présente à nous pour vous
exprimer notre joie’ Et c'est avec
un coeur rempli d'une bien grande et
bien douce. émption que je me fais
l'interprète, en ce moment, des sen-
‘ments qui animent tous et chacun
des membres de la grande famille pa-
ru'sstale, :
Pour la première fois, aujourd'hui,
notre chère église a vu se dérouler
dans l'enceinte de ses murs le. spec-
«acte grandiose et inoubliable d'une
ordination sacerdotale. De jeune dia-
cre que vous étiez fier et même en-
core ce matin, vous êtes devenu, Mon-
sieur l'Abbé, par l'onction du pontife,
vous, notre co-paroissien,
fant, notre frère. notre ami
prêtre du Seigneur
Oui! c'est ici méme que s'est écou
lée votre enfance et votre adolescen-
F: même toit,
avez 1eçu le Dieu de votre première
cormuniIon,
notre en-
un autre
ct sous ce où vous
où nous vous avons vu
tQut jeune enfant, servir à l'autel ct
balancer puis, p'us tard
lévite pieux sur qui se posait’ l'oeil
attendri des mères
l'encensoir
nous vous retrou-
L'huile pour l'athléte Paur
masser, Fathlète trouvera
l'Huile Fclectrique du Dr Tho-
mas excellente, Flle rend les
muscles et legs jointures souples,
enleve la douleur et la fatigue
4 ils peuvent avoir. Elle est
reconnue supérieure pour cetle
-fh* et les athlètes qui l'em-
ploient depuis des annèes peu-
vent témoigner de sa valeur
comme lubrifiant.
pour les hommes en ce Gil et par ses, prières et par ses exem-
le culte de Dieu” Ille comment!a;en|ples, vous a préparé à la vocation sa-
_ démontrant La. dignité du sacerdoce|cerdotale que vous venez d'embrasser.
ce jourique de Seigneur a fait, et elje
ma rappellerons que vous êtes de-
veu, eh, e@btte matinée du 29,fuin
1990, par laygrâce de Dieu, un autre
prêtre. du Beigneur, un autre Christ!
. Oh oui} sejon le mot du psalrniste,
la, paraigse entière exulte de joie en
s'en réjouit magnifiquement!
En effet, pour vous prouver sa très
grande joie et aussi son affection, elle
vous présente ce Calice qui, chaque
matin, vons rappellera le souvenir d®
ceux que vous aimez et qui vous ni-
ment, eux aussi!
Puissions-nous, avec le secours de
vos ferventes prières, cher Monsieur
l'Abbé, obienir la grâce de chanter
enéemble, là haut, l'Alleluia éternel!
Cependant, au milieu de toutes n03
aHégresses bien légitimes, une voix
qui n'est plus depuis déjà de longs
mois voudrait se faire entendre à nos
C'est celle du regretté M. Ju-
tras qui fut durant de très longues
années notre curé et notre père bten-
aimé C'est, sans aucun, doute, lui
Comme ïil aurait été heureux de
voir son enfart de prédilection mon-
ter À l'autel! Mais il dort, et 11 dort
de son dernier sommeil à quelques
nas de nois.
I n'est plus! Tout de
même, sa voix n'est pas étouflée par
la terre qui lé recouvre! Elle reten-
‘jt encore sous les voûtes de cette
église qui fut sienne et qu'il garda
toujours avec un soin jaloux!
Main‘enant, à prêtre du Seigneur.
jeune apôtre plein de zèle, parents,
frères et amis, tous nous vous accla-
mons' Nous sommes fiers de vous
et, courbant la tête, pleins de foi ct
d'espérance, tous nous vous disons:
Bénissez-nous!
à
Le cadeau ‘es paro;ssiens de Letel-
lier au nouveau prêtre consiste en un
magnifique calice. Voici en quels ter-
mes M. l'abbé [élanger accepta ce
cadeau: à
Réponse de M. l'abbé Bélanger
Mgr l'Archevéque, ï
Mes chers confrères, ’
Bien chers amis,
Au soir Ce ce grand jour, le plus
beau de ma vie, j'aurais bien des ac-
tions ce grâces à rendre: à Dieu d'a-
bord qui, &c toute éternité, m'a choisi
pour être son prêtre: à S. G. Mgr
l'Archevêque qui aujourd'hui m'a en-
fanté À la vie sacerdotale: à mes bons
narents, à M
d'autres
le curé
Demain
ma reconnaissance :
Ce soir, à vous mes bons amis de
la paroisse de Letellier et à ma pa-
renté, je veux exprimer.les sentiments
dont mon coeur déborde. Vous venez
de me présenter un magnifique calice;
vous l'avez payé du fruit de vos épar-
gnes, mais surtout vous l'avez rempli
de vos prières et de vôtre affection
Demain, À mon tour je le remplirni
du sang précieux de Jésus-Christ ct
dirai: ‘‘Calicem salutaris accipiam ct
nomen Dominin invocabo. Je re-
cevrai 'e calice du salut et j'invoque-
rai le nom dy Seigneur."
Je l'invoquerai pour vous tous, au
milieu desquels j'ai été élevé, pour
tôute cette paroisse de Letellier où je
n'ai que des amis, où j'ai de si chers
souvenirs et qui restera toujours le
berceau bien-aimé où l'on aim à rc-
venir se reposer des agitations de la
vie
Vous ne pouviez miëéux choisir le
don de votre affection pour l'enfant
de la paroisse; le calice, c'est l'héri-
tage de Jésus-Christ à son prêtre; le
calice, c'est s1 part de bonheur en
cette vie et c'est aussi sa part d'é-
preuves. Que so saint Nom soit béni
et À beaucoup
je rcdirai à tous
pour toutes. celles qui viendront de
sa divine main féconder ma vie sa-
cerdotale.
Je reconnais votre esprit de foi en
ce Choix symbolique, Le faibic «en-
fant due vous avez connu si petit au
milieu de vous a grandi subitement
ce matin, et à sa place est apparu
sur la sante montagne du sacerdoce,
le prêtre, autre Christ
C'est lui que vous honorez aujour-
d'hui Votre foi
j'en suis sûr: 'd'abord l'esprit chrétien
en récevra un accroissement notable
dans vos familles. Et puis sans dou-
te, le sang de Notre-Seigneur s'épan-
ce ce calice sur
sur vos enfants, sur vos terres,
y f:ra germer la bénédiction des vo-
cations sacerdotales,
Oui, c'est mon plus vif désir, c'est
mon meilleur espoir de voir un jour
d'autres enfants Ce la paruisse de Le-
tellier gravir à leur tour La sainte
hant toute
rouisse
montagne du sacerdace et chanter è |
toutes nos familles un perpétuel ‘Do- |
minus vobiscum'># Que le Seigneui
reste avec vous loujours!
C'est le voeu que,je forme pour
vous dans ma reconnaissance
Première inesse
Lundi, à 9 h, le nouveau prêtre,
, Gewant, l'enfant d'hier et mous
D CR ONE. A ne MR OUR 0 — D ee RE ne 0e ee de ane
sera récompensée, |
la pa-}
En 1929 des
“Robin
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boulangères habiles et
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tées insistent sur l'im-
#
assisté de son directeur spirituel, 'e
R. P. Bernier, célébra sa premièrt
messe. Comme pour l'ordination, sa
mère, ses parents, et une assistance
rombreuse étaient présents. Le ser-
non fut prononcé par M. l'abbé Léo-
ide Primeau, de l'archevêché de
3aint-Boniface.
Mgr l'Archevêque assistait au trô-
MM. les abbés Deslandes, curé de
Saint-Norbert, L. Bastien, curé d'Oak-
wood, N. D:, M. l'abbé Emilien Lévè-
que, vicaire à la cathédrale, M. l'abbé
Antoine d'Eschambault, les RR. PP.
Lesage, C.S.V., Porcheron, S.J. Paui
Bélanger, S.J., Bergeron, S.J., Beau-
cage, SJ. étaient aussi présents.
Le chant de cantiques appropriés
fut exécuté par les élèves du Couvent.
ve.
Banquet paroissial
A midi, à la salle municipale, se
réunirent de nouveau les paroissiens
pour participer à un grand banquet
paroissial présidé par S. G. Mgr l'Ar-
chevêque. Il y avait environ trois
tents convives. Ce banquet était or-
ganisé par les Dames de Sainte-Anne
de la paroisse, sous la direction de
Mme Joseph Saurette. Ces dames
s'acquittèrent admirablement bien de
ler tAche et méritèrent des félicita-
tions de tous |
A la fin du banquet, Mgr l'Arche-
vêuue, agissant comme président, in-
viin M. l'abbé Bélanger à adresser la
parole. M. l'abbé Antoine d'Escham-
bault, aussi enfant de cette paroisse,
parla également. Le chant de “O Ca-
nada‘ termina cette fête qui, au dire
| de plusieurs, est la plus impression-
nante de toutes celles qui l'ont précé-
dées.
Texte dn discours du banquet
Monseigneur l'Archevêque,
Mes chers confrères,
Mesdames et Messiurs,
Avant de nous séparer, je voudrais
dé nouveau vous remercier, vous tous
qui avez contribué à faire de ces fêtes
le famille, puisque la paroisse en est
une le succès que vous savez, soit en
‘es rehausgant de votre présence, soit
var l'esprit d'entente et de coopéra-
‘ion que vous avez montré lors de la
vréparation
Je tiens à remercier d'une manière
‘oute G. Mgr Béliveau,
qui a poussé la bienveillance jusqu'à
vouloir être de la fête jusqu'à la fin.
Monseigneur, il ne m'apartient pas
de ous dire que les paroissiens de
Let‘ellier en sont grandèment honorés
et que votre benjamin l'est encore
plus. :
Un merci à Mgr Jubinville, absent,
ce bon père qui, à la joie de tous,
vient d'êfre nommé vicaire général
Vous ne sèrez
pas surpris d'apprendre qu'il m'a don-
né de fort bons conseils un certain
jour
| A vous tous
spéciale 5
de notre archidiocèse
MM. les curés, ie dis
d'être A
autres membres du clergé je dis ma
de
Je profite de l'occasion pour remêr-
un merci venus tous les
joie les voir
{cier d'une manière toute particulière
| M. l'abbé Primeau d'avoir accepté de
{prêcher À ma première messe. 11 me
qu'il devait prendre part à
puisqu'il a été en relations
| suivies avec
| semh'!
Îces fêtes
la famille ces dernières
années et qu'il a montré un dévoue-
charité vraiment sacer-
| dotales envers mon cher oncle l'abbé
| ment et une
Jutras
Parmi vous, plusieurs figures me
| sont plus connues, pour avoir passé
| plusieurs Années en leur compagnie
[à étudier, prier, rige, jouer des tours
Je Ale les
vu!” À mes côtés ou encore de les sa-
| YoiIr
\ l'occasion suis heureux
prelies, miéd.cin situteurs
|horames d'affaires” Âux présenis
lcomme aux absents, je garde un bon
Fi} pt je puis Jeur assurer que
{3 tré les bubliet#i pas datis mes priè-
jres el surtout à la sainte messe.
Et vous, mes biens chers amis ce
Letellier, comment vous exprimer tou-
t: mA reconnaissance pour tout ce
que vous avez fait pour moi; un ca-
cc un magnifique banquet, sans ou-
blier la toilette ncuvelle de votre égli-
s2 pour cette occasion. Vraiment,
vous avez fait preuve de bonne volon-
té, d'entente, de coopération et d'ini-
tiativg. A titre d'enfant de cette pa-
roisse, je tiens à vous remercier de
nouveau et à vous assurer que vos
succès comme vos . échecs seront
miens, puisqu'un fils ne peut rester
indifférent aux joies et aux peines
des siens.
Un merci tout spécial] aux organi-
satrices de cette réunion et à leur
présidente, Mme Joseph Saurette.
11 en est qui ne sont pasïici et qui
pourtant ont contribué pour üne large
part au succès de ces’ deux jours.
Vous savez le dévouement des Reli-
gieuses de Notre-Dame des Misssions;
je n'ai pas besoin de vous en faire
l'é'oge. Je les remercie bien cordia-
lcment. Parmi elles, il en est une
que je voudrais remercier d'une ma-
nière spéciale: c'est Mère Marie-Ga-
briel, aujourd'hui maitresse des no-
vices À Régina. Si les institutrices
savaient tout ce qu'elles peuvent faire
dans l'oeuvre def vocations! Celle-1A
est une apôtre, croyez-m'en.
En quittant l'école de Letellier, on
m'envoya au Petit Séminaire de
Saint-Boniface. Après quelques mois,
on me tenvoya. Inutile, disait-on, il
n'a pas assez de santé. L'année sui-
vante, on me ressaya chez les Pères
Oblats. La santé tint bôn, malgré
des Je remercie ces deux
institutions pour ce qu'elles ont fait
pour moi. Les circonstances n'ont
pas permis au Rév. Père provincial,
le R. Magnan, de se rendre; je le re-
grette avec lui. Je salue son repré-
sentant en la personne de mon con-
frère, le P. Désautels.
Merci aux Révérends Pères Jésui-
tes pour tout ce qu'ils ont fait pour
moi, tant au point de vue intellectuel
auÊ spirituel, pendant les quatre an-
nées passées au Collège de Saint-Bo-
niface devenu, depuis l'épouvantable
auit du 25 novembre 1922, l'institution
d'où Monseigneur attend ses prêtres
La liste‘des professeurs est bien lon-
gue, si l1 tâche de la gratitude est
une douce obligation, la charité en-
vers vous, mes chers amis, l'emporte.
A tous je garde un bon souvenir et
à tous je redis un merci du fond du
coeur, et tout spécialement à mon
bon ami le R. P. Desardins.
I y en a un parmi vous à qui je
dois beaucoup. (Celui-là me connait
depuis ma versification. pour avoir été
mon professeur et dans la suite mon
directeur. C'est le R. P. Bernier, 9J
I ne fait pas de bruit et avec
grâce “e Dieu il conduit au terme par
ses sages directions, ses conseils pa-
ternels et ses prières. Je le
et j'espère que je ne décevrai pas trop
ses espérancés. Je puis lui assurer que
je lui garderai un attachement: filial
et une profcnde reconnaissance.
Merti au
accrocr.
la
remercie
Ur
bon vieux Sérrinajire de
Québec et'à son directeur, M. l'abhé
Gagnon, ur apôtre au coeur de feu
qui entraine à la suite du Maitre.
Merci au Séminaire Saint-Joseph
d'Edmonton et S. G. Mgr McCui-
gan, aujourd'hui archevêque de Ré-
gina, Aiors notre recteur, de sa pa-
ternelle bienveillance et de
conseils
à
À
ses bons
Merci. à ma mère qui n'a reculé
devant aucun sacritice et qui, j'en
suis sûr, n'a pas manqué de prier
Le, Disco ETES De re net ui
«
vonnaissent les verlus de Mo-
ther Graves’ Worm Extermina-
tor en ont toujours sous la
Main, parce que sa valeur est
prouvée,
Je Cois aussi des remerciements à
Fmon pauvre père que vous avez connu
, Mieux que, mbi, à mon vieil oncle le
ages qui est sans, doute de Ja
fête lui aussi dans im monde bien
Méllleur que le nôtre. Je lui dois su:-
togt.de m'avoir donné, l'exemple.
MN y en s uh dont je n'ai pas encore
parié et qui-pourtant est l'âme de cet-
te paroisse. Mout comme l'Ame est à |
ta fois dans tous les membres sans
| que nous puissions la voir, de même
| M. le curé à été l'âme organisatrice
ee en. then. Un merci à M. le curé:
fl a éonné à ces fêtes l'éclat qui les
rendra inoubliables, surtout cChcz les
I jeunes, afin que cette paroisse voit
se Cérouler dans un avenir rapproéthé
le spectacle qui est vôtre.
Je do's aussi remercier publique-
rent M. le curé de la délicatesse qu'il
a eue de m'offrir une chambre au
presbytère dès son ærrivée dans cette
peroisse. Je le remercie de sa bont‘
et de sa bienveillance.
lise peut qu'il se soit glissé des ou-
blis. Je vous prit de croire qu'élles
sont bien involontaires et pour r -
rer je dis à tous, membres du Pin er
paroissiens, parents, amis, je redis
merci et merci.
Biographie
M. l'abbé Rodolphe Bélanger na-
quit À Sain(e-Agathe, Man. le 7 oc-
tobre 1903, .de feu le Dr Eugène Bé
langer et de Marie-Anne Jutras. 1l
habita ensuite Saint-Jean-Baptisie,
puis .vint à Leteilier. Encore jeune,
il commença ses études classiques au
Petit Séminaire de Saint-Boniface,
pour les continuer ensuite au Junio-
rat des Oblats de Saint-Boniface ©
au Collège des Jésuites du même en-
droit: il commença sa théologie äu
Grand Séminaire de Québec pour la
finir au Séminaire Saint-Joseph d'Ed-
mon:'on.
Nous aimerions à publier la liste
de tous les visiteurs présents à cette
belle fête, mais nous devons limiter
là longueur de ce compte-rendu; nous
ne voulons pas cependant omettre de
mentionner les communautés de rell-
gieuses qui y avaient envoyé des re-
présentantes: les Soeurs des Saints
Noms de Jésus et de Marie: RR. SS.
Norbert de Marie et Isidore de Séville;
les Soeurs de la Charité: RR. SS. Pha-
neuf et Clermont; l'Institut Notre-
Dame des Missions: Mère Marie-
Saint-Albert, assistante provinciale,
et Mère Saint-Jean-Baptiste, prieure
de Letelier, Mère Marie-Saint-Henri
prieure de Saint-Joseph.
“Parmi les parents du nouveau pré
tre venus de l'extéricur, mentionnons:
M. et Mme Godias Brunet, de Saint-
Boniface: M. et Mme Fortier, de Kil-
donan; M. et Mme Henri Beauchamp.
d'Olga, N. D.;, M. et Mme Dr J.-A.
Bélanger. de Saint-Pierre-Jolvs, ct
leur famille; Mme J.-H. Cardinal, de
Kenora, Ont.;, Soeur Saint-Norhert de
Marie, de l'Académie Saint-Joseph d°
Saint-Boniface, etc. etc.
tre ancien curé, a été rahpelé plu
steurs reprises durant cette fête, et
D convenait qu'il en fat ainsi, Car
c'est l'accomplissememt d'une des oeu-
vres' ‘de sa vie que nous célébrions;
la mention de son nom faisait :jailic
svontanément des coeurs de bien vi-
ves émotions que le plus grand nom-
bre ne réussissait pas à contenir; ce
furent des larmes d'amour et de re-
connaissance qui coulèrent; now: ne
dortons pas que du haut du ciel, où
Uvst. a participé à nes. joies.
Au milieu de toutes ces célébrà-
tions l'on n'a pu s'empêcher de re-
marquer que notre dévoué euré ne
pouvait pas déployer son activité ha-
bituclle: il était ma'heurcusement
soûffrant et ne put remplir le rôle qui
lui était attribué dans ces fêtes; ce-
pendant si elles ‘ent obtenu un st
grand succès c'est dû à sa prévoyan-
ce.et à ses directions. TT Ses
Disons un mot-des décorations de
notre église dont on a terminé la. toi-
lette intérieure spéctalement pour ces
fètes Les aute:s e.asent parés de
ieurs plus beaux ornements, que ‘fal-
saiènt ressortir davantage ics fleurs
qu'il nous sait donné de,nouveau dans
un avenir a$sez rapproché de jouir
de ce spectacle si réconfortant d'une
otdimation aù sacétdote.
Une innovation malheureuse
‘Londres. — Une compagnie anglai-
se d'autobus avait cu l'idée.d'itistalier
un miroir nu-detsaus ‘de la porte d'en-
trée de chacune de ses voiturés. Maïs,
nuüussitôt,. on constaina.que les acci-
dents .se, multipliaient,, surtout ,£hez
les femmes. Une surveillance atten-
tive permit d'en découvrir les raisons. :
Les: voyageuses, au moment de
monter dans les véhicules, levaient la ‘
tête pour se regarder dans la, glace
et manquaient les mwrches. ;
Les miroirs coupables yienpent
d'être supprimés et les accidents se
sont raréfiés comme par enchante-
ment. j
“La bière quia une renommée
l'onivrement de in vitesse
— la gloire de la conguête
— sont renfermés dans
tte bière faite amv l'enu
puro et limpide qu! coule
de: sommet: noigoux der
montagnes.
Une bière supérientemint
bonne —-1la
BIEPÉE CALGAIY
——— ——————
CR
P,
triona
faire exéeuter
4 du Cunada,
d'énwr mu L]
en, rate
lis jusqu",
de Saskntthewan, en est un bel
structure fyrmidahle de 1007 pieds de longueur, |
repose sur une série de. hauts piliers en ciment, lui] Nord
travaux, ‘dont, ecrtains
éçalent en importance les plus grands exploits accom-
ar les ingémieurs de la compagnie dans
domaine de la construrtion ferroviaire. Le nouveau
ont qu'il fait actuellement ériger eur la rivière
Bsckatbewss, à Nipawin, dans le nord de la province
Un Grand Pont sur la Saskatchewan
nl
M
ur l'resto de ses lignes vérs les régions septen- | permettant de relier les deux rives de la rivière, très
C'est une
ui
exemple,
e Pacifigne Canadien doit |escarpées en cet endroit. (je pont, qui pourra porter
les plus lourdes loromotives mises en #4rvice par le
Pacifique Canadien, comprendra réeliement deux
ponts, l'un au-dessc
servant aux véhicules, tandis que le tablier supérieur
sera utilisé pour les trains.
Nos vignettes font voir divers aspects de ce rh ee
pont de Nipawin, i qu
Canadien les riches régions minières nt agricoles du
dé l'autre, celui du dessous
€
qui ouvrira bientôt au Paeif
à
‘on
ë
À
t selon ton désir: prends courage
dt sois fort. Exaudita est oratio
-fua; flat tibi sicut = me petiati; con-
fortare et esto robustus” Le Cal-
vaire qu'il souhaitait. en disciple in-
signe du divin Crucifé Il le trüyera
durant un voyage dunt son supérieur
de P Jérôme Lalemant, le rRerpe au
mois de juin 1642 réa
11 s'agissait simplement de se ren-
dre à Québec pour les affaires de là
‘mission, mais, vu lea circonstances,
l'entreprine était des plus périlleunes
trois cents lieues à parcourir à trävers
un pays infesté d'Ircquois. Or ceux-
ci, depuis longtemps, joignaient À leur
férocité naturelle une haine déclarég
contre les Hurons, contre les Fran-
Çais, alliés des Hurôns, apéciale-
ment contre les Robes noires dont
l'enseignement condamnait leurs su-
perstitions
Fréquentes dtaient
et
leurs attaques
. Descendagt par le lac Champlain et
{ la rivière Richelieu, ils se postulent
! sy les bords du Saint-Laurent afin de
. surprendre les tonvois des trafiquan's |
ls agissaient |
de plus souvent à coup sûr,
‘ hurons où aigonquins.
“venalent
en tenards, sttaquaient en.
* fuyaient en viseaux”. - À chaque ren-
contre, c'était une lutte sanglante où
la victoire ‘ournait d'ordinaire
lions :!
en
leur faveur, car les armes à feu dont,
les Hollandais leurs voisins les avaient
munis leur donnaient ‘l'avantage sur
les tribus environnantes. Les Fran-
Çais avaient bien bâti quelques forts
Cà et là pour les arrêter, rqais Ri-
- chelieu tout occupé de sa lutte contre
l'Autriche n'avait pas envoyé au C'a-
nada les forces militaires suffisantes
Les gouverneurs, par prudence, ne
pouvalent prendre l'offensive: la seule
défensive eut comme résultat d'en-
courager l'arrogance des Iroquois qui
méprisèrent les hommes blancs et :e
flattèrent de les anéantir eux et leurs
alliés sauvages. On les voyait cons-
tanmnent rôder autour de Québec ©t
des Trois-Rivières, remonter l'Ottawa
jusqu'à l'île des Allumettes, paraître
en armes sur les terres huronnes ou
algonquines à
Ow devine à ce rapide tableau les
risques auxquels s'exposait le P. Isaac
Jogues,
Supérieur ne voulut pas Îles
poser par un ordre formel: ‘On ne fit
que me proposer ce voyage, écrit-il,
sans me le commander.
lui
sité de l'entreprendre aurait jeté quel-
que autre missionnaire bien meilleur
que mmoi dans les dangers que
prévoyions."
Sa charilé, son admirable humilité
lui firent prendre pour un ordre «du
ciel la simple proposition du P. Lal®-
mant. Après Üne retraite de huit
jours et une confession générale, il ze
sentit de force à l’exécuter. I! partit
de Sainte-Marie le 1% juin 1642,
compagné du P. Raÿmbault que
santé fuorçait à ,changer d'air, de trois
Français et de viagt guerriers hurons
la plupart chrétiens, commäudez# par
le capitaine Eustache Ahusisturl
Leur flottille se composait de quatre
canots, chargés en méênie
pelleteries qui allaient
échanges. De leur voyage d'aller et
de leur retour quel récit plus precieux
et plus #ûr EPP RRs désirer que
celui du P Jogues lui-même,
nous
ac-
DEL
temps de
Servir aux
écrit en
latin pour se3 supérieurs et dont le
P. Lalemant nous a donné de larges
extraits dans sa relation de 1647
Nous le prenons au dé io du Foit
Sainte-Marie
“Nous voilà donc dans le chemin
et dans les dangers tout ensemble. I]
‘nous fallut désembarquer quarante
fois et quarante fois porter nos ba-
teaux et tout notre bagage dans les
courants et les chutes d'eau
qu'on rencontre én ce voyage. et,
quoique les Sauvages qui nous con-
duisaient fussent fort adroits
ne laissâmes pas de faire quelques
naufrages avec un grand danger de
vies et quelque perte
petit bagage Enfin, trente-cinq jours
nous
nos de notre
————————— =
Le Baume Persan, le seul ob-
de toilette indispensable
pour lu femme délicate. C'est
uue. joie de s'en servir. Xe
laisse aucune trace de visosite.
Rapidement absorbé par
lis us Délicieus cment pyrfu-
mé. Donne une beuulé velou-
tée à l'épiderme. Tomitic In
eau. Adomit et dissipe fouli
irrili ali. défagreabe ou tout
soroge causée par hr bise 0
les Lilethparie s Reud Les mans
douces et blanches. Crée un
charme mystetieux, essentiel
chez lu femme: Le Bagame Per-
san esi indispensable chez’
femmes de istinction:
jet
les
ils étaient si grands que son)
Î
im-
Je m'offris,
d'autant plus volontiers, que la néces- |
0
| 4 si, ce cui Î
1ld'rné san Père et son camarade, il
: 1 à
du dede maple RM 7 2e
[RS DU HUIT
LP. DR rene
41
ce que s$, bonté nous avait conservés.
Nos affaires étant terminées en quin-
ze fours, nous solennisâmes la fête
de saint Ignace et le lendefnain. pre-
mjer jour d'août de la méme année
1642, nous partimes des Trois-Rivié-
res pour remonter au pays d'où nous
vemions: le premier jour nous fut fa-
vorable, le secon nous fit tomber ert-
tre lcs mains des Iroquois.
Nous étions quarante | personnes
divisées en divers canots: celui qui
tenait l'avant-garde ayant découvert
sur les bords du grand fleuve quelques
pistes d'hommes nouvellement impri-
mées sur le sable et sur l'argile. nous
er donna avis. On mit pied A'terrr:
les uns disent, que ce sont des vesti-
*c8 de l'ennemi, les autres assurcnt
que ce sont-des pas d'Algonquins nos
alliés: dans cette contention, KFusta-
che Ahbäsistari auquel tous les autres
déféraient pour ses faits d':-mes ct
pour sa veriu, #'écrian: ‘‘Quuxs soient
amis où ennemis, il n'importe; je r<-
marque à leurs traces qu'ils ne sont
pas en plus grand nombre que nous,
avançons et ne Craignons rien” Nous
|" ‘avions pas encore fait une derni-
| lirue que l'ennemi. caché dans des|
|herbiers et dans des broussailles, 5'é-
lève avec une grande huée, décha”-
geant nos canots une grêle de
lballez Le bruit de leurs arquebuses
effara si fort une partie de nos Hu-
rons qu'ils abandonnèrent leurs ca-
nots et ieurs armes et tout leur équi-
, page, pour 8e sauver à la fuite dans
le fond du bois. , Cette décharge ne
nous fit pas grand mal: personne ne
perdit la vie; un Huron seulement eut
la rain transpercée et nos canots fu-
rent brisés en piusieurs, endroits.
EUT
“Nous étions quatre Français,
des@els étant à | l'arrière-garde
sauva avec les Hurons qui l'abaïlon-
nèrent Huit ou dix, tant GÇhrétiens
que catéchumènes, se joignirent avec
‘nous. Leur ayant fait faire une pe-
tite prière, ils font tête courageuse-
ment aux ennemis, et encore que Ceux-
fi fussent trente hommes contre dou-
ze où quatorze, nos gens soutenaient
j'aillamment leur effort’ mais s'étant
japerçu: qu'une autre bande de qua-
|rante Iroqguois qui étaient en embus-
| cade” À l'autre be.‘ Lu fleuve, venait
fondre. sur eux, ils pex ‘ent courage;
| si bien qu? ceux qui étaient moins
lengagés s’enfuirent, abandonrant
leurs camarades dans la mêlée. "°n
|Fränéais nommé René Goupil.. n'é-
tant plus soutenu de ceux qui le sui-
valent, fut entouré et pris avec quel-
Hurons des plus courageux
l'un
se
ques
“Je désastre d'un
lieu fort avantageux pour me dérober
de Ja vue de l'ennemi, me
cacher dans des halliers et
roseaux, fort grands et fort épais;
, mais cette pensée ne put jamais en-
trer dans mon esprit
contemplais ce
pouvant
dans ds
Pourrais-je bien,
disais-je À part moi, abandonner nus
Français et quitter ces bons néophv-
et ces pauvres catéchumènes
sans leur donner le secours que l'Egli-
se de mon Dieu m'a confié? La fuite
me semblait horrible: il faut
je en mon coeur, mon corps soûf-
fre
tes
disais
que
feu de Ja
le terre
âmes
pour delivrer
flammes de
il faut qu'ii meure d'une mort
ces pauvres des
l'enfer
leur
Ma
passagère pour procurer une
éternelle conclusion prise
vie
sans grandes oppositions de mon €
prit, j'appelle l'un des Iroquois qui
était resté à la garde des prisonniers
Celui-ci m'ayant aperçu n'osa m'abor-
der craignant quelques e abûche
“Approche, lui dis-je
ne Crauins point
“onduis-mol auprès
des Tluron, que
du Francis et
vous tenez cap
IH s'uvancé il ame nuit
et mrayant saisi
au nombre de la
J'embrassais
Ceux que terre 4}:
pelle misérabies ter:-
drement le Français [René
‘Mou cher frère,
d'une
Goupri]
et ut dis Dieu nous
traite façon étrange: mais 11
le maître et fl à fait ce que ses
yeux ont jugé le nreiMeur, il n suivi
son bon plaisir, lue son sgint Nom
soit
est
Leni pour jamais.” Ce pu jeu-
ne homme se confesse sur l'heure tm
ayant donné l'absoluticn, j'aborde les
Hurons, je les instryuis et les baptis
et à tous moments
poursuivaient
naient
commune, ceux qui
les fuyairds en
auelqhs-uns,
Tune -
je les <confes
sa's, faisant chrétiens ceux qui ne
l'étaient pus Entin on adena ce LA
ve capilaine chretten nommé Ets!
he { Ahas!staï:} lequel m'ayant :1jn
ju secrin Ah! mon Père Je vois
avais juré et protesté, que je vivrais
ou mourta!s avec vous" Sa vue mme
tr perçant le coeur, Je ne me son
Eur S pas des parues que je lui ds
Un autre Français, norme Gui!
laumme Couture Voyant qu: les Harons
lAchwent pied. se sauva comimne
daiis ££s Brandes forêts ct
e:ai! fut
eux
comme ‘il
agile, 1] hors des
bentôt
prises de l'enr>mi ma's un remords
aban
» à je tout court,
arrèe out irt
soi si!
délibérant à part
passeru:t ou sil
brisées: cra'nite
un perfide lui fait
visage. il grands
.- un cesquels
outre retour-
ne”ait
d'étre
bAuurmer
sur ses la
tenu pour
eut ein
lroquuis à la se: .re
ne
leur très sensible, Ê
ecrasant comine entre deux pierres,
jusoues à en faire sortir des esquilles
où de petits os. Hs traitèrent ce bon
|
"tique Hold
mover est appliq
tue
à un cor fl
racines et la callssité
en va sans causer aucun Leu
Mage à la chair.
le couçhe en joue: ma:s son arquebuse
syant fait une fausse amorce, le Fran-
caïls ne te manqua pas: il le jeta raïde
mort sur la place Son coup tiré, les
quatre autres Iroqéois se jetérent sur
lui avec dne rage de lions ou plutôt
de, démons L'ayant éépouillé nu
comme la main, filé le meurtrisseht
À grahds éoups de bâton: ils lui.ar-
rachèrent les ongles des doigts avec
leurs éents, écrasant les ex
sanglantes pour’ lui enuser plus ge
douleur: bref, ils lui percèrent une
raain avec une épée, ils l'amenêrent
lié'et garotté en ce triste équipage
au lieu où nous étions. L'ayant re
connu, je m'échappe de mes gardes.
je me jette à son cou. ‘Courage, hi
dis-je, mon cher frère ef mon cher
ami, offrez vos douleurs et vos an-
goisses à Dieu pour ceux- -mêmes qui
vous “téurmentent; re reculons point,
souffrons courageusement pour son
saint nom; noûus n'avons prétendu que
sa gloire en voyage.” Les Iro-
quois, nous voyant dans ces tendres-
demeurèrent au commencement
fort é'onnés. nous regardant sans mot
dire, puis tout à coup, se figurant
peut-être que j applaudissais à ce jeu-
ne homme de ce qu'il avait déé l'un
de leurs capitaines, ils se jetèrent sur
moi d'une furie enragée, ils me char-
gèrent de coups de poing, de coùps de
baton, et dé coups de masses: d' ares.
me ruant jpar terre à demi-mort.
Comme je| commençais À respirer,
<eux qui nè m'aVaient point frappé
appro-hant, m'arrdchèrent À beiles
dents les ongles des doigts et puis
me mordunt, les uns après les au‘res,
l'extrémité des deux index dépouillés
de leurs ongles, me causaient une dou-
les broyant et les
ce
ses,
Peré Goupil de la même facog, sans
fire pour lors aucun mal aux Hu-
ren
les
point voulu accepter
p € édente avec les conditions qu'ils
l'ur voulaient donner.
Tout le monde étant rässémblé et
COUT
aussi étaient-ils enragés contre
Français de ce qu'ils n'avæfgnt
la paix l'aée
ls ‘eurs
hommes,
c'itre. CUX
revenus de leur chasse
ces barbares divisèrent
leur butin, se réjouissant
dilcur proie avec des,grands cris d'ai-
lgresse. Comme je les vis fort at-
tntifs à regardér et à départir nos
je rechérthäiT AUSSI on
piriage. Je visite tous les captifs;.je
baptise ceux qui ne Létaient pas en-
core,
Aix
dipouiiles,
j'encourage ces pauvres miséra-
l'es à souffrir constamment, les as-
s'irant que leur récompense passerait
de beaucoup de leurs
tourments. Je reconnus en cette vi-
site que nous étions vingt-deux cap-
îfs. sars compter trois Hurons tués
sir la place Un vieillard ägé de
la grandeur
quatre-vingts ans venant de recevoir
Ê LA
le saint baptême dit aux Iroquois qui
lui commandaient de s'embarquer:
“Ce n'est plus à un vieillard comme
moi d'aller visiter les pays étran-
gcr3; je peux trouver ici la mort, si
vous me refusez la vie'' A peine
eul-il prononcé ces paroles, qu'ils l'as-
scmmèrent.
“Nous voilà donc en chemin pour
être conduits dans un pays véritable-
ment étranger. Notre-S
favorisa de sa croix.
trefze jours durant que nous
ployames ce voyage, je souffris
au corps des tourments quasi insup-
pértAbles et dans l'Âme des angoisses
mortelles: Ja faim, la cnaleur très
les menaces et in haine de
ces léopards, la douleur de nos plates
ui, pour n'être pas pansées, se pour-
hissaient jusques à produire des vers,
nous causaient à la vérité
mais toutes
me serpblaient légères À comparaison
que je
eigneur nous
Ilest vrai que,
er1-
en
ardente,
bepucoup
1: douleur; ces choses
d'une tristesse intérirure
sentais 4 la vue de nos premiers et
plus ardents Chrétiens des Hurons. Je
les croyais devoir être les colonnes de
ette Rglise naissante et je les voyais
devenus les victimes de la mort.
“Huit jours après notre départ du
grand fleuve de Saint-Laurent, nous
rehconträmes deux cenñts Iroquofs qui
venaient À !'a chasse des Francais €t
13 Sauvages nos alliés. fai-
lut dans cette rencontre u’
nouveau choc.
ni ces barbares que ceux qui vont en
querre sont plus
j'ils sont cruels envers leurs enne-
res-
Il nous
soutenir
C'est une créance par-
d'autant heureux
Je vous assure qu'ils nous firent
n ressentir l'effort de cette main
“use créante
“Nous ayart donc aperçus, ils1rc
rcièrent premicè'ement soleil de
nous avoir fait tombe!
le Jeurs
entre les mains
à Ca
compatriotes ils firent
suite yme“salve d'arc usbusl au?
J 1
ngratulation ée leur ‘vic! oîre. Cela
it, 18 d'essèrent un.ffhéâtie sur À
uine; pois, entrant dans les boil
f cherchent Ces bâtons cu d:s én:-
nés, seton leur fantaisid, -Etant ainsi
armés, ils se mettent en haie cent
l'un côté et cent de l'autre :t rs
‘on* passer tout nus dans ce chemin
de fureur et d'angoisses ‘est À qui
déchargera £ù: T2UuS pus «à C1;
plus fortement. Jls m2 fieut mai
cher lé dernier pour être plus exposé
à leur rage. Je m'avais pas fait la
moitié de a route que je tcmbai par
terre sous le faix de cette gréie et de
- qu'yez t cu feu, dux bras et aux cuis-
e nt
lorsque ses qualités sont con-
nues dans une maison on men
emploic plus d'autre. La mé-
ge Ca agit par elle-même, elle
in de purgatif
Pi er, le résultat A pu
complet qu'on ne peut rien dé-
sirer de plus.
pour son amour et pour sa gloire sont
remplies de jolé et d'hônnelr. Le de
donc que j'étais tombé nom par
dent et: ae ne ne iMmetelévais
pour être trop v de là mort, fisli
entrérènt dais une éruélle comipas-
lion; leur rage br pas encore 4s-
dogie; ils me voulaient menek tout
vif en leur pays; fls Mm'embraësent
donc et me portésit tôut adngtaht sür
ce ‘héAtre préparé; | revefiu à
moi, ils me font descendre; ls mi don-
nent mille ét mil'e injures, fl# me
font le jouet et le but de léurs oppro-
bre, ils recommencent jeur batterie.
déchargant sur ma tête èt sur tont
mon corps une autre gréle de ‘Coups
de bâton. Je serais trop long si je
voulais couëker par écrit toute 18 ri-
gueur de m souffrapces Ds e‘brû-
lèrért un Fr ils m'écrasèreht [ETS
tre avec leurs dents, et ceux :qui
étajent déjà déchirés, ils, lgs pres-
saient et les lordaient avec unérage
de démon; ils égratignaient mes
plaies ‘avec leurs ongles, et, qüand
les forces me masquaient, {ls m'appli-
a façon ia meilleure que Je pourri.
les voeux ce la Compagnie, en la pré-
sence de mon-Dieu et devant vous.”
Lait ayant accordé, il! les fit avee
bsaucoup de dévotion.”
Aussitôt après ce don parfait üe
tout Ilüi-même, il altait monter au
Calvaire aux cûtés du P. Isaac Jo-
gues. ‘J'avais toujours bien pensé
que le jour auquel toute l'église se ré-
jouit de la gloire de la Sainte Vierge,
sa gorieuse et triomphante Assomp-
tion, nous serait un jour de douleur...
Nous arrivâmes, lu veille de ce jour
sacré, à une petite.riy{ère éloignée
du premier bourg ‘des-T ois d'envi-
roi un quart de lieue. Nous trouvñ:
mes sur ses rives, de par: et d'autre,
quantité d'hommes et de jeunes gens
armés de bâtons qu'ils déchargèrent
su: nous avec leur rage accoutumée.
Ji ne me restait plus que deux ongles:
ces barbares me les arrachèrent avec
les dents, déchirant la chair de des-
sous et la “coupant jusques aux 08
vec leurs ongles qu ‘ils nourrissent
fort longs...
"Après qu'ils eussent assouvi leur
cruauté, ji!s nous raenèreLt e2 triom-
phe dans cette première bourgade
[nommé O£sernenon]: toute la jeu-
nesse était hors des portes, rangée en
hais, armée Ce bâtons et quelques-uns
de baguettes de fer qu'ils ont aisé-
ment par le voisinage des Hollandais.
Jetant les yeux fur ces armes de-la
Passion, nous nous souvinmes de ce
que dit saint Augustin: que ceux qui
s'écartent des fléaux de Dieu s'écar-
tent du nombre de ses enfants; c'est
pourquoi nous nous offrimes d'un
grand coeur à sa bonté paternelle
pour être des victimes immolées à
son bon plaisir et à sa colère amou-
reuse pour le salut de ces peuples.
Voici l'ordre qui fut gardé en cette
entrée funèbre et pompeuse: on fit
marcher un Français en tête et yn
autre au milieu des Hurons, et moi
tout le dernier; nous nous suivions à
ss. Mes © ns furent à peu
près traités comme moi. L'un de ces
barbares, s'étant avancé avec un
grand couteau en la main droite, me
prit le nez @e la main gauche me :e!
vou:ant couper: mais il demeurn |
court et comme étonné, se retirant
snne me rien faire. Il retourne À un
quart d'heure de là, comme indigré
contre soi de sa lAcheté: ii me prend
une autre fois du méme endroit; vous
savez, mon Dieu, ce que je vous di-
sais pour lors au fond Ge non coeur.
Eofin, je ne sais quelle force invisible
le repousea pour Ja seconde fois.
C'était fait de ma vie s'il eût passé
outre, car ils n'ont pas coutume de
laisser longtemps sur la terre ceux
qui sont notablement mutilés.”
Entre les Hurons, le plus maltraité
fut ce brave et vaillant chrétien Eus-
tache ‘Ahasistari. L'ayant fait souf-
frir comme les autres, ils lui coupè-
rent les deux pouces des mains et lui
fourrèrent par les ouvertures un bâ-
‘on pointu, jusqu'au cowie. Le. l.
Jogues voyant cet excès de tour-
ments ne put retenir ses larmes. Eus-
tache s'en étant aperçu et craignant
que les Iroquois ne tinssent le Jésuite
paur-un-efféminé, leur dit: “"N: L
pas que ces larmes proviennent de
faiblesse; c'est l'amour et l'affection
qu'il me porte, et non le manquement
de coeur, qui les fait sortir de ses
yeux; il! n'a jamais pleuré dans ses
tourments: sa face a toujours paru
sèche et toujours gaie; votre rage ?t
mes douleurs et son 'amou: font le su-
jet et la cause de ses larmes. — Il
est vrai, lui repart le Père, que tes
douleurs me sont plus sensibles que
les miennes; il est vrai que je suis cou:
vert de sang et de plaies; mon corps
néanmoins ne ressent pas tant ses
tourments que mon coeur est affligé
pour tes souffrances; mais, courage.
mon cher frère, souviens-toi qu'il y a
une autre vie que celle-ci; souviens-
toi qu'il y a un Dieu qui voit tout et
qui saura bien récompenser les an-
goisses que nous souffrons à son oc-
casion. —+ Je m'en souviens très bien,
dit ce bon néophyte, je tiendrai
ferme jusqu'à la mort" En effet sa
constance parut toujours admirable ct
toujours chrétienne:
nous battre à leur aise, des Iroquois
se jetèrent dans nos rangs pour nous
empêcher de courir et d'éviter quel-
ques coups. La procession commer:-
çant d'entrer dans ce chemin étroit du
paradis, on éntendait un chamaillis
de tous côtés, c'est bien pour lors
que je ‘pouvais dire avec mon Sei-
gneur et mon maitre: ‘Supra dorsum
meum fabricaverunt peccatores'', les
pécheurs ont bâti et laissé deg mo-
numents et des marques de leur rage
sur mon «los. J'étais nu en chemise
comme un pauvre criminel. Plus la
procession marchait lentement, dans
un Chemin bien long, et plus nous re-
cevions de coups. Il m'en fut dé-
chargé un au-dessus des reins d'un
pommeau d'épée ou d'une boule de
fer grosse comme le poing, qui m'é-
branla tout le corps et me fit perdre
haleine. Voilà quelle fut notre en-
trée dans cette Babylone. A peine
pûmes-nous arriver jusqu'à l'écha-
faud qui nous était préparé au milieu
de cette bourgade, tant nous étions
abattus: nos corps étaient tout Hvides
et nos faces tout ensanglantées. Mais
par-dessus tous, René Goupil était si
défiguré que rien de blanc ne parals-
suit sur sa face que les yeux. Je le
tiouvai d'autant plus beau qu'il avai!
nlus de ressemblance ayec Celui qui,
portant une face très digne des re-
garde et des plaisirs des Anges, nous
à paru comme un lépreux au milieu
de ses angoisses. Etant monté sur
vet échafaud, je m'écriai dans mon
coeur: ‘Spectaculum facti sumus
nardo et hominibus propter iscei
aurn
“Nous trouvâmes quelque ran9s
‘ur ce lieu de triomphe et-de glaire
Les Iroquois ne nous persécutatent
olus que de leurs langues, remplissant
VAS faire, mais, pour moi, j'aurais |A. et nos oreilles de leurs fpjures
natot souffert toutes sortes de tour- ni 1.0 nous faisaient pas grand mal:
que d'abandonner à vie bonace ne dura pas longtemps
lui
H y Avait dix jours que les captifs
étant aux mains de leu!s) bourreaux
quand on arriva au point où il fallait
quitter la navigation pour gagner à
pied la première bourj;ade iroquoise
‘Ce chemin qui fut d'environ quatre
jours, poursuit le P. Jogues, nous fut
extrêmement pénible. Celui auquel
j'ais donné cn garde ne pouvant
porter tout son butin. en mit une par-
tie sur mon dos tout déchiré: nous ne
mangeñmes ca trois jours qu'un peu
de fruits sauvages que nous ramas-
sline: en phssant. L'ardeur qu soiell
au jlus ‘chaud Ge l'été et nos plaies
nous affaiblissaient fort et nous fai-
s:isnt marcher derrière les autres
NOûX voyant fort écartés et sur la
u'it, je ds au pauvre René [Goupil;
g'iilse sauvât: en effet, nous le pou-
n'ents la mort
eux que je pouvais un peu consoler |r'2 capitaine s'écria qu'il fallait ca-
axque's je pouvais conférer 1Cl::s«cr les Français. Plus tôt fait
nz C2 mon Sauveur par les sacre-
ments d'e son Eglise. Ce bon jeune is ee
bonne voyant que je voulais suivre ES CORS
n pe‘it troupeau ne me voulut ja-
nas quticr. ‘Je mourtai, dit-il, avec h t d fai ffi :
Ex j: né vous saura:s ebandon- cessen € aire sou [LL
. fi
é ‘‘# géncfetse constance valut i Dent ré ns CRUE
Re G M lertor simp'e .'‘tonné” A .
" re FRE Lt ses pleut de douleur cesse Le RORCRRSEReRE est
dévotion “Dans le cremin il était ARE RAR IARe PAIE Pr
Se : iyec “Putpam” est si facile, si cer-
ours occuré en Dieu... Aa
chait le moyen àle lui plaire. .
‘ pariout Un jour (ce fnt FU no
1 fl me dit: “Mon Père, Dieu
n'a toujours donné de grands désirs “Extracteur de Cors Putnzn
l me sacre” à son seryiee far |: CAES
Æ " {remède #û7 nour cors malades.
vente dans toute pharmacie.
pris
con
à C0. ;
Compagnie. Mes péchés m'ont réndu
indigne de cette grâce jusqu'à cette
heure. J'espère que Notre-Seigneur
aura pour ‘agréable l'offrande que je
lui veux faire maintsnent, et faire en douleur
Lans À — —
er.
12
une égale distance et afin que ñ0s
bcurreaux eussent plus de loisir de
ain et si doux —-des milliers Ge per-
*fsonnes emploient £e remède merveil-
leux et disent qu'il #8}; le meilleur. Ne
souffrez pas plus longtemps, employez
lc seuil
En
L'Extracteur de Cor Putnam
Sûr et efficace, ne cause aucune
avec plus de fureur que les autres. |.
La déférence des Français et le res-
pect que rné portaient les Hurons me
causèrént cet avantage. Un vieillard
ine prend la main gauche et. com-
tmande à une fernme algonguiné cap-
‘ve de me copper un doigt: elle se
“étourna trois où quatre fois ne se
pouvant résoudre à cette cruauté: en-
fin Ï? faut obétr: elle me eoupa le
pouce de la main gaüche, Cette pau-
vre femme l'ayant jeté sur le théâtre,
je le ramassai et vous le présentai.
Ô mon Dieu! Me ressouvenant des
sacrifices qué je vous avais présentés
depuis sept ans sur les autels de no-,
tre Eglise: j'acceptais ce supplice
romme une amoureuse vengéance du
mmquement d'amour et üe respect
que j'avais én touchant votre saint
Corps: vous éroutiez les cris de môûn
fme. Guillaume Couture m'ayant |C
aperçu me dit que si les barbares me
voyaient tenir mon pouce, ils me le
feraient manger et avalei tout cru,
£°, partant, que je le jetasse.en quel-
que endroit, Je lui obéis À l'heure
méme. Jis se s° rvirent d'une coquille
ou d'une éeale d'huître pour couper
le potce droit de René Goupil, afin de
li causer plus de douleur, Le sang
cotlant de hos plaies °n #1 grande
zætondance que nous alijons tonder
en syncope, un Jrüquois déchirant ur
petit bout do ma chemise nous les en-
0
Mme Fe Dunbar LEE -
.mér des pilules Dodd pour
les rognons
Une dame de ‘Saskatchewan...
| Sie sde Ÿ de son mal de dus, #
.: e à ses voisins des pilu-
es Dodd pour les rognons
Saskatoon," Sask., le 7 juillet
(Spéciale) — “Depuis quelque
Lemps je sonffrais de douleurs
dans le bas du dos”, éerit Mme
L Dunbar, 1119, ave: F. Nord,
Saskutoon, Sask. “Mn nière
me suggéra des pililes Dodd
pour les rognons, et je ne suis |
rien moins qu'enthotisiasmée
du soulagement que j'en éprou-
vai. J'ai toujours sous la main
une boîte de ces pilules. Je'ne
peux en dire assez de bin, ni
en parler à lots mes æmis.”
Des milliers de personnes re-,
connaissantes ont publicue=
merrt rendu témoignage aux pi-
lules Dodd; pourquei ne pas
vous fier à leur expérien- |
7? Les pilules Dodd pour les
rognons naffectent ni le foie,
ni J'estomac, elles sont unique-
insent un remède pour les ro-
gens, n'affectant que les. ro-
gnons. Elles ne font qu'une
“hose, mais elles le font bien.
Vous trouverez le chemin de la
santé en soignant vos rognons;
ainsi done, gardez-les en bonne
veloppa et ce fut tout l'apvareil et'condition fvec les pilules Dodd.
tous Jes m édicamen!s qu'on y mit.
“Le soir Venu, on nous fit deccer.-
dre pour être conduits dans les caba-
nes et pour être le jouet des enfants.
On nous donna pour nourriture un
lien peu de blé d'inde bouilli dans
l'eau toute pure, puts on nous fit cou-
cher sur une écorce, nous Hant par
les bras et pär l:s pieds À quaire
pieux fichés ‘en terre en forme de
Cioix de Saint André. Les enfants,
pour apprendre la cruauté de lvurs
parents, nous jetaient des charbons
et des cendres ardentes sur l'estomac,
prenant plaisir de nous voir griller
et rôtir. O mon Dieu! quelles nuits!
deineurer’ toujours dans une posture
extrêmement contrainte, ne se pau-
voir remuer ni tourner dans l'attaque
d'une infinité de vermine qui nous as-
saillait de tous côtés, être chargés
de plaies récentés et d'autrés toutes
pourries, n'avoir pas de quoi sustenter
la moitié de sa vie; en vérité, ces
tourments sont, grands, mais Dieu est
immense. Au lever du soleil on nous
ramène sur notre échafaud, où nous
passâmes trois jours ct trois nuits |
dans les angoisses que je viens de dé-
crire."
Ensuite les captifs furent conduits
à huit kilomètres de là au village
d'Andagoron où ils reçurent le même
accueil: mêmes salves de bastonnade,
même théâtre de dérision et de tor-
ture. En cours de route, un sauvage
dépouillant le P. Jogues de sa che-
mise l'avait remplacée par un vieux
haillon et'lui avail jeté sur les épau-
lc5 un morceau de grosse toile.
“Je la mis sur mon dos, raconte 'e
Père, pour me défendre de l'ardeur
du soleil qui échauffait et pourrissaft
incs blessures, mais éette toile s'étant
callée et comme incorporée avec mes
plaies, je fus contraint de l'arracher
avec douleur et de m'abandonner À la
merci de l'air. Ma peau se détachait
de mon corps ên plusieurs endroits,
et, afin que je puisse dire que j'avais
passé ‘per ignem et aquam' par le
froid et le chaud pour l'amour de
mon Dieu, étant sur l'échafaud trois
jours durant comme en la première
bourgade, il tomba une pluie froide
qui renouvela grandement les dou-
leurs de mes plaies.
Au sortir d'Andagoron, nouvelle
course de quatre lieues pour aller à
Téonnontogen satisfaire la cruelle
curiosité des sauvages de'ce bourg.
“Outre le shlut et les caresses et la
réception qui nous fut faite aux deux
précédents, voici ce ‘qui fut ajouté 2
notre supplice! les j:unes gens four-
raient des épines où des bâtons poin
{us dyns ros plaies, égratignant le
bout de nos doigts dépouillés de leurs
ongles ct les déchirant jusqu'à la chair
vive. Et pour im'honorer par-dessus
les autres ils m'altachèrent à des bois
disposés en croix en sorte que,
pieds n'étant point soutenus, le poids
de mon corps me donnait une géhenne
et une torture
avoir soufferf ce tournient environ u
ouart d'heure, je sentis bien que je
‘n'en allais tomber en pämuoison, ce
qui me fit supplier ces babares d'al-
longer un peu mes liens:
rent à ma voi: et,
licher, ils les
pour me causer plus de douleur:
sauvage d'un pays plus éloiz;né,
ils accou-
au lieu de les re-
Un
tou-
‘t, tirant un couteau, coupa
ment toutes les cordes dont j'étais
garruilé. Cette charité fut,
le verrons en son lieu.”
Le P. Jozues était à
quil eoprit
peine
chasseurs d'hommes;
se traîne auprès d'eux
‘Je consolaf ces pauvres captifs et,
je
leur conférai le saint buptême; pour
récompense, on me dit qu'il fallait
les ayant’ äüffisamafent instruits,
Ines
si sensible qu'après
resserrent davantage
ché de compassion, fendit la presse
hardi-
depuis,
cu mpensée au centuple comme nous
délié
l'arrivée dans le village
de pixsicurs Hurons cuplirés par des
péniblement il
En vente chez bles pharma-
éiens- pârtott, où chez The
Dodds Medicine Ltd., Toronto
, Ont.
mourir avec eux. La sentence arré-
tée dans le Conseil m'est intimée; la
nuit suivante doit être, à ce qu'ils di-
sent, la fin de mes tourments et de
ma vie. Mon Ame, à ces paroles,
était très contente: mais mon Dieu
ne l'était pas encore; il voulut pfo-
longer mon martyre." Ces barbares
se ravisèrent et, après une plus mûre
délibération, ils jugèrent qu'il ne fal-
lait rien précipiter. Ils déclarérerit
done dans l'assemblée qu'on laisserait
Îla vie aux Français. Ils l'accordèrent
également à tous les Hurons, cxed
à trois, Paul, Eustache et Etienne
| qu'ils firent périr dans les trois vilia-
|ges de la nation.
Etienne,.tont nous ignorons le
“auvage, fut exécuté à Gr |
Eustache Ahasistari mourut à Téon-
Ra le corps presque ‘entière
ment brûlé et la tête tranchée au qou-
-teau. C'était un guerrier et un chré-
tien héroïque. Il supporta ses tottu-
res dans les dispositions admirables
où le baptême avait achevé, de le met-
tre. Au lieu d'appeler sur ses tour-
reaux la vengeance du ciel, il éon-
jura les Hurons, ses concitoyens, de
| nc pas songer à lui, mais de conclure
la paix, s'ils le pouvaient, avec les
Iroquois. Quant à Paul Ononhoraton,
c'était un jeune homme d'environ
vingt-cinq ans, d'un très grand ‘cou-
rage. 11 fut frappé d'un coup de ha-
lche au village d'Ossernenon, mais on
l'avait d'abord fait passer par le tour-
ment du feu. L'espérance d'une meil-
leure vie avait développé en lui le mé-
pris de la mort. Il l'avait dit bien
haut le long de la route. Tandis
qu'on torturait cruellement le P. Jo-
gues, Paul s'approchait des Iroquois,
t'il les suppliait d'épargner le mis-
sionnaire, et Wexercer sur lui-même
leurs cruautés,'' Que Dieu le récom-
pense nu certuple et avec usure, écrit
avee émotion le P. Jogues, pour cètte
adinirable charité qui le portait ‘à
lonner sa vie pour ses amis”, et pour
cux qui ‘l'avaient engendré en Jé-
u9-Christ dans la captivité”.
Les trois Français furent séparés.
Vers le soir, les Jroquois emmenèrent
Guillaume Couture, qu'ils vayalent
très vigourex, üans le voyaga le
plus éloigné, celui de Téonnontoen
f> P. Jogues et René Goupil parais-
sulent beaucoup plus f#ibles. On'les
‘onduisit dans le premier villâge,
nomrmié Ossernenon, où demeuralent
ceux qui les aVaient pris. Tous thois
cessèrent alors d'être “prisonnièrs"
de Ir nation, mais, suivant la coûtu-
me de ces peuples, Îs furent donnés
“hacun à une famille pour tenir la:
place d'un des membres décédé. Dès
lors, leur maître était le chef de cette
famille qui seul avait des droits sur
fux. Ils étaient en quelque fdçon
des suppléants, ou des esclaves.
(A suivre)
Le bourdoncement des oreilles
est un sigre de CATARRHE
‘ Bi vous êtes ennuyé de bourdagne-
ments où de sifflements dans les areil-
‘es, vous avez probablement le cu-
aurrhe. Pourquoi ne pas employer Ca-
‘arrhogone? Des centaines de cas de
surdité catarrbaie lui ont cédé, d’en-
nuyeux bourdonnements de la tête
et dés oreilles ont disparu. C#tar-
rhozone n'est pas un remèd2 pour
estomac, mais un traitement afou-
cs.ant 544 érhalution qui détruit le
catarrhe La bronchite, la toux, ::
chute et ‘a surdité sont causés paï
: catarrhe. Tout marchand vend Ca-
isrrhozenc. Traitement de deux mois,
$1.00, petit format, 50 sous. HRésul-
tats garantis. 25
:
{
AGO à ss A
__ &atonia équipe
‘Tabtotcbile pour les
sorties dété
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squ'à Port Moody,en 1885, ue
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Ko rs Cok : 0 comme objet de eurivsité ‘à V'Exposi Vancouver,
Pr » À il en août prochain, # avoir subi une toilette complète
CHARBON DUR SCHRANTON = à aux uxines du Pacifique Canadien, dans cette ville,
à spéciaux — Expédi campagne L Bill Evans, le mécanicien de cette loeumotive, setu-
eu rad me be ellement à le retraite, # bien voulu pour celte
photo dans le traditionnel eostume, mécaniciens,
= : : « 7] aux côtés de son ancienne compagne de labeur.
d'Islande ==
Un personnel parlant français servira a — la bourse de Rhodes et passa trois aussi une crise de prospérité, eu tout |miers risquent c'être les premières| Maux de tête nerveux — M. "Joe,
avec plaisir ses clients de langue française La faculté de droit de l’Université |ans à l’Université d'Oxford. : Après | au moins-une crise d'affaires. victimes. Et c'est tout. Bosch, ce Burstall, Sask., écrit: “J'é-
d'Islande vient de conférer à M. Thor-|avoir servi outresmer pendunt la! ‘out se tient et tout s'enchaine. Qui résoudra la crise du blé|tais très nerveux et souffrais bel-'
Quand, dans un pays de grande pro- d'Amérique, disait un observateur |coup de maux de tête, Trois Hou-
tre Sud, le degré de Les alaul en droit | ça la profession d’avocat.. Il fut bien- | Guetion comme les Etats-Unis, toute [français revenant de là-bas, résoudra |teilles de Novoro du Dr Pierre me ren-'
ure catégorie de. producteurs n'écou- | toute la crise américaine. dirent la santé et je me porte maln-
lent plus ce qu'ils produisent, c'est a | Vérité certaine. Vérité que pour-|tenant parfaitement bien.” Ce. oélè-
machine entière qui s'encrasse et s'en- | "ent inscrire dans le marbre tous |bre remède à bases de plantes régu-
son est de nouveau candidat dans raye. La consommation ne tarde pas les pays producteurs de blé. Le ble|larise les fonctions digestives un
ion
y8-°
. u < : . 2m — tème nerveux. Il n'est pas fourni par'
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C takes 2 de la crise économique sévissant sur! OTTAWA. M. Richard-Bedford|les droguistes mais directement du.
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